SOMMAIRE
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Vendredi 9 février 2007 N° 1578/22974

 La Haute Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Louise ArbourIRAK : La Haute Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Louise Arbour (photo) a déposé jeudi 8 février 2007 une requête auprès des tribunaux irakiens pour demander l'annulation de la condamnation à mort de l'ancien vice-président, sous le régime de Saddam Hussein, pendu le 30 décembre 2006 après sa condamnation à la peine capitale, Taha Yassin Ramadan. Son procès s'était ouvert le 19 octobre 2005. Il avait été condamné à la prison à vie le 5 novembre 2006 mais l'affaire avait été renvoyée par la chambre d'appel à la chambre de première instance le 26 décembre 2006, le tribunal estimant que "la peine infligée était trop clémente". Louise Arbour a indiqué qu'imposer la peine capitale à Taha Yassin Ramadan "violerait les obligations de l'Irak conformément à la Convention internationale sur les droits civils et politiques". ** Des dizaines de manifestants arabes et turkmènes se sont rassemblés mercredi 7 février 2007 à Kirkouk, ville située à 250 kilomètres au nord de Bagdad pour demander aux responsables irakiens d'annuler la décision d'expulser toute la population arabe de la ville, prise dimanche 4 février 2007 par le Comité de normalisation des situations, mis en place par le Parlement irakien, qui a ordonné de "renvoyer les Arabes habitant dans notre ville vers leurs régions d'origine en leur fournissant un terrain habitable et 20 millions de dinars irakiens". ** Dans un communiqué publié jeudi 8 février 2007 à Amman la capitale de la Jordanie, où il effectue une visite, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), Antonio Gueteres, a lancé mercredi 7 février 2007 un appel urgent pour un soutien international plus important envers la Jordanie, la Syrie et les autres nations qui ont fait "un énorme sacrifice" en acceptant des centaines de milliers d'Irakiens déplacés par la violence dans leur pays. António Guterres a annoncé que l'UNHCR allait organiser une conférence internationale à Genève en avril 2007 pour répondre aux problèmes humanitaires liés au déplacement en Irak et dans la région, négligés par la communauté internationale.
ISRAEL/PALESTINE : Les autorités israéliennes ont débuté mardi 6 février 2007 des travaux, prévus pour une durée de 8 mois, près de l'Esplanade des Mosquées dans la Vieille Ville de Jérusalem sous occupation israélienne dans le but de construire une rampe d'accès au site. Les communautés musulmanes ont estimé que ces travaux menacent les fondations de l'Esplanade, troisième lieu saint de l'Islam après la Mecque et Medine, qui abrite la mosquée d'al-Aqsa et le Dôme du Rocher. Les Musulmans du Moyen-Orient ont condamné ces fouilles par crainte qu'Israël n'endommage la mosquée Al-Aqsa. Devant les protestations des Musulmans, l'armée israélienne a restreint l'accès au lieu saint et déployé près de 2 000 policiers, sur les lieux, provoquant des heurts. Le dirigeant radical du Mouvement islamique en Israël, Raed Salah, et 6 de ses partisans ont été arrêtés pour avoir tenté d'accéder au site, interdit par l'Etat hébreu. La ministre israélienne des Affaires étrangères, Tzipi Livni, a accusé, mercredi 7 février 2007, dans un communiqué publié par le ministère israélien des Affaires étrangères, "les groupes politiques en Israël et les éléments extrémistes en dehors du pays d'attiser les sentiments religieux à des fins politiques". Elle a ajouté : "Ces sont des éléments irresponsables qui savent parfaitement qu'aucun tort n'est causé à aucun lieu saint et qui exploitent la démocratie israélienne pour attiser les sentiments religieux à des fins politiques", poursuivant : "Le mont du Temple (l'esplanade des Mosquées pour les musulmans) est le lieu le plus sacré du peuple juif. L'Etat hébreu ne fera rien pour porter atteinte à la liberté du culte des membres de toutes les religions, à Jérusalem ou ailleurs en Israël". NDLR. La deuxième Intifada dans les territoires palestiniens avait éclaté en septembre 2000 après une visite sur l'Esplanade des Mosquées de l'ancien premier ministre israélien Ariel Sharon, alors chef de l'opposition " pour affirmer la souveraineté d'Israël sur Jérusalem". L'Autorité Nationale Palestinienne avait accusé le général Sharon d'avoir sciemment "provoqué une guerre religieuse".
JORDANIE : Le premier ministre, Marouf Bakhit, a officiellement entamé "une démarche politique au niveau sous-régional et international pour mettre en garde sur les travaux près de l'esplanade des Mosquées à Jérusalem lancés par les Israéliens sous un prétexte inacceptable", indiquant que ces travaux menés par les Israéliens "constituent une violation flagrante des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies", poursuivant que le gouvernement jordanien fera tout ce qu'il pourra "pour protéger l'esplanade des Mosquées à Jérusalem contre les agressions israéliennes". Le roi Abdallah II de Jordanie a condamné mardi 6 février 2007 les fouilles israéliennes qui, selon lui, constitue "une violation flagrante inacceptable sous tout prétexte" ajoutant qu'Israël "viole l'accord de paix qu'il a signé en 1994 avec la Jordanie, accord qui donne à la Jordanie le droit de garder les mosquées islamiques à Jérusalem". Le roi Abdallah II de Jordanie dont le pays est traditionnellement le gardien des Mosquées avait mis en garde contre "toute atteinte aux sites islamiques" à Jérusalem, condamnant les tentatives israéliennes "visant à changer la nature de ces lieux et d'effacer leur caractère musulman". L'ambassadeur de Jordanie à Tel Aviv, en Israël, Ali al-Ayed, a également présenté une objection et une condamnation officielles au ministère israélien des Affaires étrangères concernant les travaux israéliens.
BANDE DE GAZA :
L’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a repris mardi 6 février 2007 la totalité de ses opérations humanitaires dans la bande de Gaza, interrompues par les combats entre factions. L'UNWRA rappelle qu’il a dû fermer son siège et des bureaux sur le terrain, ainsi que 83 écoles et le centre de distribution de nourriture de Beach Camp, durant la récente explosion de violence dans la Bande de Gaza/ L'UNWRA apporte son assistance alimentaire à 860 000 réfugiés et accueille dans ses école près de 195 000 enfants.
CISJORDANIE :
Une explosion s'est produite jeudi 8 février 2007 dans une station-service de Ramallah faisant 6 morts et une vingtaine de blessés. Un appareil électrique défectueux serait à l'origine du drame selon la police.
ARABIE SAOUDITE :
Un accord est intervenu jeudi 8 février 2007 à La Mecque entre les mouvements palestiniens du Hamas et du Fatah, sous l'égide du roi Abdallah Ibn Abdul-Aziz, portant sur la formation d'un gouvernement d'union nationale, qui devrait mettre un terme aux affrontements violents entre les 2 groupes qui ont fait 30 morts et plus de 250 blessés en une semaine. L’accord attribue au Hamas 9 ministères, 6 au Fatah et 4 à des représentants des 4 autres blocs parlementaires au Conseil législatif palestinien (parlement). Le président palestinien Mahmoud Abbas a chargé le premier ministre Ismaïl Haniyeh de former ce gouvernement et a appelé le futur gouvernement à "respecter le droit international et les accords signés par l’Organisation de libération de la Palestine (OLP)".
IRAN :
Les Gardiens de la révolution iranienne ont effectué mercredi 7 février 2007 un tir d'essai d'un nouveau système de missiles de défense sol-air importé de Russie dans le but "d'augmenter les capacités de défense" de l'Iran, selon un communiqué officiel. La Russie et l'Iran ont signé en 2005 un contrat de 700 millions de dollars pour la livraison de 29 systèmes de missiles de défense.
LIBAN :
Le président du Conseil de sécurité de l'ONU pour le mois de février 2007, l'ambassadeur de la Slovaquie Peter Burian, a indiqué, à l'issue d'un compte rendu à huis clos du Département des opérations de maintien de la paix, que "les membres du Conseil de sécurité se sont déclarés profondément préoccupés par le "grave incident" qui a opposé les Forces armées libanaises et les Forces de défense israéliennes sur la Ligne bleue, dans le secteur de Yaroun, le 7 février 2007" ajoutant : "Le Conseil de sécurité attend avec intérêt que la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) établisse tous les faits avec certitude et que soit tenue la réunion tripartite qui doit avoir lieu bientôt à la demande du commandant de la force de la FINUL". La FINUL a indiqué que l'échange de tirs a été ouvert en premier par l'armée libanaise, après qu'un bulldozer de l'armée israélienne est passé derrière la barrière technique, apparemment pour enlever les mines de la zone située entre la barrière technique et la Ligne bleue, ajoutant que "cet échange de feu constitue une violation de la cessation des hostilités telle que définie dans la résolution 1701 (2006) du Conseil de sécurité de l'ONU.
BOSNIE :
La présidence tricéphale de la Bosnie-Herzégovine, soit les 3 entités serbe, bosniaque et croate, représentée par le Serbe Nebojsa Radmanovic, le Croate Zeljko Komsic et le Bosniaque Haris Silajdzic, a décidé mercredi 7 février 2007 de prolonger le mandat de son contingent de maintien de la paix du pays en Irak, déployé en juin 2005 dans la région de Falloujah, aux côtés des forces américaines, dont le travail consiste à identifier et de détruire tout matériel non explosé.
POLOGNE :
Le ministre de l'Intérieur Ludwik Dorn a présenté sa démission mercredi 7 février 2007 indiquant au cours d'une conférence de presse qu'une "divergence d'opinion" était intervenue entre lui et le Premier ministre Jaroslaw Kaczynski sur "une importante question concernant des opérations du ministère de l'Intérieur". Le sous-secrétaire d'Etat à la Chancellerie présidentielle, d’Andrzej Krawczyk, a quitté son poste le même jour pour des "raisons personnelles". Radoslaw Sikorski, 43 ans, ministre de la défense, a été démis de ses fonctions lundi 5 février 2007 par le Président de la République qui nomme à cette place Aleksander Szczyglo, qui devient également directeur du Cabinet du Président. Selon le quotidien "La Gazeta Wyborcza", d’après le témoignage de fonctionnaires du ministère, Radoslaw Sikorski aurait mis en doute les capacités d’Antoni Macierewicz, responsable des services secrets, placé sous l’autorité directe du Premier ministre, pour assurer la sécurité du contingent polonais en Afghanistan et a refusé d’en prendre la responsabilité.
FRANCE : JUSTICE - BANLIEUES : 2 policiers ont été mis en examen par Olivier Géron juge d'instruction de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour "non-assistance à personnes en danger" à Zyed Benna, 17 ans et Bouna Traoré, 15ans, morts électrocutés le jeudi 28 octobre 2005 à Clichy-sous-Bois (Seine-saint-Denis) dans un transformateur EDF. Accusé le 22 juin 2005 par le Syndicat de la magistrature d'appeler "explicitement à la haine", qualifiant de "racailles" les jeunes délinquants, Nicolas Sarkozy", Ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et de l'aménagement du territoire, aujourd'hui, Président de l’UMP, Union pour un mouvement populaire, avait immédiatement et publiquement assuré que les jeunes gens brûlés vifs n'étaient pas poursuivis par la police avant le drame. Cela s'est révélé inexact. Le parquet de Bobigny n'avait pas ouvert d'information judiciaire comme la loi lui impose. Ce n'est qu'après le dépôt d'une plainte par les familles des victimes, le 3 novembre 2005, qu'une enquête avait été ouverte. Menée par l'Inspection générale des services IFS, l'enquête a infirmé les propos de Nicolas Sarkozy. Le rapport de l'IGS a relevé également que des éléments laissent à penser que les policiers étaient conscients du danger. Des conversations radio, enregistrées au moment du drame, en témoignent. L'un des policiers déclarant : "S'ils rentrent sur le site EDF, je ne donne pas cher de leur peau". Cet événement fut à l'origine d'une vague de violences sans précédent dans les banlieues où 300 bâtiments publics et environ 10 000 véhicules ont été incendiés, faisant 130 blessés parmi les policiers et émeutiers. L'Etat d'urgence, décrété le mardi 8 novembre 2005 pour 12 jours, fut prolongé pour une durée de 3 mois. Le premier maire de France à avoir appliqué le couvre-feu est Eric Raoult, député-maire UMP du Raincy (Seine-saint-Denis), Président des élus amis d'Israël et ancien ministre de la ville, qui a apporté son soutien "inconditionnel" à Nicolas Sarkozy "pour ramener la sécurité". Muhittin Altun, troisième garçon qui a été gravement blessé lors des faits, est vivant et va pouvoir témoigner. Il avait déclaré alors : "J'ai vu Bouna courir et crier derrière nous : 'Courez, courez, les policiers sont en train de nous courser !" ; "Avant de me mettre à courir, je me suis retourné et j'ai vu une voiture de police dont un policier est descendu avec un flash-ball" ; "je me suis encore retourné : j'ai bien vu les policiers qui nous poursuivaient. Il n'y avait pas 15 mètres entre nous." ; "On ne voulait pas subir un contrôle d'identité. Ca m'est déjà arrivé et ça ne se passe pas bien" ; "Je voulais sortir, après tout, on n'avait rien fait. Mais on entendait des voix, des aboiements de chien". Plus de détails sur le fonctionnement du Ministère de l'Intérieur : Place Beauvau : La face cachée de la police, livre d'Olivia Recasens ** JUSTICE - INCITATION A LA HAINE : Le Cabinet du juge Fabienne Pous, doyen des juges d'instruction près le Tribunal de Grande Instance TGI de Paris, a enregistré sous le numéro d'Instruction 0/07/27, une plainte avec constitution de partie civile des chefs de "Provocation à la discrimination, à la haine et à la violence raciale" contre François Rebsamen, membre du Grand-Orient de France GODF, directeur de campagne de Ségolène Royal, candidate socialiste à la présidentielle de 2007. Extrait de la plainte tombée dans le domaine public : "François Rebsamen, lors de l'émission "A vous de juger" diffusée en direct le jeudi 19 octobre 2006 sur la télévision d'Etat "France 2" a tenu les propos condamnables suivants : "Il y aujourd'hui des jeunes...alors on a dit "sauvageons"... on peut dire barbares... (réaction spontanée de l'animatrice, Arlette Chabot : "barbares" ! , c'est un mot un peu fort quand (...) ça veut dire qu'ils ont commis des actes graves ! )... c'est-à-dire que ce sont des jeunes qui n'ont pas de civilisation... qui n'ont pas été éduqués... et auxquels il faut tout apprendre... auxquels il va falloir tout apprendre...". Puis, François Rebsamen défendra sa thèse infâme, entraînant une réaction, également spontanée et forte, du réalisateur de "La haine", Matthieu Kassovitz, qui s'écrie : "Monsieur, c'est dangereux ce que vous dites...". François Rebsamen manifestera également une vive réaction, voire haineuse, envers le public, dont un participant, membre d'une minorité raciale". Le Procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin a enregistré la plainte sous le numéro du Parquet 07.010.2302/9. Mais, comme dans l'affaire précédente à l'origine des émeutes des banlieues de 2005, évoquée en début de journal, rubrique France, le parquet de Dijon (Côte d'Or), dirigé par le Procureur de la République, Jean-Pierre Alacchi, n'a pas ouvert d'information judiciaire comme la loi lui impose en la matière. Pourtant, dans cette ville de Dijon, il ne se passe plus un jour où des actes "barbares", ne soient répertoriés, (gymnases en feu, habitations, église, véhicules incendiés, réseau de bus du " Grand Dijon " paralysé à la suite d'agressions), "conséquences directes des propos de François Rebsamen, et de son exploitation politique faite en toute impunité", selon le secrétaire-général de SOS-reporters. Le vice-procureur du Tribunal de Grande Instance TGI de Dijon, Charles Prost, a fait savoir, en date du 23 janvier 2007, qu'il "n'entendait pas mettre en mouvement l'action publique à l'encontre de 'Monsieur le maire' de Dijon (François Rebsamen)", précisant : "Les faits ne me paraissant pas constitués". Charles Prost met également en garde "SOS-reporters" sur les risques causés par la plainte évoquée en début d'article, François Rebsamen, pouvant, (NDLR. Assurer sa défense aux frais des contribuables dijonnais), déposer "une plainte reconventionnelle contre vous". Les propos "populistes" prononcés publiquement par François Rebsamen, qualifiant les jeunes 'délinquants' des banlieues défavorisées de "barbares", "sans éducation", "sans civilisation", ont profondément choqué le milieu des francs-maçons. Des francs-maçons "non affairistes" précisent, sous couvert d'anonymat, un frère engagé à Dijon dans une "grande oeuvre sociale de tolérance" au service du "bien public". "Celles et ceux qui ont connus le nazisme, la déportation et les camps de la mort", période où le mystérieux père du maire de Dijon, fuyait en Suisse, au moment ou d'autres résistaient à l'occupant, ont "plus particulièrement été choqué par les propos "démagogiques" de François Rebsamen, élu de la cité populaire de Fontaine d'Ouche à Dijon. "La perversion de la cité commence par la fraude des mots" a dit Platon.
AZERBAIDJAN/TURQUIE/GEORGIE : Le président azerbaïdjanais, IIham Aliev, le président géorgien, Mikhaïl Saakachvili et le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, ont signé jeudi 8 février 2007 un accord sur la construction d'un chemin de fer qui reliera Bakou, en Azerbaïdjan, Tbilissi, la capitale de la Géorgie, et la ville turque de Kars. Le projet est estimé coûter 420 millions de dollars et devrait s'achever d'ici 2010. Selon ce projet, la Géorgie construira un nouveau tronçon de 29 kilomètres et réparera 160 kilomètres de chemin de fer, alors que la Turquie en construira 76 kilomètres.
AFGHANISTAN :
La base militaire de la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF) dirigée par l'OTAN (Organisation du Traité Atlantique Nord) située dans la province de Helmand dans le sud de l'Afghanistan, a été attaquée au mortier par des combattants talibans. 3 enfants ont été blessés.
INDONESIE : Micheline Calmy-Rey, présidente de la Confédération suisse, qui a débuté lundi 5 février 2007 une visite officielle d'une semaine au Cambodge, où elle a été reçue mardi 6 février 2007 par le roi Norodom Sihamoni à Phnom Penh, pour célébrer les 50 ans de la reconnaissance du Cambodge, ancien protectorat français, qui a proclamé son indépendance en 1953, par la Suisse, et en Indonésie, a rencontré le président indonésien Susilo Bambang Yudhoyono pour des entretiens portant des questions économiques, de développement et de renforcement des institutions.
CUBA : Le dissident et avocat, René Gomez Manzano, vice-président de l’Assemblée pour la promotion de la société civile (APSC, illégale), a été libéré jeudi 8 février 2007 après 18 mois passés en prison. Il avait été arrêté le 22 juillet 2005 avec 24 autres opposants, après une manifestation organisée le 14 juillet 2005 devant l'ambassade de France à La Havane pour demander la libération de tous les prisonniers politiques.
EGYPTE :
L'Egypte et les Etats-Unis ont entamé mercredi 7 février 2007 des manoeuvres navales, baptisées "Salut de l'aigle" dans la mer Rouge, en vue de partager leur expertise militaire et de "tester les capacités de combat des 2 parties". Ces exercices s'effectuent chaque année depuis 1991.



La citation du jour : "Les délinquants font moins de mal qu'un mauvais juge." Francisco de Quevedo. Auteur espagnol (1580-1645)





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