SOMMAIRE
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Lundi
1er decembre 2008 N° 2144/23540

AUTRICHE : Les 35 pays membres du Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale à l'énergie atomique (AIEA) se sont réunis jeudi 28 novembre 2008 pendant 2 jours à Vienne la capitale pour discuter de la question du nucléaire syrien et iranien. L'AIEA souhaite demander à la Syrie des "explications" sur des images satellite qui ont été prises sur le site d'Al-Kibar, dans la région désertique de Deir-Ezzor, dans le centre-est de la Syrie, où des traces d'uranium et une installation de type nucléaire ont été retrouvées. Le 6 septembre 2007, l'aviation israélienne, avec l'aide des services de renseignements américains, avait mené un raid et détruit le site d'Al-Kibar. Les Etats-Unis accusent la Syrie de fabriquer secrètement des armes nucléaires. Une mission d'inspecteurs de l'AIEA était arrivée dimanche 22 juin 2008, et jusqu'au 24, pour enquêter sur des allégations des services de renseignements des Etats-Unis, selon lesquelles le site d'al-Kibar, cachait un réacteur nucléaire construit avec l'aide de la Corée du nord. La Syrie est signataire depuis 1963 du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) par lequel elle s'est engagée à ne pas chercher à se doter de l'arme atomique et à accepter des inspections. François-Xavier Deniau, représentant la présidence française de l’Union européenne, a accusé la Syrie d'avoir "nettoyé" 3 sites que l’AIEA veut inspecter dans le cadre de son enquête sur des activités nucléaires illégales présumées. Les Etats-Unis ont affirmé que la Syrie recourrait à des "tactiques d’entrave finement élaborées par l’Iran". Les inspecteurs de l’AIEA avaient conclu dans leur rapport rendu public le 19 novembre 2008 que le site d’al-Kibar possédait des caractéristiques similaires à celles d’un réacteur nucléaire secret et indiqué être incapables de tirer une conclusion définitive, sans une plus grande coopération des autorités syriennes et la visite des 3 autres sites sensibles. La Syrie avait rejeté cette demande. Concernant le programme nucléaire iranien, le directeur général de l'AIEA, Mohamed El-Baradei, a souligné qu’il subsistait "une série de questions sans réponse". (Reproduction interdite) ** Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohammed ElBaradei a accusé les Etats-Unis et Israël, jeudi 28 septembre 2008 lors d'une réunion du Conseil des gouverneurs de l'Agence, d'avoir entravé la recherche de la vérité lors d'une enquête sur la question nucléaire de la Syrie, en bombardant le site d'Al-Kibar. Mohammed ElBaradei a déclaré que "le recours unilatéral israélien à la force" contre l'établissement suspect syrien et la fourniture d'informations par les Etats-Unis et Israël sur les installations bombardées seulement après la destruction avaient sérieusement dérangé le jugement de l'AIEA", car les installations syriennes ont été complètement détruites et ont perdu leur face originale. (Reproduction interdite)



CITATION DU JOUR :
"Le meilleur impôt reversé aux pauvres est celui de la rue offert par le coeur des passants, sans intermédiaire et sans jugement." Pascal MOUROT, Secrétaire général de SOS-Reporters.org, Organisation de défense de la Liberté d'expression et d'Opinion.

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Source à citer : www.fil-info-france.com/



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