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FIL INFO BIRMANIE © - La voix du peuple doit être entendue et la pression sur les militaires intensifiées, selon le HCDH : La Haute commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Michelle Bachelet, a déclaré vendredi 28 janvier 2022 lors d'un point de presse à Genève en Suisse, siège du Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme (HCDH) qu'à quelques jours de l'anniversaire du coup d'Etat militaire du 1er février 2021, "le peuple du Myanmar (NDLR. Birmanie) a payé un lourd tribut en vies et en libertés, et continue de plaider inlassablement pour la démocratie", exhortant les gouvernements et les entreprises à tenir compte des voix du peuple et à intensifier la pression sur les militaires. Michelle Bachelet a également indiqué : "Il est temps de redoubler d'efforts pour restaurer les droits de l'homme et la démocratie au Myanmar et veiller à ce que les auteurs de violations et d'abus systémiques des droits de l'homme soient tenus responsables". Elle a dit avoir "entendu des récits effrayants de journalistes torturés ; des ouvriers d'usine intimidés, réduits au silence et exploités ; l'intensification de la persécution des minorités ethniques et religieuses - y compris les Rohingyas ; les arrestations arbitraires, les détentions et les simulacres de procès d'opposants politiques ; des opérations de déminage ciblant les villageois ; et des attaques aveugles, notamment par des frappes aériennes et l'utilisation d'armes lourdes dans des zones peuplées, faisant preuve d'un mépris flagrant pour la vie humaine. Et pourtant, des défenseurs des droits humains et des syndicalistes courageux continuent de protester, de plaider, de documenter et d'accumuler les preuves croissantes de violations". Selon le HCDH, la répression du peuple qui défend la démocratie par les forces de sécurité a fait au moins 1 500 victimes, sans compter les milliers de morts supplémentaires dues aux conflits armés et à la violence, qui se sont intensifiés dans tout le pays. Michelle Bachelet a souligné que la "réponse internationale" a été "inefficace et manque d'un sentiment d'urgence à la mesure de l'ampleur de la crise. Les mesures prises par le Conseil de sécurité de l'ONU et par l'Association des Nations de l'Asie du Sud-est (ASEAN) ont été insuffisantes pour convaincre l'armée du Myanmar de cesser ses violences et de faciliter l'accès humanitaire et l'acheminement de l'aide. La Haute commissaire a conclu : "Tant que l'impunité prévaudra, la stabilité au Myanmar ne sera qu'une fiction. La responsabilité de l'armée reste cruciale pour toute solution à venir - les gens l'exigent massivement". SOURCE : FIL-INFO-FRANCE ® https://fil-info-france.com ; Premier quotidien international francophone indépendant et participatif ; ISSN 1634-4979 © / ISSN 1638-1572 © ; FIL-INFO.TV ® ; Reproduction interdite : Tous droits de propriété industrielle et intellectuelle réservés.


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