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Offre n° 1
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- De
notre correspondant Olivier
JENNEQUIN
24
Heures du Mans 2007 :
Audi s'impose à Peugeot - 29 juin
2007
Le duel Audi contre
Peugeot était à l’affiche
de cette 75ème édition
des 24 Heures du Mans, et
une chose est sûre, ce
duel a bel et bien eu
lieu avec la pluie en
arbitre.
Ils sont 54 à s’élancer
ce samedi à 15h
précise, il faudra
attendre quelques
secondes pour voir un
premier rebondissement,
Sébastien Bourdais, en
pole position avec sa
Peugeot n°8 se fait
surprendre au freinage de
Dunlop, et se fait passer
par Capello, auteur d’un
fantastique départ.
Les Audi s’installent
petit à petit en tête,
la n° 2 devant la n°1,
avec les deux Peugeot n°
8 et n° 7 derrière. Ce
début de course est donc
marqué par le rythme
d'enfer des Audi qui
semble être bien plus
rapide que les Peugeot,
un peu à la surprise
générale il faut bien
avouer.
La pluie fait une
première apparition,
accompagnée du Safety
Car suite à la sortie de
la Radical SR9. Une fois
la course relancée, les
Audi imposent leurs
rythmes, trop rapide pour
Rockenfeller à bord de l’Audi
n° 3 qui sort violemment
au Tertre Rouge,
détruisant le train
arrière de sa voiture.
Le coup est dur pour
Audi, encore plus dur à
avaler pour Alexandre
Prémat qui n’aura
pas eu le loisir de
prendre le volant en
course de sa R10 TDI. Le
Safety Car effectue
plusieurs autres sorties,
la pluie qui tombe sur
une partie du circuit et
pas sur d’autres
engendre de nombreuses
neutralisations.
A ce petit jeu, les
pilotes Pescarolo jouent
les troubles fête, La
numéro 16 de Collard
pointant un moment à la
seconde place derrière l’Audi
n° 2 et devant les deux
Peugeot. A l’abord
de la nuit, une chose est
clair, Audi a bien caché
son jeu et tout est
possible !
La Lola Judd n° 15
décide de réchauffer un
peu l’atmosphère
dans les stands, un
incendie se déclarant
lors de l’arrêt de
Stefan Mucke,
heureusement sans
gravité, la voiture
pouvant repartir.
Première alerte chez
Peugeot à 20H lorsqu’une
fumée blanche
inquiétante s’échappe
de l’arrière droit
de la voiture n° 8,
Sarrazin ramène
prudemment la voiture aux
stands où les roulements
de roues seront changés.
Frayeur pour l’Audi
n°1 lorsque Werner
touche une Corvette à l’abord
de la chicane Dunlop, la
Corvette passe par le
gravier, et l’Audi
doit repasser aux stands
pour réparer la
carrosserie à l’arrière
gauche. Une preuve de
plus du rythme élevé qu’impose
Audi.
La nuit confirme que les
Peugeot marquent le pas
par rapport aux Audi, La
n°2 mène avec 3 tours d’avance
sur la n° 1, seul Romain
Dumas sur sa Pescarolo
tourne dans les même
temps.
Petite inquiétude au
petit matin, quand l’Audi
n° 1 rentre a son stand
pour une surchauffe, il
suffira aux mécaniciens
d’enlever un gros
caillou venu se mettre
dans une des entrée d’air.
Le soleil se lève avec l’Audi
n° 2 devant l’Audi
n° 1 et les Peugeot n°
7 et n° 8.
Coup de théâtre à 7h34
pour l’Audi de
tête, à l’abord d’Indianapolis,
Capello perd sa roue
arrière gauche (la même
qui avait été remise au
stand après avoir posé
la voiture) avant d’effectuer
un 360° et de terminer
sa course de face dans
les pneus, si le pilote s’en
sort, ce n’est pas
le cas de la voiture, il
n’y a désormais
plus qu’une Audi en
piste, mais en tête…
La Peugeot n° 7 est
désormais à 5 tours et
la n° 8 à 8 tours de l’Audi
n° 1 qui hérite de la
tête de la course. La
fin de course s’annonce
passionnante, surtout que
la pluie doit faire sa
ré-apparition avant l’arrivée,
une arrivée que ne verra
pas la Peugeot n° 7,
arrêtée à son stand à
2 heures de l’arrivée,
un problème moteur la
contraint à l'abandon.
A 1h de l’arrivée,
c’est le déluge sur
le circuit, le Safety Car
fait une nouvelle
apparition, et il reste
moins de 10 minutes
lorsque celui-ci s’efface
pour laisser les voitures
effectuer un dernier
sprint. Il s’agit
alors pour tous les
concurrents de ne pas se
faire piéger.
Un piège dans lequel ne
tombera pas la dernière
Audi survivante de
Biela/Pirro/Werner, qui
franchit la ligne d’arrivée
en grand vainqueur, elle
devance la Peugeot n° 8
de Bourdais/Sarrazin/Lamy
et la Pescarolo n° 16 de
Collard/Bouillion/Dumas.
Le rythme imposé d’entrée
par Audi a bien failli
lui être fatal, mais il
était nécessaire pour
devancer les Peugeot, et
comme on pouvait l’espérer,
l’équipe Pescarolo
a su profiter des aléas
de la course pour monter
sur un superbe podium.
Peugeot est venu cette
année pour voir, en 2008
elle voudra vaincre, Audi
est prévenu...
Olivier JENNEQUIN
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