Entrez
votre email :
__ABONNEMENT__
GRATUIT !
        
Ciquez-ici !
fil info
0ACCUEIL INDEX GENERAL00VILLES00INFO,,QUIZ,,VIRUS,,METEO,,TV-SAT-CINE,,ASTRO,,AJOUTER FAVORIS !,,CONTACTS SOUMETTRE UN SITE0
 
Accès correspondants de PRESSE
 
 
Les pages infos, cliquez ici !
Offre n°2
PAGE INFO "HUMANITAIRE & Droits de l'homme" + de liens dans Annuaire/Catégorie/Humanitaire
 

 
Notre adresse email pour ce service est : communiquedepresse@fil-info-france.com



De notre correspondante en Suisse, Cendrine HIRT

VOYAGE HUMANITAIRE AU CAMEROUN

Rencontre avec les enfants sourds de Yaoundé

- 25 avril 2004





Orthophoniste de profession, exerçant notamment auprès de personnes devenues-sourdes ou malentendantes, je soutiens une école spécialisée pour enfants sourds au Cameroun par l'intermédiaire de l'ONG française SOS Enfants sans frontières.

C'est ainsi que, depuis bientôt 2 ans, je parraine Marie-Thérèse, une petite fille sourde profonde, âgée de presque 9 ans, vivant à Yaoundé, scolarisée depuis plusieurs années à l'E.S.E.D.A (Ecole Spécialisée pour Enfants Déficients Auditifs). Parrainer un enfant permet de couvrir ses frais de scolarisation, ses fournitures scolaires, une partie des salaires des enseignants, l'équipement spécialisé et le suivi médical.

La situation des enfants sourds en Afrique est peu enviable. La majorité des écoles a été fondée par des pionniers qui ont souvent dû former eux-mêmes sur le terrain leurs assistants; les salaires que les écoles peuvent leur verser sont rarement à la hauteur de leur engagement, de leur bonne volonté et de la créativité dont ils doivent faire preuve pour pallier le manque de formation et de matériel. Les projets éducatifs de ces écoles se sont structurés à partir des besoins les plus urgents et des ressources locales. L'enseignement de la parole n'est pas aisée dans ces pays où n'existe généralement aucun orthophoniste. Les enfants sourds sont très rarement appareillés, ce qui est un problème crucial. Le problème du dépistage reste considérable. Les écoles elles-mêmes sont rarement équipées de matériel spécialisé. Dans certains centres, on trouve au mieux un audiomètre, parfois un petit amplificateur de table (pour des dizaines d'enfants), mais le plus souvent rien. Même le matériel pédagogique de base fait souvent défaut.

On relève néanmoins certains éléments tout à fait positifs: les équipes d'intervenants ont généralement une bonne connaissance des enfants sourds et de leurs modes de communication ainsi qu’une grande intuition pédagogique. Chaque école a su créer des progressions pédagogiques, des formations, des modes palliatifs de communication, etc. Le travail mené par ces écoles a donné espoir à des familles qui se rencontrent, se documentent, se mobilisent. Aux côtés des professionnels, ces familles ont déjà commencé à faire évoluer l'image des sourds dans la société et à faire entendre des pouvoirs locaux que les personnes sourdes ont à la fois des besoins à assumer et des potentialités à partager.

Sur une initiative personne, je prépare actuellement un voyage humanitaire sur place afin de rencontrer ma filleule mais également d'apporter du matériel éducatif et spécialisé pour équiper l'école et d'offrir une formation de perfectionnement aux enseignants de l'établissement.

Cette école a été ouverte en 1973 sur l'initiative d'une religieuse médecin, le Dr. Hélène Ressicaud, et n'accueillait alors que 7 enfants et quelques professeures spécialisées coopérantes françaises. A cette époque, aucune structure n'existait pour la prise en charge des personnes sourdes sur place. Dès 1985, une formation de professeur spécialisé pour déficients auditifs d'une durée de 3 ans a été mise sur pied pour de jeunes Camerounais bacheliers.

Actuellement, 204 élèves sont inscrits, répartis entre les 14 classes (allant de la maternelle à la 7ème année) et les 3 ateliers. Les enfants y bénéficient d'une formation scolaire et d'un apprentissage pratique (coupe et couture, sculpture, dessin, peinture et poterie, jardinage)

Les élèves de l'E.S.E.D.A bénéficient également d'un "perfectionnement de la parole". La rééducation de la parole se poursuit pendant toute la scolarité, en classe ou en salle d'audiophonologie. L'enseignement de la langue des signes est présent depuis quelques années pour permettre un juste équilibre avec l'oralisme.


De notre correspondante en Suisse, Cendrine Hirt, orthophoniste et enseignante en lecture labiale


 

Retour sommaire


Plus de liens :


L'espace Humanitaire
Centre des nouvelles de l'ONU à Genève : toute l'actualité de l'humanitaire et des droits de l'homme des Nations-Unies







ABONNEZ-VOUS GRATUITEMENT !

ENTREZ SIMPLEMENT
VOTRE EMAIL !

Abonnez-vous gratuitement !



Accès correspondants de PRESSE


 

 

 
LES PAGES "INFO" vous proposent les meilleurs sites de leurs catégories !
 
 
 


COPYRIGHT © 2003
www.fil-info-france.com