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De notre correspondant à Clugnat (23), François JAUMEAU

L'environnement, les abeilles et... nous

Copyright 2013 - François Jaumeau


L'environnement, les abeilles et... nous - 22 mai 2013

A l'occasion d'une nouvelle édition d'Animaflore, la commune de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) et l'association « Bien vivre à Nogent » ouvraient les portes du rucher, situé au coeur de la ville, au sein du pavillon Trudelle, à proximité immédiate de la mairie. Cette installation s'inscrit dans l'objectif même de cette association qui est de préserver l'environnement et la qualité de vie, sachant que sans les abeilles, il n'y a pas de vie possible, et est même accentuée par le phénomène actuel qui consiste à installer de plus en plus de ruches dans les centres et hyper-centres des villes et des grandes agglomérations.

Certes, la production de ces ruches est bien modeste avec une moyenne de 120 à 150 pots récoltés par saison, mais ce miel toutes fleurs est de qualité, à tel point que cela leur a valu l'obtention d'une médaille de bronze pour sa qualité. En effet, la présence bien moindre de produits chimiques agricoles (pesticides) et les nombreuses fleurs à proximité immédiate, dans les cimetières de Nogent et Le Perreux notamment, créent des conditions parfaites pour l'obtention d'un tel miel.

Ce sont tous des passionnés qui s'occupent de ces ruches nogentaises, formés par le syndicat SNA au sein de la vingtaine de ruches-écoles du Bois de Vincennes, durant 6 mois entre mars et septembre à raison d'une fois par semaine, alternant théorie et pratique. Toutefois, cela ne les rend pas pessimistes quant à l'avenir de leur métier et passion du fait de la présence indispensable de ces insectes et des combats menés par le syndicat SNA sur les industries chimiques.

Sachez enfin le caractère précaire de la vie de ces petites bêtes. L'abeille butineuse ne vit que 20 jours du fait de son hyper-activité, parcourant une distance équivalent au tour du monde et après avoir enchaîné des petites fonctions de nettoyeuse et de cireuse auparavant. Ces fonctions subalternes les obligent alors à rester cloîtrées dans leur ruche, ne sortant que pour assouvir leurs besoins élémentaires. La reine, quant à elle, peut vivre jusqu'à 5 ans, mais elle est moins productive à partir de sa troisième année.

Une visite pédagogique qui attire près de 300 personnes chaque année pour nous faire prendre conscience de la nécessité absolue de préserver les abeilles !


Francois Jaumeau


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