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- Mercredi
1er août 2007 :
- FONCTION
PUBLIQUE : François Fillon, Premier
ministre, a annoncé que le déficit public
s'établira à 2,30 % du PIB en 2008. 22 700
postes de fonctionnaires partant à la retraite
ne seront pas remplacés en 2008. Dans
l'Education, 2 fonctionnaires sur 3 seront
remplacés. Les arbitrages budgétaires pour le
projet de loi de finances 2008 représenteront
700 à 800 millions d'euros d'économies par an
pour le budget de l'Etat, a confié le
Secrétaire d'Etat à la réforme de l'Etat,
auprès du ministre de la fonction publique et de
la réforme de l'Etat, Eric Woerth. NDLR.
Pendant la campagne présidentielle, Nicolas
Sarkozy s'était engagé à ne pas remplacer un
fonctionnaire parti en retraite sur deux soit 40
000 suppressions de postes en 2008.
JUSTICE : Le groupe socialiste au Sénat
(Opposition) a annoncé, mardi 31 juillet 2007,
avoir déposé un recours devant le Conseil constitutionnel contre le projet de loi sur la lutte contre la
récidive. Le texte, adopté
définitivement par le Parlement jeudi 26 juillet
2007, ne respecte pas le principe
"d'individualisation et de proportionnalité
de la peine" n'autorisant pas les juges à
déroger aux "peines plancher" prévues
pour les récidivistes que dans des cas limités.
Les sénateurs socialistes dénoncent également
"l'incertitude et le flou" que
provoque, dans la politique de répression, la
notion de "garanties exceptionnelles"
qui autoriserait le juge à ne pas appliquer de
sanction automatique en cas de multi-récidive.
Ils réclament l'abrogation de l'article 5 du projet de loi, qui
étend la possibilité pour la Cour d'assises des
mineurs ou le tribunal des enfants de ne pas
appliquer "l'excuse de minorité" pour
les récidivistes mineurs de plus de 16 ans. Le
groupe socialiste au Sénat invoque le
"principe de spécificité du droit pénal
des mineurs" pour réclamer sa suppression
par le Conseil constitutionnel.
SPORT : L'Union cycliste
internationale UCI a condamné
"fermement" mardi 31 juillet 2007
l'attitude des dirigeants du Tour de
France confrontés à plusieurs affaires
de dopage. "L'attitude de Patrice Clerc,
président d'ASO Amaury Sport
Organisation, et Christian Prudhomme,
directeur du Tour de France, est inacceptable. On
ne peut dans le même temps réclamer davantage
de contrôles et accuser la Fédération qui les
organise avec succès et dans le respect des
règles antidopage de chercher à nuire au Tour
de France". "Pour eux, apparemment, la
lutte antidopage est une bonne chose lorsqu'elle
protège l'image de leur course mais se voit
assimilée à du harcèlement lorsque ses
résultats lui font du mal. Pour lutter
sérieusement contre le dopage, il est
indispensable d'en assumer les effets
collatéraux. Il semble qu'ASO poursuive
davantage l'objectif d'un Tour profitable que
celui d'un Tour propre" accuse la
fédération internationale. Concluant : "Le
sport ne peut dépendre des seuls intérêts
d'acteurs privés qui souhaitent se donner leurs
propres règles pour mieux maximiser leurs
profits" ; "L'UCI, au nom du cyclisme,
ne peut accepter qu'ASO prenne de la sorte le
Tour de France en otage. Cette magnifique
épreuve est une part du patrimoine mondial du
cyclisme avant d'être une entreprise privée
très rentable" ; "Le cyclisme de
demain ne peut se construire qu'entre des acteurs
qui vont dans la direction de l'intérêt
général et se passera de ceux qui ne suivent
que leur propre intérêt".
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