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Vendredi 2 janvier 2004 : Selon l'agence de presse égyptienne MENA, le président Hosni Moubarak a déclaré jeudi, lors d'une interview à la télévision nationale, mettant ainsi un terme définitif aux rumeurs, que son fils cadet, Gamal (40 ans), "ne lui succèderait pas à la tête de l'Etat" ajoutant "c'est absurde (...) L'Egypte est une république. Il n'y a pas de transmission héréditaire du pouvoir. Si cela est arrivé dans certains pays, cela n'arrivera pas en Egypte".

Lundi 5 janvier 2004 : Un avion charter égyptien Boeing 737 de la compagnie privée Flash Airlines s'est abîmé en mer Rouge samedi peu après son décollage de Charm El Cheikh. Les 148 occupants de l'avion ont péri. 133 Français figurent parmi les victimes. Le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Maher a affirmé que la catastrophe "n'est pas liée à un quelconque acte terroriste" et privilégie la thèse de l'accident. L'épave giserait à entre 150 et 1 000 mètres de profondeur dans une mer connue également pour ses forts courants. Les équipes de secours françaises et égyptiennes ont mené des recherches dimanche au large de Charm el-Cheikh, où 60 restes de corps des 148 victimes, en majorité françaises, ont été retirés de la mer. Notons la disparition du directeur de la publication de droit, "Revue de l'arbitrage", Philippe Fouchard, 66 ans, son épouse, ses enfants et ses petits-enfants partis en famille à onze à Charm-el-Sheikh. Ce drame intervient après que le ministre de l'intérieur français, en charge de la lutte contre le terrorisme, Nicolas Sarkozy, ait passé une semaine de vacances en Egypte à l'issu de laquelle il s'est entretenu avec l'imam d'al-Azhar, cheikh Mohamed Sayyed Tantaoui, plus haute autorité de l'Islam sunnite sur le port du voile islamique en France. Enfin, selon l'Agence Télégraphique Suisse (ATS), l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC) avait interdit de survol (la Suisse) la compagnie égyptienne Flash Airlines en octobre 2002 pour "infraction aux normes internationales minimales" après avoir constaté "d'importants manquements" constituant "un danger pour la sécurité aérienne". Curieusement la compagnie n'a plus demandé d'autorisation pour la Suisse, sauf en catastrophe, pour un atterrissage d'urgence à Genève en raison de "mauvaises conditions atmosphériques à Paris".

Mardi 6 janvier 2004 : Les opérations de recherches des corps des 148 victimes dont 133 Français et des débris de l'avion se poursuivent en mer Rouge après le crash d'un Boeing 737 à son décollage de Charm El Cheikh. Une des boîtes noires de l'appareil aurait émis un signal. Les équipes sur place ignorent à quelle profondeur elle se trouve. Les autorités égyptiennes et françaises ont exclu tout attentat avant même que les premières expertises aient débutés et après qu'un correspondant anonyme ait annoncé auprès d'une agence de presse internationale au Caire qu'un "groupe islamiste "disciple de la vérité" jusque là inconnu et basé au Yémen était à l'origine du crash de l'appareil.

Jeudi 8 janvier 2004 : Les familles des victimes du crash du Boeing 737 de la compagnie Flash Airlines sont arrivées mercredi à Charm El Cheikh pour rendre hommage aux disparus au cours de deux cérémonies, une terrestre et l'autre maritime. Les autorités égyptiennes ont annoncé l'édification d'une stèle en hommage aux 148 disparus. Le ministre français des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, et le président égyptien Hosni Moubarak, étaient présents à cet hommage. Le président français Jacques Chirac a accompagné les familles à l'aéroport d'Orly pour "témoigner la solidarité de la Nation toute entière". ** La deuxième boîte noire de l'appareil a émis des signaux. Les deux boîtes ne peuvent pas être récupérées dans l'immédiat. Elles gisent à près de 1 000 mètres de profondeur. Du matériel français plus performant est attendu dans les prochains jours en Mer Rouge.

Vendredi 9 janvier 2004 : Les familles des victimes du crash du Boeing 737 de la compagnie Flash Airlines ont assisté jeudi à Charm El Cheikh à deux cérémonies, une terrestre et l'autre maritime en hommage aux 148 disparus. Le ministre français des Affaires étrangères, Dominique de Villepin était présent. Le président égyptien Hosni Moubarak était représenté par son épouse.

Samedi 10 janvier 2004 : Dans l'attente d'un matériel français plus sophistiqué capable d'atteindre les deux boîtes noires (échouées à quelque 1 000 mètres de profondeur) de l'appareil de la compagnie Flash Airlines qui s'est écrasé en Mer Rouge après son décollage de Charm El Cheikh le 3 janvier faisant 148 victimes, le ministre de l'Aviation civile Ahmed Chafik a exclu "totalement la possibilité d'un acte hostile ou terroriste. Il s'agit à cent pour cent d'une panne technique". Un groupe islamiste jusque là inconnu, Ansar el-Haq (Disciples de la Vérité), avait revendiqué lundi dans un appel téléphonique à l'AFP au Caire un "attentat" contre le Boeing 737. ** Le "Guide suprême" des Frères Musulmans, Maamoun Hodeiby, 83 ans, est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi de maladie. Mohammad Hilal, 84 ans, le doyen d'âge, a été nommé à titre intérimaire à la tête du mouvement. Interdits depuis 1954 en Egypte, mais tolérés, Les Frères Musulmans prônent l'instauration d'un Etat islamique, tout en rejetant la violence.

Mercredi 14 janvier 2004 : Le robot français "Scorpio 2000" de France Télécom Marine est arrivé à Charm el Cheikh. Il devrait plonger dans la nuit de mardi à mercredi en Mer Rouge pour tenter de remonter les deux boîtes noires du Boeing 737 de la compagnie charter Flash Airlines qui s'est écrasé le 3 janvier dernier causant la mort de ses 148 passagers. ** Le roi du Maroc Mohamed VI est arrivé mardi au Caire pour une visite de 48 heures. Le retour à la souveraineté irakienne et le dossier israélo-palestinien seront les deux principaux sujets abordés lors de la rencontre entre le président Hosni Moubarak et le roi marocain ainsi que la relance économique entre les deux pays.

Samedi 17 janvier 2004 : Le robot français "Scorpio 2000" de France Télécom Marine a récupéré vendredi l'un des deux enregistreurs de vol du Boeing 737 égyptien qui s'est écrasé en Mer Rouge le 3 janvier faisant 148 morts dont 133 Français. Les enquêteurs espèrent ainsi découvrir pourquoi l'avion s'est écrasé peu après son décollage de Charm El Cheikh.

Lundi 19 janvier 2004 : Le robot sous-marin "Scorpio 2000" de France Télécom Marine a réussi à récupérer les deux boîtes noires du Boeing 737 de Flash Airlines qui s'est écrasé en Mer Rouge le 3 janvier dernier faisant 144 victimes. Les causes du crash du Boeing pourront peut-être être élucidées par les enquêteurs égyptiens.

Mercredi 21 janvier 2004 : Après la récupération ce week-end des deux enregistreurs de vol du Boeing 737 de la compagnie Flash Airlines qui s'est écrasé en mer Rouge le 3 janvier 2004 faisant 148 victimes dont 133 Français, les enquêteurs égyptiens et français ont affirmé mardi que "les analyses préliminaires des deux boîtes noires excluent la possibilité de tout implication criminelle dans l'accident" ajoutant que la catastrophe est due à "une défaillance technique ou à une erreur humaine ou les deux".

Jeudi 22 janvier 2004 : Selon un responsable de l'aviation civile égyptienne sous couvert d'anonymat, et après les premières transcriptions des deux boîtes noires du Boeing 737 qui s'est écrasé en Mer Rouge le 3 janvier dernier, la catastrophe serait due à une erreur du pilote.

Samedi 24 janvier 2004 : Les pluies et les tempêtes de sable qui ont frappé le pays ont obligé les autorités à fermer 6 des 8 aéroports égyptiens. 13 personnes ont trouvé la mort. Le canal de Suez a été fermé momentanément.

Mardi 27 janvier 2004 :Selon l'agence égyptienne de presse MENA, un immeuble d'une dizaine d'étages s'est effrondré lundi soir au Caire à la suite d'un incendie aux étages inférieurs faisant 1 mort et une trentaine de blessés selon un premier bilan provisoire.

Jeudi 29 janvier 2004 : Le responsable égyptien de la Commission d'enquête sur le crash le 3 janvier 2004 du Boeing 737 de la compagnie Flash Airlines faisant 148 morts, a indiqué mercredi "qu'il y a des contradictions entre le vol du Boeing et les boîtes noires".

Jeudi 12 février 2004 : Plusieurs milliers d'étudiants ont manifesté mercredi au Caire pour dénoncer le projet de loi français, adopté mardi par 494 voix pour et 36 contre, interdisant les "signes religieux ostensibles à l'école" et notamment le port du voile islamique. Selon les manifestants, cette " loi sur la laïcité viole les principes de liberté et d'égalité qui sont la devise de la France".

Mercredi 18 février 2004 : Plusieurs milliers d'étudiants du campus Kafr el-Sheikh de l'université de Tanta, dans le nord du pays, ont manifesté mardi pour protester contre la loi française interdisant les signes religieux ostensibles dans les établissements scolaires publics.

Mardi 24 février 2004 : Plusieurs milliers d'étudiants de l'université islamique Al Azhar au Caire ont manifesté lundi contre la loi française visant à interdire tout signe religieux ostensible dans les établissements scolaires français et notamment le port du voile islamique.

Mercredi 25 février 2004 : Sous la pression européenne et surtout américaine, le président Hosni Moubarak a annoncé lundi l'abrogation d'une disposition pénale très controversée par les journalistes et leurs syndicats qui permet leur emprisonnement pour des délits de presse précisant qu'un "projet de loi en ce sens" sera soumis prochainement à l'Assemblée du Peuple (Parlement), qui remplacera la loi actuellement en vigueur.

Jeudi 4 mars 2004 : Le ministre de la Jeunesse, Ali Eddine Hilal, a annoncé mercredi que le Conseil d'administration de l'Union égyptienne de football a présenté mercredi une démission collective à la suite de l'échec de sa formation à franchir le premier tour de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN-2004), qui s'est tenue en Tunisie.

Mardi 9 mars 2004 : Selon l'agence officielle de presse MENA, la police a procédé à l'arrestation d'un libraire et de son fournisseur en autocollants pour "'atteinte à l'image du pays". Ils avaient procédé à la distribution d'autocollants se moquant de la circulation automobile. Tous les autocollants, de la taille d'une main, ont été saisis.

Vendredi 12 mars 2004 : Le président Hosni Moubarak a reçu jeudi au Caire le chef de la diplomatie israélienne Sylvan Shalom qui a qualifié cette entrevue de "bonne réunion". L'Egypte s'est dite prête à assurer la sécurité de sa frontière avec la Bande de Gaza en cas de retrait israélien des territoires palestiniens.

Mardi 23 mars 2004 : Des représentants du Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, ONU, Russie et Union européenne) se sont réunis lundi au Caire. Cette réunion prévue depuis une dizaine de jours devait porter sur la perspective d'une reprise des négociations de paix entre les Palestiniens et les Israéliens. L'assassinat du Cheikh Yassine a changé l'ordre du jour. Les journalistes ont été interdits à cette réunion.

Jeudi 25 mars 2004 : Pour le troisième jour consécutif des étudiants ont manifesté contre la mort du Cheikh Yassine.

Vendredi 26 mars 2004 : Des centaines d'étudiants de l'Université du Caire ont manifesté jeudi contre les Etats-Unis et Israël scandant des slogans hostiles tels que "Bush est l'ennemi de Dieu", "A bas Israël" ou "La Palestine et l'Irak : même cause". Ils ont essayé de sortir du campus mais ont été arrêtés par la police anti-émeute qui s'était déployée en force autour du campus. Rappelons que les manifestations de rue sont interdites en Egypte en vertu de l'état d'urgence en vigueur depuis plus de 20 ans. Les manifestants ont distribué des tracts dénonçant l'assassinat du chef spirituel du mouvement Hamas, cheikh Ahmad Yassine et accusant "les dirigeants arabes de complicité dans cet assassinat parce qu'ils ont renoncé à récupérer la mosquée d'Al-Aqsa et Jérusalem".

Lundi 29 mars 2004 : Après l'annulation du sommet de la Ligue arabe, les services de la Présidence ont exprimé dans un communiqué dimanche leur "surprise et leur regret" suite à une décision "étrangère aux règles adoptées par les souverains et les chefs d'Etats arabes selon lesquelles le sommet doit être convoqué annuellement en mars pour faire face aux responsabilités et aux défis de notre nation arabe" ajoutant "l'Egypte accueillera la convocation du sommet dans le pays du siège de la Ligue (l'Egypte) au moment le plus proche possible sur lequel un accord peut être trouvé."

Mardi 30 mars 2004 : Après l'annulation du Sommet de la Ligue arabe qui devait s'ouvrir lundi à Tunis, et qui a provoqué la colère de la plupart des pays arabes qui ne comprennent pas cette décision, le secrétaire général de la Ligue, Amr Moussa, a déclaré lundi que le sommet se tiendra dans un délai de 5 à 7 semaines, sans toutefois indiquer dans quelle ville il aura lieu.

Mardi 13 avril 2004 : Le gouvernement a décidé de réinstaurer la carte d'approvisionnement, abandonnée il y a 15 ans, pour tenter de juguler la hausse des prix. La "carte d'approvisionnement" permet aux personnes ayant un faible revenu d'acheter des produits de base à un prix subventionné par l'Etat, nettement inférieur au prix de marché et fixe. La "carte d'approvisionnement" permet aux faibles revenus d'acheter des produits de base à un prix subventionné par l'Etat, nettement inférieur au prix de marché et fixe. Les observateurs économiques estiment que cette mesure est inadéquate car elle va retarder la mise en place d'une économie de marché et ne peut à elle seule empêcher une hausse des prix des produits de nécessité courante. Ils prônent une augmentation des salaires les plus bas, en particulier ceux des fonctionnaires, et l'instauration d'un salaire minimum garanti dans le secteur privé. Les experts du gouvernement ont rejeté cette proposition qui, selon eux, provoquerait une poussée de l'inflation alors que les salaires de la fonction publique, en sureffectif, représentent déjà 42,5 milliards de Livres égyptiennes, soit 6,8 milliards de dollars, de dépenses budgétaires. La dette intérieure cumulée devrait ainsi atteindre 440 milliards de livres égyptiennes soit 70 milliards de dollars au cours de l'année financière 2004-05, soit 108 % du Produit intérieur brut (PIB).

Lundi 26 avril 2004 : Lors d'un discours à l'occasion de la célébration du 25ème anniversaire du retrait israélien du Mont Sinaï, le président Hosni Moubarak a critiqué la décision de Washington de soutenir le plan de retrait israélien unilatéral de la Bande de Gaza élaboré par le premier ministre Ariel Sharon. Il a appelé l'Union européenne à se mobiliser pour sauver "la feuille de route". Il a également déclaré que "l'occupation de l'Irak est injustifiée". Le premier ministre palestinien, Ahmed Qoreï, en visite au Caire, a indiqué que l'Autorité Nationale Palestinienne rejetait tout changement sur les questions en suspens telles que Jérusalem, le retour des réfugiés ou les frontières.

Vendredi 30 avril 2004 : La Cour criminelle du Caire a condamné mercredi 25 personnes à des peines de prison allant de 1 à 20 ans pour "trafic d'antiquités". Le principal accusé, Tarek Souissi, homme d'affaires et haut responsable du Parti national démocrate (PND, au pouvoir), chef de ce réseau de 25 personnes, a été condamné à 35 ans de prison pour "avoir volé, caché et fait sortir en contrebande des antiquités, versé des pots-de-vin et falsifié des documents". Un haut responsable des douanes égyptiennes a été condamné à 20 ans de prison, alors que 18 accusés, dont 9 étrangers de nationalité suisse, allemande, kenyane et libanaise, ont été condamnés à 15 ans de prison et 6 autres à des peines allant de un à 12 ans de prison. Les 9 étrangers et 4 des Egyptiens ont été condamnés par contumace.

Mardi 4 mai 2004 : Dans un communiqué rendu public lundi au Caire, l'Organisation arabe des Droits de l'Homme (OADH) a appelé les Nations Unies à envoyer d'urgence en Irak une commission internationale indépendante et neutre pour enquêter sur les tortures exercées par les forces de la coalition sur des prisonniers irakiens et à sanctionner sévèrement les responsables de ces actes ignobles.

Mercredi 5 mai 2004 : 3 journalistes de la télévision publique ont été interdites d'antenne pour avoir refusé d'ôter leur voile avant d'apparaître à la télévision.

Lundi 10 mai 2004 : Les ministres des Affaires étrangères de 22 pays de la Ligue Arabe ont débuté samedi une réunion de 3 jours au Caire pour préparer un sommet de la Ligue arabe qui devrait rassembler, à une date encore non définie officiellement, leurs chefs d'Etat et de gouvernement. Les chefs de la diplomatie arabes doivent discuter d'une initiative du Yémen , qui vise à remplacer les troupes sous commandement américain en Irak par une force multinationale sous l'égide de l'ONU et de la Ligue arabe. Il ne prévoit aucun déploiement de troupes arabes en Irak.

Mercredi 19 mai 2004 : Le tribunal administratif du Caire a ordonné la remise en liberté de Tarek el Zoumour, qui a purgé l'intégralité de sa peine de 22 ans de prison pour son rôle dans l'assassinat du président égyptien Anouar el Sadate en octobre 1981. Il ne figurait pas parmi le groupe de 4 personnes qui ont ouvert le feu sur la tribune officielle.

Mardi 8 juin 2004 : Le ministre israélien des affaires étrangères, Sylvan Shalom, est au Caire pour des entretiens avec le président Hosni Moubarak portant sur le retrait unilatéral de la Bande de Gaza par Israël. Le Caire serait prêt à renforcer son dispositif policier à la frontière avec Israël pour mettre un terme "au trafic d'armes" vers la Bande de Gaza. Le Caire s'est dit également prêt à assurer la restructuration et la formation des forces de sécurité palestinienne.

Jeudi 17 juin 2004 : Le premier ministre palestinien Ahmed Qoreï est arrivé au Caire où il va demander l'aide de l'Egypte dans le cadre du retrait unilatéral israélien de la Bande de Gaza.

Lundi 21 juin 2004 : Le ministre français des Affaires étrangères Michel Barnier a entamé dimanche sa première tournée officielle au Proche-Orient, en Egypte et Jordanie, puis dans les Territoires palestiniens, et prépare une visite en Israël. Il "réitèrera la volonté de la France, comme de l’Union européenne, de rechercher des solutions pour sortir de l’impasse dans laquelle se trouve le processus de paix israélo-palestinien" et "rappellera son attachement à la feuille de route (plan de paix du quartette : Etats-Unis, Union européenne, Russie, ONU) et évoquera l’opportunité que peut constituer à cet égard la perspective du retrait israélien de Gaza, auquel l’Egypte apporte une contribution importante".

Mardi 22 juin 2004 : Le ministre français des Affaires étrangères Michel Barnier, a été reçu lundi au Caire par son homologue égyptien, Ahmed Maher. Michel Barnier a tenu à "réitérer le soutien de la France au retrait israélien de la Bande de Gaza, élément principal d'une reprise du processus de paix au Proche-Orient dans le cadre de la Feuille de route" ajoutant que "Paris était prêt à maintenir les contacts avec Palestiniens et Israéliens et à soutenir la position égyptienne dans le processus". L'Egypte devrait envoyer dans les prochaines semaines 150 experts chargés de restructurer les forces de sécurité palestiniennes appelées à administrer la Bande de Gaza après le retrait israélien.

Jeudi 24 juin 2004 : En visite au Caire dans le cadre du projet de retrait israélien de la Bande de Gaza, le sous-secrétaire d'Etat américain Williams Burns a estimé mercredi que le plan de désengagement israélien de la Bande de Gaza constituait un pas vers l'application de la "Feuille de route" élaborée par le Quartet (Etats-Unis, Russie, ONU, Union Européenne). William Burns doit participer jeudi dans la station balnéaire de Taba à une réunion du Quartet, destinée à élaborer un "plan pour la construction économique à Gaza, avant et après le retrait israélien".

Vendredi 25 juin 2004 : Le Quartet (Etats-Unis, Russie, ONU, Union Européenne) à l'origine du plan de paix "Feuille de route" s'est réuni jeudi à Taba, station balnéaire à la frontière avec Israël pour discuter du plan de retrait israélien de la Bande de Gaza et du rôle que doit jouer l'Egypte au niveau sécuritaire après ce retrait prévu officiellement par Israël pour septembre 2005. Le plan égyptien baptisé "Eclat céleste" comporte 5 étapes : août 2004 : le président palestinien Yasser Arafat doit réorganiser ses services de sécurité sous 3 commandements et en confier la responsabilité à son premier ministre ; en septembre, plusieurs dizaines d'officiers palestiniens vont effectuer des stages de formation sécuritaire en Egypte ; en octobre : tenue d'une réunion quadripartite (Palestiniens, Israéliens, Américains et Egyptiens) ; en décembre, retour des officiers palestiniens formés ; février 2005 : désarmement de tous les mouvements de résistance palestiniens ; septembre 2005 : retrait complet israélien de la bande de Gaza.

Samedi 10 juillet 2004 : Après la démission vendredi soir du premier ministre Atef Obeid, en poste depuis le 5 octobre 1999, et des 32 ministres qui formaient son gouvernement, la Télévision nationale a annoncé que le président Hosni Moubarak a demandé à Ahmed Nazief, 52 ans, ministre sortant des Communications et de l'Information, de former un nouveau gouvernement.

Jeudi 15 juillet 2004 : Le président Hosni Moubarak a investi mercredi un nouveau gouvernement en présence du Premier ministre Ahmed Nazief et des 34 ministres de la nouvelle équipe. Le Premier ministre a indiqué que ses ministres avaient 2 mois pour élaborer un programme de lutte contre la hausse des prix, la pauvreté, la croissance démographique et le déficit, problèmes jugés prioritaires par le président Mourabak.

Jeudi 22 juillet 2004 : Le premier ministre irakien Iyad Allaoui est arrivé au Caire mercredi où il a participé à la 6ème réunion des pays riverains de l'Irak en compagnie également de l'ONU et de l'Union européenne UE. Il a demandé la sécurité et la surveillance des frontières et demande une Charte de bon voisinage. La relève des troupes de la coalition par des soldats arabes a été évoquée. Certains pays comme l'Egypte y sont cependant opposés. Rappelons qu'avec 2,1 milliards de dollars par an, l'Egypte est le deuxième pays au monde à bénéficier de l'aide américaine après Israël.

Lundi 9 août 2004 : Lors d'une réunion extraordinaire samedi au Caire, les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe ont demandé l'extension du délai de 30 jours, accordé par le Conseil de sécurité de l'ONU au Soudan le 30 juillet, pour résoudre la crise du Darfour et éviter un engagement international au Soudan qui risque "de transformer la crise en situation explosive". Le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit a souhaité avant la réunion une prolongation à 90 ou 120 jours de ce délai.

Mercredi 18 août 2004 : En visite au Caire, Mohamed ElBaradei, directeur de l'Agence Internationale à l'Energie Atomique (AIEA) a annoncé la tenue en janvier 2005 à Vienne d'un forum pour la création de zones dénucléarisées dans le monde, notamment au Proche-Orient, ajoutant que "l'AIEA est prête à envoyer des missions d'observation en Egypte et en Jordanie pour détecter d'éventuelles radiations nucléaires en provenance d'Israël". Depuis plusieurs semaines, la presse arabe fait état de crainte d'une contamination radioactive venant de la centrale nucléaire israélienne de Dimona, dans le désert du Néguev (sud) et des dangers, pour les pays de la région, de l'enfouissement par Israël, selon eux, de déchets nucléaires en territoire palestinien dans la bande de Gaza. Israël refuse de discuter des questions de sécurité régionale liées à son activité nucléaire, avant la conclusion d'un accord de paix global avec ses voisins arabes. Plus de détails : A LIRE : Israel and the Bomb d'Avner Cohen. Plus de liens : L'arsenal nucléaire d'Israël jamais contrôlé : une menace nucléaire globale ; Israël et l'arme nucléaire ; Israël : armes secrètes ; Israël sommé de signer le Traité de non-prolifération nucléaire ; Arsenal nucléaire d'Israël en 2002 (données du SIPRI Stockholm International Peace Research Institute) ; Mordechaï Vanunu prisonnier d'opinion détenu en Israël depuis 18 ans ; Le cas Mordechaï Vanunu.

Mardi 24 août 2004 : La Ligue des Pays Arabes a décidé de tenir mercredi au Caire une réunion extraordinaire portant sur le sort des prisonniers palestiniens en grève de la faim depuis le 15 août 2004 dans les prisons israéliennes pour protester contre leurs conditions de détention et demander des améliorations.

Jeudi 26 août 2004 : La Ligue Arabe a annoncé à l'issue d'une session extraordinaire qui s'est tenue mercredi au Caire qu'elle allait demander une réunion extraordinaire de la Commission Internationale des droits de l'homme de l'ONU pour étudier la situation des détenus palestiniens en Israël en grève de la faim depuis le 15 août 2004 pour exiger l'amélioration de leurs conditions de détention. La Ligue Arabe a dénoncé "les pratiques racistes d'Israël qui contredisent les plus simples règles humanitaires ainsi que les conventions et lois internationales" et salué "la résistance et le courage des prisonniers palestiniens et arabes en Israël".

Mardi 31 août 2004 : En déplacement au Caire, le ministre français des Affaires étrangères, Michel Barnier, n'a pas exclu de se déplacer lui-même en Irak pour obtenir la libération des 2 journalistes français, Christian Chesnot et Georges Malbrunot, disparus le 20 août 2004 et otages d'un mouvement islamiste "l'Armée islamique en Irak". Dans une conférence à l'ambassade de France, le ministre français a appelé à "leur libération, au nom des principes d'humanité et de respect de l'être humain qui sont au coeur même du message de l'islam et de la pratique religieuse des musulmans. L'islam est une religion de paix et de tolérance. Il respecte la vie humaine" ajoutant "Notre République assure l'égalité et la protection de toutes les religions dans le cadre de notre loi commune. Et l'islam est aujourd'hui la deuxième religion de France et 5 millions de musulmans y pratiquent librement, pleinement leur religion. La France a toujours récusé la vision d'un choc entre l'Occident et l'islam. Elle défend, en Irak, en Palestine, au Proche et au Moyen-Orient et partout dans le monde, la justice et la dignité des peuples. Elle est "à l'avant-garde de la défense du droit international. Partout, elle défend et défendra la souveraineté des peuples."

Mardi 7 septembre 2004 : Ouverture dimanche au Caire des travaux de la 74e session du Conseil économique et social de la Ligue arabe au niveau des délégués permanents et des représentants des organisations et instances de l'action arabe commune. L'ordre du jour a été présenté et vise à établir une action arabe commune dans les domaines économique et social, en particulier les développements de la grande zone arabe de libre-échange.

Mercredi 15 septembre 2004 : La 122e session ordinaire des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe s'est ouverte mardi au Caire. Cette réunion portera essentiellement sur la situation régionale, en particulier en Irak, en Palestine et au Liban. Selon le projet de résolution de la réunion, les ministres devraient "dénoncer toutes les formes de terrorisme en Irak ciblant les civils, policiers, forces de sécurité et journalistes, ainsi que les organisations humanitaires et religieuses, qui apportent leur aide au peuple irakien, et les missions diplomatiques". Le conseil ministériel de la Ligue devrait aussi appeler les pays arabes à rétablir leurs relations diplomatiques à leur niveau d'avant la guerre irakienne (mars 2003), "afin de consolider les efforts politiques déployés par le gouvernement intérimaire irakien".

Vendredi 24 septembre 2004 : Plusieurs partis d'opposition, Al-Wafd, Al-Tagammou (marxiste) et le Parti nassérien, ont demandé la levée de l'état d'urgence imposé dans le pays depuis l'assassinat du président Anouar El Sadate (Prix Nobel de la Paix 1978 conjointement avec l'Israélien Menachem Begin) le 6 octobre 1981 et l'instauration d'un régime parlementaire. L'état d'urgence accorde au chef de l'Etat des pouvoirs de gouverneur militaire, autorise l'internement administratif et limite les activités des partis politiques et des syndicats. ** 6 condamnés à mort appartenant à la même famille accusés d'avoir participé à une vendetta dans le sud du pays, ont été exécutés mardi par pendaison.

Lundi 27 septembre 2004 : Le Caire a demandé la "libération rapide des citoyens égyptiens et de tous les otages" en Irak. 6 Egyptiens travaillant pour une société de téléphonie ont été enlevés en Irak mercredi.

Lundi 4 octobre 2004 : Le président de la Commission des affaires étrangères du Parlement, Mostafa Féki, un des principaux responsables du Parti national démocrate (PND) au pouvoir, a indiqué lors d'une interview à la télévision publique "qu'Israël est présent en force dans le nord de l'Irak ; il observe l'Iran et la Syrie" contestant les propos du Premier ministre irakien Ilyad Allaoui qui avait "démenti toute présence israélienne en pays kurde".

Vendredi 8 octobre 2004 : La Ligue arabe a exprimé jeudi sa colère après le veto opposé par les Etats-Unis au Conseil de sécurité de l'ONU à une résolution demandant la fin de l'opération meurtrière israélienne dans la bande de Gaza présentée par les pays arabes. ** L'Union des avocats arabes a "dénoncé l'usage par les Etats-Unis de leur droit de veto au Conseil de sécurité en vue d'empêcher une résolution condamnant les boucheries israéliennes dans la bande de Gaza", dans un communiqué rendu public jeudi. L'association a estimé que Washington est "entièrement partenaire de l'entité sioniste dans son attaque contre le peuple palestinien et dans l'exécution de son plan d'extermination". Elle a réitéré son appel "à la communauté internationale pour dénoncer les agissements nazis et les crimes de guerre perpétrés contre les peuples irakien et palestinien et à traduire devant la justice internationale les responsables de ces crimes". ** L'hôtel Hilton de la station balnéaire de Taba, à la frontière égypto-israélienne, où logeaient de nombreux touristes israéliens, a été touché jeudi soir par une forte explosion faisant 30 morts et plus de 160 blessés. Selon les autorités, il y a un "grand nombre de blessés", précisant que "rien n'indique qu'il s'agisse d'un attentat".

Lundi 11 octobre 2004 : Après les attentats à la bombe perpétrés contre les touristes israéliens à l'hôtel Hilton de Taba, qui ont fait 34 morts et une centaine de blessés, les services de police israéliens mènent l'enquête avec leurs homologues égyptiens. Un bédouin soupçonné d'avoir fourni les explosifs a été arrêté.

Vendredi 15 octobre 2004 : Les autorités religieuses de 5 pays du Golfe, du Liban, d'Egypte et d'Irak ont annoncé que le mois sacré du Ramadan devrait commencer vendredi à l'aube.

Samedi 16 octobre 2004 : Un communiqué attribué à Al-Qaïda a revendiqué les attentats du 7 octobre 2004 dans le Sinaï égyptien qui ont fait 32 morts dont 13 Israéliens, et plus de 100 blessés.

Vendredi 12 novembre 2004 : La dépouille mortelle du Président de l'Autorité Nationale Palestinienne, Yasser Arafat, 75 ans, symbole de la lutte du peuple palestinien, Prix Nobel de la Paix 1994, "décédé jeudi 11 novembre à 03 H 30 (heure de Paris ; 2 H 30 heure GMT) à l'hôpital des armées Percy à Clamart, près de Paris", est arrivée jeudi soir au Caire, la capitale accompagné par sa veuve Souha et une délégation palestinienne. Avant son départ, la Garde Nationale française lui a rendu les honneurs militaires en présence du Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin. Une brève cérémonie officielle aura lieu ce vendredi en présence de nombreux dignitaires étrangers. La France sera représentée par son ministre des Affaires étrangères Michel Barnier. Les autorités égyptiennes ont tenu à prévenir la population en indiquant qu'il s'agissait de funérailles militaires officielles qui ne seraient pas ouvertes au public. La dépouille mortelle du Président palestinien sera ensuite acheminée à Ramallah en Cisjordanie pour être inhumée dans l'enceinte du Quartier Général en ruines où Yasser Arafat y était assigné à résidence depuis près de 3 ans par les autorités israéliennes.

Lundi 22 novembre 2004 : Le mouvement des Frères musulmans a dénoncé dimanche la conférence internationale sur l'Irak qui se tient lundi et mardi à Charm el-Cheikh et doit réunir l'Irak et ses voisins (Iran, Koweït, Arabie saoudite, Syrie, Turquie, Jordanie), les pays du G8 (USA, Russie, Japon, Canada, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie), ainsi que l'ONU, la Ligue arabe et la Conférence de l'organisation islamique (OCI). Selon eux, cette conférence "légitime l'occupation américaine".

Mardi 23 novembre 2004 : Samir Soumaydaï, représentant de l'Irak à l'ONU, a déclaré lundi avant l'ouverture de la conférence internationale de Charm El-Cheikh sur l'Irak que "le temps n'était pas encore venu pour un retrait des troupes étrangères de son pays" ajoutant "selon la résolution 1546, c'est Bagdad qui a le pouvoir de demander ce retrait".

Lundi 29 novembre 2004 : Le nouveau chef de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Mahmoud Abbas, le Premier ministre Ahmed Qoreï, et le président par intérim de l'Autorité palestinienne Rauhi Fattouh sont arrivés au Caire, la capitale, samedi où ils doivent avoir des entretiens avec le président Hosni Moubarak portant essentiellement sur l'organisation des élections prévues le 9 janvier 2005. Une rencontre est également prévue avec le chef des services de renseignements égyptien, Omar Suleiman.

Jeudi 2 décembre 2004 : Fathi Arafat, 67 ans, frère du dirigeant palestinien Yasser Arafat, décédé le 11 novembre 2004, est mort mercredi à l'hôpital du Caire où il était soigné pour un cancer de l'estomac.

Mercredi 8 décembre 2004 : L'agence officielle MENA a annoncé mardi "la possibilité d'un retour prochain de son ambassadeur en Israël". L'Egypte, premier pays arabe à avoir signé la paix avec Israël en 1979, avait rappelé en novembre 2000 son ambassadeur en Israël pour protester contre "l'usage excessif de la force par l'armée israélienne dans les territoires palestiniens après le déclenchement de la seconde Intifada". Rappelons que l'Egypte, les Etats-Unis et Israël doivent signer le 14 décembre 2004 au Caire un protocole d'accord pour l'établissement d'une zone de libre-échange

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Samedi 11 décembre 2004 : Réunis au Caire, les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), réagissant à une chute brutale des cours, ont décidé de réduire dès janvier 2005 la production qui va passer de 28 à 27 millions de barils/jour, tout en maintenant inchangé son plafond de production.

Lundi 13 décembre 2004 : Pour la première fois depuis son accession au pouvoir il y a 23 ans, une manifestation silencieuse, organisée par le Mouvement égyptien pour le changement, composé de partis et d'intellectuels qui demande des changements constitutionnels, s'est déroulée devant le siège de la cour suprême pour protester contre un éventuel cinquième mandat du président Hosni Moubarak (76 ans qui a pris le pouvoir après l'assassinat d'Anouar El Sadate) ou contre la succession de son fils, Gamal. Son mandat s'achève en octobre 2005.

Mercredi 15 décembre 2004 : Le ministre du Commerce et de l'Industrie israélien Ehud Olmert et son homologue égyptien Mohammed Rachid, en présence du Premier ministre égyptien Ahmed Nazif et du représentant américain pour le Commerce, Robert Zoellick, ont signé mardi au Caire, la capitale, leur premier accord de partenariat industriel et commercial stratégique. L'Egypte est le premier pays arabe à avoir signé la paix avec Israël, à Camp David (Etats-Unis) en 1979. Ehud Olmert a déclaré : "C'est un bon accord pour Israël, pour l'Egypte et les Etats-Unis" à l'issue de la cérémonie de signature et Mohammed Rachid d'ajouter : "Cet accord va nous permettre de nouer un accord de libre échange avec les Etats-Unis". L'accord établit des zones industrielles qualifiées (ZIQ) entre Israël et l'Egypte, assurant l'ouverture du marché américain, sans quota et sans droits de douane, aux produits fabriqués en Egypte dans ces zones. Le taux d'intégration industrielle (taux de fabrication sur place) des produits admis en franchise sur le marché américain devra être d'au moins 35 %. Ces produits devront comporter au moins 11,2 % de composants israéliens. Les Etats-Unis sont le premier client et le deuxième fournisseur de l'Egypte.

Jeudi 30 décembre 2004 : Le quotidien pro-gouvernemental Al-Ahram, qui cite une source judiciaire, a annoncé mercredi que la Haute Cour administrative d'Egypte a ordonné la libération de Tarek al-Zomor, membre du mouvement intégriste al-Jihad condamné en 1981 à 22 ans de prison, après avoir purgé sa peine pour son implication dans l'assassinat de l'ancien président Anouar al-Sadate, le 6 novembre 1981 lors d'une parade militaire, déboutant le ministère de l'Intérieur qui souhaitait le maintenir en prison considérant le prisonnier comme une "personne très dangereuse pour la sécurité du pays" ayant "tenté de s'enfuir à plusieurs reprises de sa prison". Le principal accusé dans l'assassinat d'Anouar al-Sadate, Khaled Eslambouli, a été condamné à mort et pendu en 1982.



 
 
 


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