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-
- De
notre correspondant G.
H. BARRAU
En lannée 1789, le
peuple de France, a
installé un système
destiné à se protéger
des injustices.
Le système a été
doté, dune phrase
passe partout : NUL NEST
SENSE LIGNORER. Sa
mise en application na
pas été très facile
car à lépoque la
majorité du peuple avait
bien du mal à
déchiffrer un papier
collé au mur.
Cependant les choses sont
rentrées doucement dans
lordre car, ce quil
ne fallait pas ignorer
était encore en nombre
assez restreint.
Avec les années les
choses ont bien
changées, le petit
peuple a fait de
louableséfforts pour
déchiffrer ce quil
ne fallait pas ignorer,
il a même formé les
meilleurs dechiffreurs
pour travailler sans
relâche à mieux faire
connaitre le système.
Si celui-ci était sensé
mieux proteger le bon
peuple, aujourdhui,,
malgré une indéniable
érudition, a bien du mal
a satisfaire à la
fameuse phrase, car il y
a eut un tel travail
éffectué dans le
domaine, que les
meilleurs dechiffreurs
devenus des experts de
métier, ny
retrouvent plus leur
latin, dépassés par la
purée de pois quest
devenu leur outil de
travail.
Un nombre incommensurable
de choses à ne pas
ignorer envahissent les
bureaux, si bien que pour
faire leur devoir ils
sont obliges de jongler
avec des millions dinstructions,
dont les plus récentes
modifient, où ,vont
carrément à lencontre
des plus anciennes
toujours en application.
Complètement débordés
les experts ont perdus le
sourire, mais pour ne pas
perdre la face ils font
héroïquement leur
devoir en se gardant dinformer
le bon peuple du martyr
quils endurent et
par quel miracle ils
gardent la santé
jusqu'à lheure de
la retraite.
En 1789, et même jusqua
la période de notre
actif empereur, le
service de contrôle des
bienfaits etait réduit.
Apres sainte Helene il
fallut le quintupler.
Malheureusement le
contenu de la fameuse
phrase est devenue une
telle mélasse
indescriptible que la
chose sest
transformé en jongle
pour celui qui doit être
protégé.
Le spécialiste de
métier profite un
maximum de cette
situation pour faire
payer cher son assistance
au justiciable qui ne
sait pas jongler avec un
tel mélange de décrets
et contre décrets qui se
contredisent les uns les
autres.
De ce fait notre système
nest plus aimé
comme il létait en
1789.
Lorsqu un jugement
est rendu ce dernier, il
nest pas certain dêtre
désavoué par un
justifiable qui sarrangera
a trouver les moyens
financiers qui lui
permettront dobtenir
un appel au jugement
établi contre lui.
Si cela nest pas
suffisant avec beaucoup dargent
pour prestation dassistance
on trouvera dans la
mélasse de la chose un
moyen daller en
cour de cassation qui
saura trouver un vice de
forme à la première
procédure.
Le bon peuple se sent de
plus en plus fragile et
grogne contre ce système
de justice qui lui est
devenu financièrement
inaccessible, il ne
possède plus de moyen
pour faire respecter le
droit que lui confère la
République, son système
est devenu limage
de linjustice
alourdie par une
legiferomanie
paperassienne plus facile
a éfféctuer que le
nettoyage dune
modernisation. Vitale.
Il ny a plus que
les richissimes individus
qui peuvent dépenser une
fortune pour faire valoir
lidée quils
ont du droit privilège.
Le bon peuple est
chagriné par la perte de
son système de
protection, et angoisse
de constater que sa
mémoire devient
défaillante pour la
chose,ce qui, il le sait,
ne doit pas se
généraliser.
G. H. BARRAU
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