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Spécial
"Proche-Orient"
!
-
-
- La
Rédaction de fil-info-france.com
vous propose un
rendez-vous sur le
Proche-Orient où seront
présentés les faits
majeurs de cette région
où les enjeux
internationaux sont aussi
complexes que
dramatiques.
-
- redaction@fil-info-france.com
-
- Extraits du
point de presse quotidien
de
la diplomatie française sur
ce conflit.
La
chaine franco-allemande Arte
a diffusé le
documentaire de Mohammed
Bakri "Jénine,
Jénine" interdit
de diffusion
en
Israel,
les mardi 1 avril 2003 de
21:45 à 22:25 et lundi 7
avril 2003 à 15h30.
- Développement majeur de
l'actualité sur le Proche-Orient :
- Mardi
26 août 2003 :
-
- ISRAEL
: Un rapport (en
anglais, format pdf) sur
la situation des
travailleurs migrants en
Israël a été publié
lundi par la FIDH et fait
suite à une mission
d'enquête réalisée
avec le Réseau
euro-méditerranéen des
droits de lHomme (REMDH). Le
rapport dénonce la forte
augmentation du nombre de
travailleurs étrangers
pour remplacer les
Palestiniens qui ne
peuvent plus entrer
travailler en Israël en
raison du bouclage des
territoires palestiniens.
Alors qu'environ 115 000
Palestiniens
travaillaient en Israël
avant septembre 2000,
leur nombre a aujourd'hui
chuté à quelques
milliers. Selon le
rapport de la FIDH, 60 %
des 300 000 travailleurs
étrangers en Israël
sont en situation
illégale. La moitié des
migrants en Israël sont
originaires d'Asie
(Chine, Thaïlande,
Philippines), 45%
d'Europe de l'Est
(principalement de
Roumanie et de Moldavie)
et le reste d'Afrique et
d'Amérique latine. Le
recrutement des
travailleurs migrants est
une activité très
lucrative. Ainsi, les
Chinois, qui sont
principalement des
travailleurs du
bâtiment, ont payé
chacun entre 6 000 et 10
000 dollars pour venir en
Israël - somme divisée
entre une agence chinoise
(en connivence avec le
gouvernement chinois),
les employeurs
israéliens, le
gouvernement israélien
(pour les frais de visa,
etc.) et l'agence de
voyage. Le rapport
souligne que des groupes
de pression, grâce à
leurs contacts dans les
sphères gouvernementales
et parlementaires, ont
incité au recrutement de
travailleurs migrants. La
FIDH dénonce le non
respect des droits
fondamentaux des
travailleurs migrants,
qu'ils soient légaux ou
clandestins : absence de
jours de congé, bas
salaires (entre la
moitié et les deux tiers
du salaire payé aux
travailleurs palestiniens
et encore moins comparé
aux salaires des
Israéliens), mauvaises
conditions de travail,
avec le risque de
confiscation du
passeport, etc. La FIDH
et le REMDH demandent au
gouvernement israélien
de respecter ses
obligations
internationales, en
particulier le Pacte
international relatif aux
droits civils et
politiques et les
conventions de
l'Organisation
internationale du travail
et de ratifier les
instruments pertinents et
en particulier la
Convention des
Nations-Unies sur les droits
des travailleurs migrants et de leur
famille. Les 2
organisations appellent
également les autorités
israéliennes à faire
respecter ses propres
lois sur les droits des
travailleurs, les droits
syndicaux et punir la
confiscation des
passeports des
travailleurs étrangers ;
abroger la pratique de
faire payer les
travailleurs pour leur
contrat, ainsi que celle
de lier les travailleurs
à leur employeur ;
réguler d'une meilleure
manière la délivrance
des permis de travail et
des visas ; poursuivre
les personnes impliquées
dans le trafic de
personnes.
Mardi
19 août 2003 : ISRAEL : Le Comité
Public de lutte contre la
Torture en Israël (Public
Committee Against Torture
in Israel, PCATI) a rendu
publique lundi un rapport, repris par
le quotidien
Ha'aretz, qui met en
évidence la
généralisation de la
torture envers les
détenus palestiniens
lors de leur
interrogatoire au cours
de ces deux dernières
années. Selon ce
rapport, sur 28 000
Palestiniens arrêtés
depuis le début de la
seconde Intifada en
septembre 2000, et
jusqu'à la mi-mai 2003,
5 362 Palestiniens ont
été placés en
détention dont 1 107
sont en détention
administrative
(c'est-à-dire sans acte
d'accusation ni procès).
Dans les 6 premiers mois
de l'année 2003, des
centaines de Palestiniens
ont été torturés ou
victimes de traitements
inhumains ou dégradants
alors qu'en septembre
2001, une douzaine avait
été recensée par le
PCATI. Le rapport
révèle également que
sur un total de 48
détenus palestiniens
interrogés, 28 (58 %)
ont été soumis à la
violence incluant les
coups directs, les coups
de pieds, les gifles,
l'écrasement des membres
entravés par des
menottes, le maintien
prolongé dans des
postures douloureuses, le
secouement sans relâche
du détenu et 52 % des
prisonniers interrogés
ont été privés de
sommeil, 79 % ont été
exposés à des menaces
et humiliations, à des
températures
extrêmement basses ou
élevées, ou à
lisolement dans des
conditions de confinement
inhumaines. Le PCATI
conclut son rapport en
ces termes : "le
recours systématique à
la torture conduit à une
détérioration des
critères moraux et des
valeurs démocratiques de
la société
israélienne" et
appelle les autorités
israéliennes à un plein
respect du droit
international. Rappelons
que la Cour Suprême
avait interdit en 1999 la
torture lors des
interrogatoires.
Jeudi
14 août 2003 :
ISRAEL
: L'armée
israélienne a procédé
à la destruction de 5
maisons palestiniennes
situées à
Jérusalem-Est et
abritant une quarantaine
de personnes. Selon
l'Agence de l'ONU pour
l'aide aux réfugiés
palestiniens (UNRWA),
les destructions des
maisons palestiniennes
par l'armée israélienne
ont fait 12 737
sans-abris parmi les
Palestiniens depuis le
début de l'intifada en
septembre 2000 dans la
Bande de Gaza et la
Cisjordanie. Une grande
partie des démolitions a
eu lieu près de la
frontière de Gaza avec
l'Egypte, où Israël
construit une clôture de
sécurité et à
proximité des colonies
juives de peuplement.
D'une moyenne de 30
démolitions par mois à
la fin de 2002, ce
chiffre est passé en ce
début 2003 à 74.
L'UNRWA a jusqu'ici
construit 158 nouvelles
maisons pour reloger des
familles palestiniennes
et travaille sur 160
autres. Mais l'ONU
reconnaît ne pas pouvoir
suivre le rythme des
démolitions pour pouvoir
reloger tous les
sans-abris palestiniens.
Plus de liens : le rapport
de l'UNRWA
(pages 6 et 7 en anglais,
format pdf).
Voir
le texte
intégral de la
résolution 1435 votée par
l'ONU le 24 septembre
2002 qui exige
"l'arrêt immédiat
des mesures prises dans
et autour de Ramallah, en
particulier la
destruction de
l'infrastructure civile
et sécuritaire
palestinienne".
Jeudi
24 juillet 2003 :
ISRAEL
: La FIDH
(Fédération
Internationale des Droits
de l'Homme) a publié un rapport sur
la situation des
prisonniers palestiniens
en Israël (format
pdf) qui fait suite à
une mission
denquête
internationale qui
sest déroulée du
17 au 22 février 2003.
Le rapport met en exergue
la situation juridique
volontairement obscure et
mouvante dans laquelle se
trouvent les prisonniers
palestiniens. Israël ne
reconnaît pas aux
prisonniers palestiniens,
le statut de prisonniers
de guerrre. Dans la
pratique, des ordres
militaires israéliens
régissent les conditions
de détention et
notamment le régime de
la détention
administrative qui permet
de détenir une personne
jusquà 6 mois
renouvelables sans
obligation de jugement.
En outre, les conditions
de défense des
prisonniers sont très
préoccupantes : une
personne peut rester 32
jours sans voir un
avocat, seuls les avocats
israéliens peuvent
plaider devant les
juridictions militaires,
leur accès aux camps est
limité, le nombre
davocats
disponibles à cette fin
très faible,
dautre part les
entretiens avec leurs
clients ne sont pas
confidentiels. Dans les
cas de détention
administrative, les
conditions dun
procès équitables sont
loin dêtre
garanties, lavocat
nayant même pas
accès aux éléments de
preuve. Ce rapport sera
présenté lors de
lexamen de
lEtat
dIsraël par le
Comité des droits de
lHomme des
Nations-Unies les 24 et
25 juillet prochain. **
Selon une étude menée
en juin par "La
Paix Maintenant" auprès d'un
échantillon de 1100
colons, 66 % des
colons pensent que les
avant-postes illégaux
doivent être
démantelés et 74 %
quitteraient leur colonie
contre un dédommagement
financier. 29 % des
colons sont prêts à
partir immédiatement,
contre 54 % qui
résisteraient à
l'évacuation. 9 %
sont prêts à enfreindre
la loi et 1 % aurait
recours à la violence.
De plus, 71 % des
colons sont favorables à
la signature d'un accord
pour la paix et 44 %
pensent que les
Palestiniens ont droit à
un Etat. La "feuille
de route", plan de
paix élaboré par les
Etats-Unis, l'Union
européenne, la Russie et
l'ONU, qui prévoit la
création d'un état
palestinien indépendant
d'ici 2005, exige le
démantèlement des
avant-postes illégaux
construits en Cisjordanie
depuis mars 2001 et le
gel de l'extension des
145 colonies existantes.
Mercredi
23 juillet 2003 :
ISRAEL
: L'Association
des Droits Civils en
Israël (ACRI) a
publié son rapport
annuel dans lequel elle
dénonce la dégradation
de la situation des
droits de l'homme dans le
pays due, selon elle, à
la politique de meurtres
ciblés d'activistes
palestiniens menée par
le premier ministre Ariel
Sharon accusant certains
soldats israéliens
d'avoir un
"comportement cruel
et sadique" envers
la population arabe.
L'ACRI a par ailleurs
souligné que l'armée
israélienne bloque toute
enquête concernant la
majorité des décès de
Palestiniens.
L'association a
également dénoncé des
"abus sans
précédent contre des
innocents, palestiniens
et israéliens"
entre juin 2002 et juin
2003.
Suite
du Spécial "Proche-Orient"
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