9 janvier 1997 : La justice ordonne l'arrestation de dirigeants syndicaux à l'origine des grèves qui paralysent le pays et délivre des mandats d'amener. Un ouvrier de Hyundaï, premier constructeur automobile sud-coréen, s'est immolé par le feu pour protester contre la nouvelle loi sur le travail.

15 janvier 1997 : Grève générale pour protester contre la nouvelle loi sur le travail.

17 janvier 1997 : Le gouvernement est prêt à ouvrir des négociations avec les syndicats mais ne veut pas réviser la loi sur la nouvelle législation du travail.

25 janvier 1997 : Après la suspension des mandats d'amener émis à leur encontre à l'issue des grèves qui paralysent le pays, les responsables syndicaux ont quitté la cathédrale de Myongdong dans le centre de Séoul où ils s'étaient réfugiés depuis un mois.

14 février 1997 : Après la défection d'un haut responsable nord-coréen réfugié au consulat sud-coréen à Pékin, des négociations ont eu lieu entre Séoul et Pékin pour tenter de trouver une issue. Un journal de Séoul a publié une interview de ce haut dignitaire : il a fui son pays pour "protester contre la politique démentielle de Pyongyang qui affame son peuple".

15 février 1997 : Une vingtaine de responsables nord-coréens sont arrivés à Pékin pour empêcher le transfuge de partir pour Séoul.

17 février 1997 : Un transfuge nord-coréen passé au sud en 1972 a été abattu hier soir près de Séoul. Il est cliniquement mort. La police a été déployée dans tout le pays.

25 février 1997 : Le président a, lors d'un discours télévisé, présenté ses excuses à la nation à la suite du scandale Ambo. Des prêts sans garantie ont été accordés contre des pots-de-vin entraînant la faillite de plusieurs filiales de cette société.

26 février 1997 : Après le scandale Ambo qui a éclaboussé plusieurs hauts responsables, le gouvernement a présenté sa démission pour la 2ème fois en un mois.

10 mars 1997 : Le parlement a voté une nouvelle loi sur le travail qui mécontente les patrons. Par rapport à l'ancien texte, elle maintient la possibilité de changer les horaires de travail pouvant aller jusqu'à 12 heures par jour, l'interdiction de créer un deuxième syndicat sur les lieux de production et le refus de payer les heures de grève. Elle autorise la création de syndicats interprofessionnels et le licenciement collectif en cas de difficultés pour l'entreprise.

21 mars 1997 : Le fils du président Kim Young Sam a été officiellement impliqué dans le scandale Ambo. Il aurait touché 226 millions de dollars de ce groupe. En contrepartie, il permettait, grâce à sa position, l'attribution de hauts postes dans la fonction publique à certaines personnalités.

2 avril 1997 : La Corée du Sud est devenue le 98ème signataire de la conférence internationale de Ramsar, créée en 1971 à Ramsar en Iran, sur la protection des marais et la préservation de la faune et de la flore très riches en ces lieux.

5 avril 1997 : Journée nationale de l'arbre. A cette occasion le gouvernement a lancé un vaste projet de reforestation et de préservation de la forêt contre la pollution, les insectes et les incendies afin que le nombre d'arbres au m2 rejoigne le niveau des Etats-Unis en 2010, et celui du Japon en 2040. Rappelons que le reboisement a été multiplié par 4 en 20 ans, passant de 74 million de m2 en 1973 à 295 en 1994. La forêt couvre les 2/3 du territoire et rapporte 30 milliards de dollars par an.

12 mai 1997 : Pour la première fois, des "boat people" nord-coréens ont été repêchés dans le port d'Inchon à l'ouest de Séoul. Ils ont quitté leur pays ravagé par la famine.

3 décembre 1997 : Le FMI accorde un crédit de 55 milliards de dollars pour faire face à la grave crise financière qui frappe le pays.

19 décembre 1997 : Le FMI a accordé un nouveau prêt de 3,6 milliards de dollars suite aux efforts fournis par ce pays pour tenter de sortir de la crise financière qui touche l'Asie du Sud-Est.

19 décembre 1997 : Le chef de l'opposition, Kim Dae Jung, a été élu président avec 40,3 % des suffrages contre 38,7 % au candidat de la majorité.

22 décembre 1997 : Le président Kim Young Sam amnistie deux de ses prédécesseurs, Chun Doo Wan et Roh Tae Woo, condamnés en août 1996 pour mutinerie, trahison et corruption, pour "mieux faire face à la crise actuelle". Ils seront libres dès lundi.

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