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De notre correspondant à
Clugnat (23), François
JAUMEAU
Copyright 2013 - François
Jaumeau
Une grande fresque
historique pour se souvenir de notre passé - 1
décembre 2013
En ce dernier jour du mois de novembre, la salle
André Lejeune de Guéret (Creuse) accueillait
une grande fresque historique sur la mémoire des
Guérétois et des Creusois, résultat d'une
longue aventure humaine et le fruit du travail de
deux passionnés d'histoire et de vie associative
: Thierry Bourguignon, directeur de l'Orchestre
Départemental de la Creuse, et Hervé Herpe,
directeur de La Fabrique. Autour d'ateliers
d'écritures invitant les habitants eux-mêmes à
se livrer et à se raconter, c'est un grand
puzzle et un melting-pot de toutes les affinités
départementales qui ont été assemblées, où
le Ti Punch et le fondu creusois se mêlent
étroitement au sein de cette culture locale.
Ce spectacle commençait alors par le témoignage
de ces émigrés qui arrivèrent, un jour, dans
ce département rural en provenance du Maghreb ou
de l'île de La Réunion, arrachés à leur terre
natale. Ils furent ensuite rejoints par les
italiens venus travailler dans les carrières de
granite du Maupuy, et logés dans des
baraquements dans le quartier de Beausoleil.
Guéret était aussi considéré comme la ville
lumière pour les campagnards des alentours, où
du Pont à la Dauge, cette ville sautait à leurs
yeux.
Ce fut aussi le rappel de différents
événements que connu ce chef-lieu de
département, entre les rebondissements de la
libération entre juin et août 1944,
l'hébergement de De Gaulle à la Préfecture en
1964 ou la visite du président François
Mitterrand à l'initiative du député-maire
André Lejeune en 1982.
Autour d'une mise en scène originale mêlant
aussi bien le chant, la danse, l'art théâtral
et de la narration, la musique ou la vidéo,
c'est toute une salle qui a vibré, entre rires
et émotions, à ces souvenirs : du bébé dans
son landau à cette personne âgée ayant vécu
80 ans à Guéret, ayant vécue toutes les
transformations de cette ville-préfecture, ce
spectacle a toujours su trouver de l'écho dans
ce public, répondant à l'unisson aux acteurs de
la soirée.
« Non, je ne regrette rien », cette chanson
d'Edith Piaf a su trouver tout naturellement sa
place dans la trame de cette féerie historique,
que des projets de continuer à la faire vivre
mûrissent dans la tête de nos deux passionnés
et héros de la soirée : que ce soit l'édition
d'un petit livre ou la parution sur internet de
ces témoignages, rien n'est arrêté pour le
moment.
Infos plus : Retrouvez les photos de cette
soirée sur http://youtu.be/1ngOcqwgV68
Francois Jaumeau
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