- SOMMAIRE
FRANCE, mercredi 29
septembre 2010, secret defense defaut
autorisation examen factures telephone citoyen
securite nationale, affaire woerth bettencourt,
censure internet loi len, francois rebsamen,
censure google
- Mercredi
29 septembre 2010 :
- POLICE - CONSTITUTION : Les
services du Premier ministre, François
Fillon, auraient sous
couvert du
"confidentiel-défense"
autorisé en février 2010 la police et
gendarmerie nationales à se dispenser
d'autorisation pour examiner les factures
détaillées de téléphone de tout
citoyen, révèle l'hebdomadaire
satirique "Le Canard
enchaîné"
dans son édition du mercredi 29
septembre 2010. Jean-Paul Faugère,
directeur de cabinet de François Fillon,
a dans une lettre datée du 17 février
2010 spécifié que cette mesure ne
concernerait que les cas de
"sécurité nationale" relevant
des ministères de l'Intérieur et
de la Défense.
Le Secrétaire général de Police-bavures.org
rappelle que "bien que le secret des
correspondances émises par la voie des
communications électroniques soit
garanti par la Constitution, la loi n° 91-646 du
10 juillet 1991
permet aux policiers d'accéder à ces
données dans le cadre d'une enquête
judiciaire mais sur ordre d'un magistrat,
ou dans un cadre administratif avec
l'aval de la Commission
nationale de contrôle des interceptions
de sécurité
CNCIS, une instance
"indépendante" présidée par
Hervé Pelletier". La CNCIS a été
instituée par la loi n° 91-646 du 10
juillet 1991. Le 18ème rapport de la
Commission nationale de contrôle des
interceptions de sécurité a été remis
au Premier ministre François Fillon le 7
juillet 2010. 5 029 interceptions de
sécurité ont été réalisées en 2009
selon le rapport 2009 de la CNIS. Dans un
communiqué publié mardi 28 septembre
2010, le cabinet du Premier ministre
annonce "contester" les
affirmations du Canard Enchaîné, selon
lesquels ses services auraient validé un
"accès sans contrôle aux données
techniques de communications".
Précisant dans son communiqué que
"le directeur de cabinet du Premier
ministre invitera les membres de la CNCIS
à examiner l'ensemble des instructions
données en exécution de ses
recommandations, afin de lever toute
ambiguïté". Ces révélations
interviennent en marge de l'affaire
Woerth-Bettencourt,
et de l'enquête que la Direction centrale
du renseignement intérieur
DCRI a reconnu avoir mené pour
identifier la source du quotidien
"Le Monde" en ayant eu recours
à un examen des "communications
détaillées" de David Sénat. Cette
source est un magistrat collaborateur de Michèle
Alliot-Marie,
ex-Ministre de l'Intérieur, aujourd'hui,
Ministre d'Etat et Ministre de la
Justice. David Sénat vient d'être
placé en garde à vue à la brigade de
répression du grand banditisme de Paris,
mardi 27 septembre 2010, dans le cadre
d'une autre affaire de "paris
truqués" selon la radio privée
"Europe 1". L'accès aux
données téléphoniques de David Sénat
par la DCRI s'est-il déroulé dans un
cadre légal ? "Oui", avait
répondu Frédéric
Péchenard,
directeur de la Police nationale, proche
collaborateur de Brice Hortefeux,
Ministre de l'intérieur, de l'outre-mer
et des collectivités territoriales,
évoquant une "autorisation
demandée à la CNCIS". Mais
Frédéric Péchenard, lui-même mis en
cause dans une affaire personnel
d'abus de pouvoir
qu'il nie, a à nouveau menti. La
Commission nationale de contrôle des
interceptions de sécurité n'a pas
confirmé ladite demande. NDLR. Depuis la
loi du 23 janvier 2006 relative à
la lutte contre le terrorisme et portant
diverses dispositions relatives à la
sécurité et au contrôles
frontaliers, certains services
impliqués dans la prévention du
terrorisme ont le droit dobtenir,
sur simple réquisition, les données
techniques afférentes aux communications
électroniques. Il sagit en
conséquence de laccès au
contenant de la communication, comme
lidentification des numéros
appelés ou appelants ou encore la
géolocalisation des terminaux utilisés.
CENSURE INTERNET - LOI LEN : Les
avocats du sénateur-maire de Dijon, François Rebsamen,
membre du Parti socialiste et du Grand Orient de
France, ex-administrateur
impliqué dans la déroute financière de
la banque
DEXIA, poursuivi en 2006
par un bloggeur pour "tentative de
chantage", ont
"mis en demeure" le principal moteur de recherche
Google de censurer
plusieurs dossiers le concernant publiés
sur le blog " Dijon2007.info.
Google a confirmé mardi 28 septembre
2010 avoir reçu "l'ordre de
supprimer plusieurs liens de ses
résultats de recherche afin de respecter
les lois locales". Cette demande est
fondée sur la loi LEN, dite pour
"la confiance dans l'économie
numérique" du 21 juin 2004. Sur la
page d'accueil du site Dijon2007.info on
peut lire cette citation : "Le
Sénat a toujours été le peigne-cul du
grand capital, il eut été inconvenant
de ne pas y accueillir le socialiste
François Rebsamen." Exemple de page
censurée à la demande expresse de François Rebsamen : dijon2007.info/index_no_coco.htm Plus
de détails : Censure sur le Web
en France : En réponse à une demande
legale adressee à Google, nous avons
retire X résultat (s) de cette page ; François Rebsamen
censure Google ; François Rebsamen
soutient George Frêche ; Ligue des droits de
l'Homme : Mais qui donc est M. Rebsamen ? ; Plainte pour
incitation à la haine raciale déposé
contre François Rebsamen en 2007 ; François Rebsamen
condamné à Dijon à 1 an
d'inéligibilité (archives) ; François Rebsamen
en 2007 (photo) ; Moteur de recherche
humoristique de François Rebsamen
(Notez bien que la diffusion de cette
page est interdite en France par
décision de justice rendue à... Dijon) Blogger,
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