Fil info du samedi 11 janvier 2020 N° 5622/27019

FRANCE - FIL INFO EDUCATION © - Marlène Schiappa vraie adepte de Françoise Dolto qui n'a jamais renié ses théories pédophiles : Le 3 août 2018, Marlène Schiappa, alors secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, a fait disparaître le terme " mineurs " remplacé par celui de " victimes " au chapitre des dispositions relatives à la répression des infractions sexuelles sur les mineurs dans la loi n° 2018-703 du 3 août 2018 renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes. Extrait de cette loi : " Lorsque les faits sont commis sur la personne d'un mineur, la contrainte morale mentionnée au premier alinéa du présent article ou la surprise mentionnée au premier alinéa de l'article 222-22 peuvent résulter de la différence d'âge existant entre la victime et l'auteur des faits et de l'autorité de droit ou de fait que celui-ci exerce sur la victime, cette autorité de fait pouvant être caractérisée par une différence d'âge significative entre la victime mineure et l'auteur majeur ". Dans son livre " La cause des adolescents de Françoise Dolto ", pédiatre et psychanalyste, très médiatisée au siècle dernier, décédée en 1988, déclare : " On n'a pas à interdire les relations entre les adolescents et les adultes sauf s'il y a inceste. Le reste ne devrait pas être pénalisé ". Comme évoqué, Marlène Schiappa, a fait disparaître le terme " mineurs " remplacé par celui de " victimes ". " Des qualifications d'atteintes sexuelles, requalifiée en ' agressions sexuelles ' où vice versa, des viols qui sont des crimes devenus si banals en banlieue qu'ils sont requalifiés en délits pour être jugés en correctionnelle, sont un net recul pour la protection de l'enfance en France ", dénonce le chroniqueur judiciaire Pascal Mourot. NDLR. Le chroniqueur évoque notamment l'affaire de cette collégienne de 11 ans dite " Sarah ", " dominée " selon l'avocate de la famille par un adulte de 28 ans. Le procureur de la République de Pontoise avait requalifié le viol en " atteinte sexuelle ", renvoyé et invité à " mieux se pourvoir " en février 2018. Mais face au relais médiatique, le procureur a ouvert une enquête pour viol. L'atteinte sexuelle ne concerne que les victimes mineures de moins de 15 ans. Elle est aujourd'hui punie de 7 ans de prison et de 100 000 euros d'amende. Le viol d'un mineur de plus de 15 ans est puni de 15 ans de prison et si la victime a moins de 15 ans, la peine est de 20 ans de prison. SOURCE : FIL-INFO-FRANCE ® https://fil-info-france.com ; Premier quotidien international francophone indépendant et participatif ; ISSN 1634-4979 © / ISSN 1638-1572 © ; Reproduction interdite : Tous droits de propriété industrielle et intellectuelle réservés.


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