- Important
: utilisateurs,
bloggers ou webmasters cliquez ICI
Vendredi 13 juin 2008 N°
1998/23394
- FRANCE : POLITIQUE
SECRETE : Selon l'hebdomadaire "Le
point" Nicolas Sarkozy (photo),
Président de la République et l'ancien Premier
ministre Dominique de Villepin, le
premier poursuivant l'autre au pénal dans l'Affaire Clearstream 2, se
seraient rencontrés secrètement dans un grand
palace parisien pour établir une sorte pacte de
non agression mutuelle. En échange d'une
modération de ses critiques à l'égard du
Président, Dominique de Villepin aujourd'hui
avocat et auteur du "Soleil noir de la puissance", se serait
vu promettre de conduire la liste de l'UMP (parti
politique de droite au pouvoir) aux élections
européennes de juin 2009 en Ile-de-France. Plus de
détails sur le site officiel "Le Point
" : "Sarkozy-Villepin, l'accord
secret" ** NATIONALISATION : L'Etat
français a annoncé l'acquisition de 9 % du
capital des ex-Chantiers de l'Atlantique détenus
par le groupe norvégien de construction navale Aker Yards ASA. Une
reprise des 25 % d'Alstom serait également
possible. NDLR. Le Groupe Aker Yards, coté à la
Bourse dOslo depuis juin 2004, est le plus
important constructeur naval en Europe et
lun des 5 plus grands constructeurs
mondiaux de navires ultra modernes de 30 à plus
de 300 mètres de long. Aker Yards dispose de 18
chantiers dans 8 pays, et emploie plus de 21 000
personnes. ** PAIX : Plusieurs
mouvements pacifistes dont l'Union Juive
Française pour la Paix UJPF,
partis politiques dont les Verts, le Parti
communiste français PCF, LCR et autres associations, AAW-France ; AFPS ;
AJPF ; les Alternatifs ; ATTAC ;
Collectif des "Iraniens contre la
guerre" ; Collectif "la guerre
tue" ; Collectif Faty Koumba ;
FAL ; FSU ; Génération Palestine ; GUPS ; MARS-Gauche Républicaine ; MJC ; MRAP ; Mouvement de la Paix ;
Organisation de Femmes Egalité ; PCOF ; Parti du
Travail dIran - Toufan ; La Voix
démocratique du Maroc, etc. appellent à manifester
vendredi 13 juin 2008 à 18
heures 30, place de la République à Paris.
Communiqués : "Les 13 et 14 juin prochains,
à un moment où le gouvernement français
accentue son alignement inacceptable sur la
politique des Etats-Unis, et à la veille de la
présidence française de lUnion
Européenne, Georges (W.) Bush sera reçu à
Paris par le Président Nicolas Sarkozy. La
conséquence de la "guerre des
civilisations" de Bush et de son "Grand
Moyen Orient", après 7 ans en Afghanistan
et 5 ans en Irak, cest la guerre civile, la
corruption, la misère, le terrorisme, des
centaines de milliers de victimes civiles et des
pays détruits à tout point de vue !". ** GUERRE
: Lors de la Conférence
internationale de soutien à lAfghanistan
qui s'est tenue à Paris le jeudi 12 juin 2008,
en présence de plus de 80 délégations, les
représentants de 67 pays et 17 institutions
internationales, 21,416 milliards d'aide
supplémentaire ont été promis au président
afghan Hamid Karzaï. Nicolas Sarkozy, Chef de
l'Etat français a annoncé en inaugurant la
conférence, sa volonté de vouloir "plus
que doubler l'aide de la France", en la
portant à 107 millions d'euros sur 2 ans
(2008-2010). Le coût aussi considérable
qu'inconnu de l'engagement de l'Armée française
en Afghanistan n'est pas inclu dans l'aide.
Nicolas Sarkozy avait pris seul l'engagement
d'envoyer plus de 700 militaires français. Au
total 2 300 soldats français sont basés en
Afghanistan dans le cadre des opérations de la
Force internationale d'assistance à la
sécurité (FIAS) de l'OTAN et de
l'opération Enduring Freedom (OEF). C'est le
quotidien britannique "The Times" qui
avait révélé la nouvelle aux Français, juste
avant la visite d'Etat de Nicolas Sarkozy au Royaume-Uni du 26 au
28 mars 2008. Les Talibans avaient alors accusé
Nicolas Sarkozy d'avoir rompu une promesse
électorale d'examiner un retrait des troupes
françaises dans le pays. A la télévision
d'Etat France 2, dans l'émission "A vous de
juger", Nicolas Sarkozy avait déclaré le
jeudi 30 novembre 2007 : "Il était
certainement utile qu'on les envoie dans la
mesure où il y avait un combat contre le
terrorisme. Mais la présence à long terme des
troupes françaises à cet endroit du monde ne me
semble pas décisive". NDLR. Ces 21
milliards de dollars s'ajoutent au 25 milliards
déjà promis dont 15 milliards ont déjà été
versés dans un pays dévasté par la guerre,
rongé par la corruption et le trafic de drogues. ** OTAGE
FRANCAIS : "Nul besoin de test ADN pour
reconnaître à Gilad Shalit sa
citoyenneté. Cest un otage français
autant quisraélien, comme la
fortement rappelé le 6 juillet dernier (2008) le
président de la République (Nicolas
Sarkozy). Or, si des pétitions
circulent pour obtenir la libération du jeune
soldat enlevé en Israël et retenu depuis près
de cinq cents jours quelque part à Gaza, une gêne
bizarre semble paralyser nos leaders
dopinion dordinaire plus prompts à
la défense des droits de lhomme. Y
aurait-il deux poids, deux mesures ? Des otages
innocents et dautres coupables ? Nous
considérons à Tribune Juive quil convient
pourtant dagir de la même façon pour
Gilad Shalit, prisonnier du Hamas, que pour Ingrid Betancourt, otage des
FARC. Cest la raison pour laquelle nous
vous invitons à relayer notre appel et signer
notre pétition" déclare Yvan Levaï à la
Une du site du mensuel "Tribune juive" de
juin 2008. ** POLITIQUE : Michel Charasse, ancien ministre socialiste
de François Mitterrand, maire de Puy-Guillaume,
conseiller général et sénateur du
Puy-de-Dôme, accuse son parti, le Parti
socialiste qui l'a exclu "de ne plus dire la vérité
au Français". **
ANTISEMITISME 1 : Le maire de Paris,
Bertrand Delanoë, a annoncé mercredi 11 juin
2008 qu'une stèle installée cette année 2008
à la mémoire des enfants juifs déportés a
été brisée dans un square du XVIIIe
arrondissement à Paris. Bertrand Delanoë a
déclaré : "Cette violence indigne ne
saurait remettre en cause la détermination de la
municipalité à conduire un travail exigeant de
mémoire et de vérité, aux côtés, en
particulier, des Associations engagées dans le
souvenir des enfants juifs déportés, grâce
auxquelles plusieurs centaines de plaques
commémoratives ont pu déjà être apposées sur
les murs des écoles parisiennes". **
ANTISEMITISME 2 : Le Bureau National de Vigilance Contre
l'Antisémitisme BNVCA, présidé par Sammy
Gozlan, et le CCJ 93 (Communauté juive de Seine
Saint-Denis), ont demandé au Préfet de Seine
Saint-Denis et au Maire du Blanc Mesnil
lannulation à "titre préventif"
d'une réunion en relation avec la "cause
palestinienne". "PALESTINE : 60 ans de dépossession" doit
se dérouler le samedi 14 juin 2008 au cinéma
municipal, Louis Daquin, rue Victor Hugo, à
linitiative de France Palestine. Problème
évoqué par le BNVCA, la synagogue de Blanc
Mesnil est justement située entre le Cinéma
Municipal et la Mosquée de la ville. Sammy
Gozlan rappelle que "depuis 8 ans, nous
savons que le fléau de lantisémitisme qui
atteint notre pays a eu pour origine
limportation du conflit proche
oriental". Dans une interview accordée au
Nouvel Observateur et publiée le mardi 7 mars
2006, Sammy Ghozlan déclarait qu'il ne faut pas
"laisser s'installer cette idée que le Juif
est un oppresseur raciste, car c'est de là que
partent les erreurs et naissent les drames".
** MEDIAS - CENSURE ? : Patrick Poivre d'Arvor, 60 ans,
journaliste et écrivain, présentateur vedette
du premier journal télévisé de France par
l'audience diffusé sur la chaîne de
télévision privée TF1 (Groupe Bouygues) a réagi
à l'annonce de son éviction à la rentrée de
septembre 2008. "J'ai eu la surprise
d'apprendre cette décision lundi (NDLR. 9 juin
2008), comme tout un chacun, en découvrant la
une des journaux. Les dirigeants de TF1 me l'ont,
depuis, fébrilement confirmée, sans me donner
la moindre explication sérieuse" ; "La
brutalité de cette décision est d'autant moins
compréhensible que je pense avoir accompli ma
tâche, durant plus de 20 ans, avec dignité,
professionnalisme et une efficacité qui a permis
à TF1 de devancer tous les soirs, sans
exception, une concurrence talentueuse". ** WEB -
CENSURE : 29ème jour de blocage du Postalemail.fr sans aucun
préavis ni message ni motif réel de hébergeur
Lycos France dirigé par Jérémie Clévy. Un rappel
de la demande détaillée de déblocage du site
Postalemail.fr est adressé chaque jour par FAX
ou par recommandé - sans aucun effet - à
Jérémie Clévy gérant de Lycos France. Un
message trompeur "Désolé, ce site est
fermé temporairement"
s'affiche depuis le vendredi 16 mai 2008, dès
qu'un internaute souhaite s'abonner gratuitement
au quotidien indépendant "Fil-info-France"
édité par SOS-Reporters.org. Ce
message non signé, qui tend ainsi à faire
croire que Fil-info-France est à l'origine d'une
fermeture temporaire, émane en réalité de
Lycos hébergement qui bloque Postalmail.fr (copie d'écran), site
distribuant gratuitement Fil-info-France.fr.
S'adressant aux internautes, aux lecteurs
pénalisés, Pascal Mourot, directeur
de la publication, déclare : "Avec le blocage sauvage de postalemail.fr ou de Goopress.com, 2 sites
distribuants par emails Fil-info-France.fr bloqués
par LYCOS FRANCE, je me retrouve chaque jour dans
la situation de ces employés qui arrivent devant
leur entreprise qui a été déménagée dans la
nuit par un patron voyou. C'est une violence
inouïe. Plus de locaux, plus d'outils de
travail, plus de communications, plus de
dossiers. Vous vous retrouvez seul face à
l'impuissance dans une société où les menteurs
occupent les meilleures places. C'est d'abord un
choc. On vous empêche de travailler d'un simple
clic. On vous bloque. Naît le malaise de la
frustration, de la négation et surtout de
l'injustice. On vous accuse sans preuve. On vous
efface. Bref, on vous tue." ** ANTI -
JO Pékin 2008 : Selon SOS-Reporters, la
nouvelle organisation non gouvernementale de
défense de la liberté d'expression et
d'opinion, Robert Ménard, (photo), 54
ans, fondateur et Secrétaire général de Reporters sans frontières
RSF et principal détracteur des Jeux
Olympiques de Pékin, a pour
bailleur de fonds en Asie, Chen Shui-bian,
Président taïwanais, "bête noire" de
Pékin. Plus de détails : Carton rouge à Robert
Ménard
ETATS-UNIS/PRISONNIERS DE
GUANTANAMO : La Cour suprême s'est
prononcé jeudi 12 juin 2008 sur le sort des
prisonniers détenus par les Etats-Unis sur la
base militaire de Guantanamo à Cuba. La Cour a
estimé, par 5 voix pour et 4 contre, bien que
les prisonniers soient détenus à Guantanamo,
territoire officiellement en territoire cubain,
la base fonctionne de fait comme un territoire
américain et de ce fait, ces prisonniers ont
droit de saisir la justice civile. Le président George W. Bush, en
tournée d'adieux en Europe, a déclaré jeudi 12
juin 2008 à Rome qu'il désapprouvait la
décision mais qu'il l'appliquerait.
L'organisation de défense des droits de l'homme,
Amnesty International, a salué
"un pas en avant essentiel vers la
restauration de l'Etat de droit" et appelé
à la fermeture du centre de détention à Cuba.
270 prisonniers sont actuellement encore détenus
à Guantanamo. Ils ne sont pas considérés comme
des "prisonniers de guerre" mais comme
des "combattants ennemis", ce qui les
prive du statut de la Convention de Genève sur
les prisonniers de guerre. Certains sont détenus
depuis janvier 2002 sans avoir été inculpés ni
avoir bénéficié des services d'un avocat. La
Cour d'appel fédérale de Washington avait
statué, mardi 20 février 2007, que les détenus
étrangers de Guantanamo navaient pas le
droit de recourir à la justice américaine pour
contester leur détention sans inculpation. La
Cour avait estimé que "les tribunaux
fédéraux n'avaient pas compétence pour
entendre les requêtes en habeas corpus
(procédure permettant la comparution immédiate
d'un détenu devant une autorité judiciaire,
afin de contester la légalité de la détention,
et de permettre ainsi une éventuelle remise en
liberté) des détenus de Guantanamo". La
Cour suprême des Etats-Unis avait jugé en juin
2006 que ces tribunaux étaient illégaux, au
motif que le président n'avait pas l'autorité
pour les établir sans l'accord explicite du
Congrès. Le 17 octobre 2006, la Chambre des
représentants, qui bénéficiait alors de la
majorité républicaine (parti du président
George W. Bush), avait adopté la loi
"Military Commission Act" qui a
légalisé l'existence de ces tribunaux et a
interdit aux "combattants ennemis" de
contester leur détention devant les tribunaux
civils américains. Le président George W. Bush
avait signé mardi 17 octobre 2006 le décret de
loi "Military Commission Act 2006" qui
constitue, selon lui, "l'une des pièces
essentielles de l'arsenal législatif de la
guerre contre le terrorisme". Il permet des
interrogatoires musclés des personnes
suspectées de terrorisme, sans en détailler les
méthodes, et de les faire juger devant des
tribunaux militaires. L'Union américaine pour la
défense des libertés individuelles (ACLU) avait
dénoncé "l'une des pires mesures de
l'histoire des Etats-Unis" déclarant :
"Rien ne nous distingue mieux de nos ennemis
que notre engagement d'équité et de justice,
mais la loi promulguée aujourd'hui constitue une
rupture historique parce qu'elle fait entre
autres de Guantanamo un no man's land
juridique". En 2004, la Cour suprême des
Etats-Unis avait estimé que les détenus de
Guantanamo devait avoir le droit de contester
leur détention sans inculpation, une procédure
appelée "habeas corpus". Les juges
avaient rappelé que "pendant des siècles,
l'habeas corpus a protégé les individus contre
(les) détentions arbitraires en exigeant que le
gouvernement présente les fondements légaux et
factuels de l'emprisonnement devant un
décisionnaire judiciaire neutre".
L'organisation de défense des droits de l'homme,
Amnesty International, a déploré la décision
de la Cour d'appel des Etats-Unis. Pour Rob
Freer, chercheur américain à d'Amnesty
International, "le droit de tout détenu de
contester la légalité de sa détention est l'un
des principes les plus fondamentaux du droit
international. Qu'un corps législatif ou un juge
quelque part dans le monde puisse admettre que
soit supprimée cette garantie essentielle contre
la détention arbitraire ou dans un lieu tenu
secret, les actes de torture et autres mauvais
traitements est choquant et doit susciter des
réactions".
ZIMBABWE : Tendai Biti, secrétaire
général du Mouvement
démocratique pour le changement (MDC), principal
mouvement d'opposition, dont son chef, Morgan Tsvangirai, doit
affronter, le 27 juin 2008, au second tour de
l'élection présidentielle, le président Robert Mugabe, qui
brigue un sixième mandat, a été arrêté jeudi
12 juin 2008 à l'aéroport d'Harare, alors qu'il
rentrait d'exil volontaire d'Afrique du Sud. Il a
été inculpé de "trahison", chef
d'accusation pour lequel il risque la peine de
mort, et de "communication et publication de
fausses nouvelles portant préjudice à
l'Etat". Tendai Biti aurait annoncé la
victoire de son parti avant la publication des
résultats officiels. ** Le
Sous-Secrétaire général aux affaires
politiques Haïlé Menkerios se rendra
au Zimbabwe du 16 au 20 juin 2008 pour participer
à des discussions sur la situation politique
dans le pays et le second tour de l'élection
présidentielle prévue le 27 juin 2008.
SOUDAN : Le Programme alimentaire
mondial (PAM) a annoncé mardi 10 juin
2008 qu'il allait mettre fin à son service
aérien humanitaire au Soudan, à partir du 19
juin 2008, en raison d'un manque de moyens à
moins qu'il ne reçoive 20 millions de dollars
avant dimanche.
KOSOVO : Les autorités kosovares
ont annoncé une restructuration de la présence
internationale au Kosovo à partir du 15 juin
2008, date de l'entrée en vigueur de la
Constitution. Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a
confirmé ce projet qui prévoit une réduction
des tâches de la Mission de l'ONU au Kosovo (MINUK).
RUSSIE : Le porte-parole du
ministère russe des Affaires étrangères (MID)
Andreï Nesterenko, a indiqué jeudi 12 juin
2008, à la suite de l'annonce des autorités
kosovares "d'une restructuration de la
présence internationale au Kosovo à partir du
15 juin, date de l'entrée en vigueur de la
Constitution, que "ces démarches tendant à
mettre en veilleuse la Mission d'administration
intérimaire des Nations Unies au Kosovo (MINUK) sont un
arbitraire pur et simple auquel on doit couper
court" et "ne sont possibles que sur la
base d'une résolution appropriée du Conseil de
sécurité de l'Organisation des Nations
Unies". ** Un train,
qui reliait la ville sibérienne de Neryungri à
la ville de Khabarovsk, dans l'Extrême-Orient
russe, a déraillé jeudi 12 juin 2008 en
Transbaïkalie, près de la frontière avec la
Chine. Une soixantaine de personnes a été
blessée dont 6 dans un état grave. ** Le
président Dmitri Medvedev a remis
jeudi 12 juin 2008, Journée de la Russie, le
Prix d'Etat russe, distinction la plus élevée
en Russie, à l'ancien président français Jacques Chirac, pour ses
activités humanitaires Ce Prix lui avait été
attribué par décret mardi 20 mai 2008
"pour avoir beaucoup oeuvré pour intégrer
la Russie au sein la communauté politique,
économique et culturelle internationale".
Dmitri Medvedev a souligné la contribution de
Jacques Chirac à la diffusion de la culture
russe et à l'amitié franco-russe. Jacques
Chirac est le seul étranger parmi les 9
personnalités récompensées cette année. Les
lauréats du Prix d'Etat reçoivent 5 millions de
roubles, soit environ 137 000 euros. Le
président français avait soulevé une
polémique le 22 septembre 2006 lorsqu'il avait
décoré le président russe Vladimir Poutine de
la Grand Croix de la Légion d'honneur, en raison
des reculs démocratiques en Russie et de la
guerre de Tchétchénie.
BANDE DE GAZA : 7
Palestiniens, dont 6 combattants du Hamas, Mouvement de la Résistance
Islamique et un nourrisson de 4
mois, ont été tués et une cinquantaine
d'autres blessés, jeudi 12 juin 2008 dans
l'explosion d'une maison à Beit Lahya dans le
nord de la Bande de Gaza. Des témoins
palestiniens et le mouvement Hamas, qui contrôle
la Bande de Gaza, ont affirmé que
lexplosion, qui a ravagé une maison de
deux étages et endommagé des habitations
voisines, avait été provoquée par un raid
aérien israélien. Larmée israélienne a
catégoriquement démenti toute implication.
La citation du jour : "Il
est dangereux de remettre les clés de la
République a un homme tenté par le pouvoir
personnel." Patrick Poivre d'Arvor,
journaliste et écrivain né en 1947. Extrait de
"L'Irrésolu" (1993).
APPEL URGENT DE LA REDACTION
: N'attendez pas que ce
journal disparaisse pour réagir ...
NUMERO PRECEDENT «» NUMERO
SUIVANT é HAUT
-
|
-
QUOTIDIEN
INDEPENDANT
( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS
D'UTILISATION
-
|