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- De
notre correspondant à
Brest, Michel
PALUD
La Carène à Brest, quel
chantier ! - 9 août
2007
Trop, cest trop.
Brest sest
récemment dotée, début
2007, dune salle
des musiques actuelles. Jai
déjà eu loccasion
den parler.
Plutôt joliment baptisé
"La Carène",
choix particulièrement
heureux pour une ville
maritime, lendroit
vient incontestablement
combler un vide. Deux
salles
"moyennes" de
400 et 1200 places, la
ville en manquait, tout
comme des studios de
répétition et denregistrement
mis à la disposition des
artistes locaux.
Je passe sur le design
surprenant.
Jélude lidée
saugrenue dun
auditorium en terrasse,
probablement intéressant
dans le sud de la France,
plus contestable à
Brest, climat humide
oblige (sans parler des
futurs problèmes dinfiltration
deau dans lédifice
).
La couleur du béton,
délabré, façon rouille
et sans homogénéité,
je laisse encore.
Jémets par contre
de sérieuses réserves
quand à la gestion de la
merveille.
Y-a-t-il, oui ou non,
quelquun à la
barre du navire ?
La première impression
lorsque lon côtoie
La Carène, rappelons-le,
dans sa première année
dexistence, est
celle dun édifice
en cours dachèvement
ou en fin de vie (rayer
la mention inutile). Des
trottoirs en chantier,
des barrières en métal
ici et là, des vitres
salles (parfois cassées
et longtemps remplacées
par du contre-plaqué),
abritant des rideaux
noirs du pire effet, un
éclairage extérieur
inexistant, peu ou pas daffiches
des spectacles proposés
(mais y en a t-il ?).
Rien dattractif. De
nuit, lendroit
tient plus du coupe-gorge
et donne autant envie daller
au concert que de se
pendre. Ceci est dautant
plus déplorable, outre
le prix dun tel
concept supporté par la
collectivité (vous, moi,
nous), que des efforts de
rénovation remarquables
ont considérablement
embelli le quartier.
Alors, quoi ?
Faut-il nécessairement
un aspect général
délabré pour demeurer
"tendance" ?
Sommes-nous, pauvres
citoyens payeurs, bien
incapables de cerner
toutes les subtilités
artistiques de lensemble
?
Le directeur de La
Carène saffirme
plus intéressé par la
création que par la
diffusion. Bien pris.
Pourquoi, dès lors, ne
pas nous être simplement
dotés des studios denregistrement
?
Combien de temps
pourra-t-on tenir cette
politique élitiste avant
que le tout ne sombre
dans le déficit
financier ?
Nest-il pas
maintenant nécessaire de
revenir sur terre pendant
quil en est encore
temps et inciter ce
monsieur à sintéresser
également à la
diffusion et à laspect
général du bâtiment
public dont il est en
charge ? La
programmation, jusquici
balbutiante et empreinte
de bien des ratés, y
trouverait probablement
son bonheur.
Nous aussi.
PS : Sinon, pour fêter
Halloween, lendroit
sera génial. Un
bâtiment de couleur
orange, aux allures de
château hanté
abandonné, un endroit à
faire peur, les fantômes
de la direction
Génial, vivement le 31
octobre !
Michel PALUD
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