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FRANCE,
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Mercredi 19 mai 2010 :

JUSTICE 1 : Ali Vakili Rad, assassin de l'ex-Premier ministre iranien Chapour Bakhtiar en 1991, qui a bénéficié d'une libération conditionnelle et d'un arrêté d'expulsion en "urgence absolue" signé lundi 17 mai 2010 par Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales, est arrivé mardi 18 mai 2010 à Téhéran en République islamique d'Iran. Dimanche 16 mai 2010, c'est Clotilde Reiss, 24 ans, étudiante accusée "d'espionnage et d’atteinte à la sécurité nationale" par la République islamique d'Iran qui est rentrée à Paris. Fille de Rémi Reiss, ingénieur et expert au Commissariat à l’énergie atomique, elle a été condamnée à 2 peines de 5 ans de prison pour avoir filmé des "sites classés sensibles" et des "scènes de manifestations" suite aux contestations électorales du 12 juin 2009 et à la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad. Sa peine a été commuée en une amende d'environ 230 000 euros avec autorisation de sortie du territoire iranien. Clotilde Reiss est rentrée via Dubaï dans un jet Falcon du gouvernement français à destination de l'aéroport militaire de Villacoublay dans les Yvelines. L'arrestation de Clotilde Reiss s'est produite 3 mois après que la France ait arrêté, à la demande des Etats-Unis, un ingénieur iranien spécialisé dans le secteur de la défense, Majid Kakavand, accusé de fournir "illégalement à l'Iran des matériaux pouvant avoir des implications militaires". La libération de Clotilde Reiss intervient donc quelques jours seulement après que la France ait d'abord refusé l'extradition de l'ingénieur iranien vers les Etats-Unis, puis après lui avoir accordé sa libération sous caution de 200 000 euros suite à une décision de la Cour d'appel de Paris. Majid Kakavand libéré, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, avait déclaré le 11 mai 2010, espérer une "décision rapide" de la justice concernant Clotilde Reiss. Accompagnée dimanche 16 mai 2010 par son père Rémi Reiss et Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes, Clotilde Reiss a été reçue au Palais présidentiel de l'Elysée par Nicolas Sarkozy, président de la République française. Nicolas Sarkozy a déclaré que "Clotilde Reiss avait été "retenue injustement en Iran depuis 2009". Bernard Kouchner s'est immédiatement rendu à Radio J (94.8 FM), la radio de la Communauté juive de France, où il a déclaré que Clotilde Reiss a été libérée sans "aucune contrepartie (...) aucun marchandage" assurant qu'"en France, on n'influence pas des décisions des juges". Plus de détails : Les services secrets français, la DCRI

JUSTICE 2 : Marc Machin a été condamné mardi 18 mai 2010 à 3 ans de prison par le tribunal correctionnel de Paris pour 3 agressions sexuelles, dont 2 contre des mineures, commises en juin 2009, moins de 8 mois après sa remise en liberté, victime d'une erreur de la police judiciaire.

JUSTICE 3 : L'Etat a été condamné mardi 18 mai 2010 à 5 000 euros de dommages et intérêts par la Cour d'appel d'Aix-en-Provence pour "déni de justice" à l'encontre d'une femme militaire, Michelle Olivieri-Bauer, privée de ses 4 enfants depuis son divorce fin 1993, malgré un droit de visite.

OGM : Le Ministre de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche, Bruno Le Maire, a annoncé mardi 18 mai 2010, en accord avec Jean-Louis Borloo, Ministre d'Etat, ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de la Mer, en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat, avoir autorisé la poursuite des essais en plein champ d'une vigne transgénique (OGM) en Alsace. Le député européen José Bové a qualifié de "mauvaise décision" cette annonce.

DISCRMINATION : Lors du conseil municipal de la ville de Dijon du lundi 17 mai 2010, le sénateur-maire socialiste et Président du Grand Dijon, François Rebsamen, a annoncé le "déplacement" d'office à l'extérieur du centre ville, des "clochards" devenus "trop nombreux" pendant la saison touristique. "Depuis le retrait du Front National lors des élections municipales en 2008 ", souligne une élue sous couvert d'anonymat, "François Rebsamen poursuit une politique d'extrême droite qui l'a fait brillamment élire dès le premier tour !". "Empruntée à la doctrine du 'tout sécuritaire' allant de la mise en place de caméras de surveillance, en passant par l'expulsion des Roms en pleine canicule, jusqu'au soutien à George Frêche et au doublement des effectifs de la police municipale, François Rebsamen ne fait pas honte qu'aux siens". Marie-Thérèse Mutin, ancienne première secrétaire fédérale du Parti Socialiste de la Côte-d'Or, déclarait déjà en l'an 2000 : "François Rebsamen est éminemment sympathique, mais il est opportuniste. Il conclut des alliances en fonction de sa carrière. Moi qui me moque des postes, je ne comprends pas qu'on puisse faire de la politique en ne défendant pas ses convictions". NDLR. François Rebsamen, chevalier de la légion d'honneur, associé de la SCI des Roses à Dijon, 19 rue Amiral Courbet, est également ancien administrateur de Dexia. Une ou plusieurs plaintes pour "prises illégales d'intérêts seraient sur le point d'être déposée (s). La prise illégale d'intérêts est punie de 5 ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France

MARTINIQUE : Ouverture lundi 17 mai 2010 et jusqu'à mercredi 19 mai 2010, aux Trois-Ilets d'un séminaire scientifique international portant sur "la remédiation à la pollution par la chlordécone aux Antilles" organisé par le CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) PRAM (Pôle de recherche agronomique de la Martinique) et l'INRA (Institut national de la recherche agronomique), avec le soutien des conseils régionaux de Guadeloupe et de Martinique et en partenariat avec plusieurs organismes de recherches scientifiques (BRGM Bureau de recherche géologiques et minières, CEMAGREF Institut de recherche en sciences et technologies pour l'environnement, IRD Institut de recherche pour le développement) et l'Université des Antilles et de la Guyane (UAG). Ce séminaire se poursuivra ensuite en Guadeloupe du jeudi 20 au samedi 22 mai 2010. Le chlordécone, molécule d'origine américaine, est un insecticide mis sur le marché dans les années 50. Il sert, en Guadeloupe et en Martinique, à traiter les bananeraies infestées par les charançons. Sa production est stoppée aux Etats-Unis au début des années 1990 après un cas de pollution. L’un des sites de production, en Virginie aux Etats-Unis, est fermé. 5 ans plus tard, les autorités françaises remettent sur le marché cet insecticide. En 1993 il est enfin retiré définitivement du commerce. Un plan d'action 2008-2010 chlordécone est mis en place pour évaluer l'importance de la pollution et ses impacts. Plus de détails : Le Plan d'action chlordécone en Martinique et en Guadeloupe 2008-2010 ; Plan chlordécone : Rapport interministériel d'activité année 2008 Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations Fil-info-France



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