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Samedi 18 janvier 2003 : Le Canada a
annoncé qu'il votera
contre la Libye pour l'empêcher d'assurer la
présidence de la commission des droits de
l'homme estimant que Tripoli ne "mérite pas
de jouer un tel rôle en raison de sa piètre
performance en matière de droits de
l'homme".
Mardi 21 janvier 2003 : L'ambassadrice
auprès de l'ONU Najat Al-Hajjaji, seule
candidate, a été nommée pour un an à la
présidence de la Commission des Droits de
l'Homme de l'ONU à Genève au cours d'un vote,
qui, à la demande des Etats-Unis opposées à la
candidature de la Libye "connue pour ses
violations des droits de l'homme et soumis en
outre à des sanctions de l'ONU" et pour la
première fois de son histoire (1946), à
bulletin secret (au lieu de la traditionnelle
acclamation). Sur les 53 pays membres qui
composent la Commission, 33 ont voté en faveur
de la Libye, 3 ont voté contre (les Etats-Unis,
le Canada et le Guatemala) et 17 se sont abstenus
(dont les 7 pays de l'Union européenne). Le Sri
Lanka, le Pérou et l'Australie ont été nommés
vice-présidents et la Croatie comme rapporteur
du bureau de la Commission
Mardi 4 Mars 2003 : Après un échange verbal
virulent entre le colonel Kadhafi et le prince
Abdallah d'Arabie Saoudite lors du sommet
extraordinaire de la Ligue Arabe, samedi et
dimanche à Charm el Cheikh en Egypte,
l'ambassadeur libyen en Arabie Saoudite a été
rappelé "pour consultation". Dimanche
le colonel Kadhafi avait estimé dans son
discours que le royaume saoudien avait
"signé un pacte avec le diable en demandant
la protection américaine lors de la guerre du
Golfe". Le monarque saoudien avait traité
le colonel Kadhafi "d'agent des
colonisateurs".
Mardi 11 mars 2003 : Dans une
interview au quotidien français "Le
Figaro", le colonel Khadafi a estimé qu'en
cas d'attaque de l'Irak par les Etats-Unis,
"le terrorisme deviendra un fléau
général".
Vendredi 14 mars 2003 : Tripoli a
reconnu jeudi sa "responsabilité
limitée" dans l'attentat de Lockerbie qui avait
fait 270 morts en décembre 1988 et a proposé
2,7 milliards de dollars en dédommagements aux
familles des victimes en échange de l'abandon
des sanctions de l'ONU.
Mercredi 30 avril 2003 : Ce pays a
reconnu sa responsabilité civile dans l'attentat
de Lockerbie en Ecosse qui avait fait en 1988 270
morts. Le ministre des affaires étrangères a
déclaré à l'AFP (Agence France Presse) que le
dédommagement de 10 millions de dollars
attribué à chaque famille des victimes ne sera
versé que si les sanctions à l'encontre de la
Lybie sont levées.
Lundi 2 juin 2003 : La Libye
a décidé de rompre ses relations diplomatiques
avec l'Irak, de fermer son ambassade à Bagdad et
de rappeler tout son personnel" en raison
"des pratiques des forces d'occupation
américaines et britanniques contre les missions
diplomatiques à Bagdad et l'annonce de
l'annulation de leur immunité
diplomatique". Washington a en effet
annoncé jeudi que les diplomates étrangers se
trouvant en Irak ne bénéficiaient plus du
statut diplomatique, avec immunité et
privilèges, qui leur était accordé sous le
régime de Saddam Hussein.
Mardi 24 juin 2003 : Après les
accusations soulevées par l'Union européenne
qui considère la Libye comme la plaque-tournante
de l'immigration illégale africaine vers
l'Europe, et notamment l'Italie, où des
centaines d'immigrés clandestins arrivent
quotidiennement, Tripoli a admis son incapacité
à contrôler la totalité de ses frontières.
Jeudi 24 juillet 2003 : La
Fondation de bienfaisance Kadhafi , présidée
par Saïf al-Islam Kadhafi, fils du dirigeant
Mouammar Kadhafi, a dénoncé dans un communiqué
"le meurtre des deux fils de Saddam
Hussein" poursuivant : "la mort et
l'exécution qui ont eu lieu au cours de cette
opération, sans aucun procès, sont un crime
contraire aux règles les plus élémentaires des
droits de l'Homme". La Fondation a appelé
la communauté internationale à "mettre un
terme à l'effusion de sang en Irak" et le
Conseil de gouvernement irakien provisoire à
"pourchasser les responsables de l'ancien
régime, les capturer et les présenter à la
justice".
Vendredi 15 août 2003 : Les
autorités libyennes et la Grande-Bretagne ont
signé un accord visant à dédommager les
victimes de l'attentat de Lockerbie, un avion de
la Panam qui avait explosé au-dessus de la ville
écossaise de Lockerbie, faisant 270 victimes le
21 décembre 1988. Les familles des victimes
toucheront 10 millions de dollars par personne en
provenance d'un compte suisse. Tripoli
reconnaîtra également officiellement sa
responsabilité dans l'attentat. Tripoli accuse
la France de vouloir bloquer la levée des
sanctions imposées en 1999 à l'encontre de
Tripoli. Paris souhaite en effet que les victimes
de l'attentat de Lockerbie et de l'attentat de
1989 contre le vol UTA 772 soient indemnisées de
la même façon. Un DC10 qui assurait la liaison
Brazzaville- Paris, avait explosé au-dessus du
Niger le 19 septembre 1989 faisant 170 morts. Les
Etats-Unis lèveront dans les 10 mois les
sanctions prises contre Tripoli et rayeront la
Libye de sa liste des "états
terroristes". Plus de détails : Libye et terrorisme: entre l'affaire
de Lockerbie et celle du DC 10 d'UTA, deux poids
et deux mesures ?.
Jeudi 21 août 2003 : Des
responsables américains ont annoncé que la
Libye avait commencé le transfert de 2,6
milliards de dollars sur un compte suisse,
dédommagement aux familles des victimes de
l'attentat de Lockerbie en décembre 1988. La
Libye a déclaré que le versement de cette somme
et la reconnaissance de sa responsabilité dans
l'attentat étaient conditionnés à la levée,
par le Conseil de sécurité de l'ONU, de
l'embargo imposé à la Libye en raison de son
implication dans ces attentats.
Vendredi 29 août 2003 : Tripoli a
annoncé qu'elle envisageait de dédommager, via
la Fondation Khadafi, les victimes de l'attentat
perpétré le 5 avril 1986 contre une
discothèque "La Belle" à Berlin-ouest
fréquentée par des soldats américains. Le
bilan s'élevait à 3 morts (2 soldats
américains et un Turc) et 260 blessés dont une
soixantaine d'Américains. En représailles à
cet attentat, le président Reagan avait ordonné
le bombardement des villes de Tripoli et Benghazi
visant des "cibles terroristes". Une
quarantaine de civils ont été tués et une
centaine d'autres blessés selon des sources
libyennes. La justice allemande avait estimé en
novembre 2001 que la Lybie était responsable de
cet attentat. La Fondation Kadhafi a souligné
que cette décision est "prise sur la base
d'une motivation humanitaire et n'est pas liée
à une quelconque reconnaissance de
responsabilité". Plus de détails sur le raid
américain contre la Libye.
Lundi 1er septembre 2003 : Le colonel
Mouammar Kadhafi a annoncé qu'un accord
d'indemnisation a été trouvé avec les familles
des victimes de l'attentat du DC10 d'UTA. Dans un
discours prononcé à l'occasion de son 34ème
anniversaire de son arrivée au pouvoir, il a
déclaré : "Le
problème lié à l'affaire UTA est réglé et
l'affaire Lockerbie est derrière nous. Nous
ouvrons une nouvelle page dans nos relations avec
l'Occident". Le réglement de l'affaire
Lockerbie devait entraîner la levée des
sanctions internationales à l'encontre de
Tripoli, mais Paris avait menacé de son veto si
une compensation financière complémentaire
n'était pas versée aux victimes de l'attentat
d'UTA au nom de "l'équité".
Mardi 2 septembre 2003 : Le ministre
français des affaires étrangères, Dominique de
Villepin, a confirmé lundi la conclusion d'un
accord d'indemnisation "entre la Libye et
les familles des victimes de l'attentat contre un
DC10 de la compagnie UTA qui assurait la liaison
Brazzaville-Paris, et qui avait explosé
au-dessus du Niger le 19 septembre 1989 faisant
170 morts de 27 nationalités. Aucune information
n'a été communiquée quant au montant de cette
indemnisation. Rappelons toutefois que les
familles françaises avaient reçu 35 millions de
dollars soit une somme 50 fois inférieure à ce
qu'ont touché les victimes de l'attentat de
Lockerbie.
Jeudi 4 septembre 2003 : Tripoli a
annoncé qu'elle avait fermé son ambassade à
Beyrouth tout en dénonçant avoir rompu ses
relations diplomatiques avec le Liban qui a
accusé le colonel Khadafi d'être responsable de
la disparition de l'imam Moussa Sadr, chef chiite
libanais disparu le 31 août 1978 lors d'un
voyage en Libye.
Vendredi 12 septembre 2003 : Tripoli et
les familles des victimes de l'attentat du vol de
la compagnie UTA qui a explosé au-dessus du
Niger en 1989 ont annoncé être parvenus à un
accord d'indemnisation. Aucune autre information
n'a été donnée quant à la teneur de cet
accord. Le ministre français des Affaires
étrangères, Dominique de Villepin, a déclaré
que cet "heureux dénouement n'entravait
plus la levée des sanctions
internationales" imposées à l'encontre de
la Libye en 1988 après l'attentat de Lockerbie.
Le Conseil de Sécurité de l'ONU doit discuter
vendredi le projet de résolution proposé par la
Grande-Bretagne sur la levée de ces sanctions.
Samedi 13 septembre 2003 : Saïf
al-Islam Kadhafi, fils de Mouammar Kadhafi,
président de la Fondation de bienfaisance Kadhafi, a
révélé dans un entretien au quotidien
français "Le
Figaro" la teneur de l'accord, non
définitif, conclu entre les familles des
victimes de l'attentat du DC10 d'UTA et la Libye.
Elles recevraient une indemnisation équivalente
à celle reçue par les victimes du vol de
Lockerbie, 300 fois supérieure à celle reçues
par les familles françaises. L'accord signé
avec la France prévoit l'abandon de toutes les
procédures intentées contre la Libye ou ses
citoyens (6 ressortissants libyens avaient été
condamnés par contumace par la justice
française) concernant l'attentat du DC10.
L'indemnisation des victimes, qui devraient
recevoir 1 million de dollars par famille, ne
proviendrait pas de la Fondation Kadhafi mais
d'un fonds spécialement créé à cet effet,
géré par la Fondation Kadhafi et le collectif
des familles et alimenté par des contributions
de sociétés françaises installées en Libye et
non par l'Etat libyen. ETATS-UNIS
: Le Conseil de sécurité de l'ONU a
voté la levée des sanctions imposées à
l'encontre de la Libye après l'attentat de
Lockerbie en 1988 avec 13 voix pour et 2
abstentions, la France et les Etats-Unis.
Jeudi 18 septembre 2003 : Le chef du
gouvernement espagnol, José-Maria Aznar est
attendu dans ce pays pour une visite historique,
la première d'un chef d'état occidental depuis
le vote des sanctions de l'ONU en 1992. M. Aznar
a déclaré souhaiter "participer aux
efforts pour que la Libye réintègre, avec une
attitude positive, la communauté
internationale." Plusieurs contrats
"économiques" devraient être signés.
Samedi 20 septembre 2003 : Après la
visite jeudi du chef du gouvernement espagnol
José Maria Aznar, deux sociétés espagnoles de
l'industrie électrique ont signé des contrats
de plus de 300 millions de dollars pour
construire des lignes et des transformateurs
haute tension.
Lundi 22 décembre 2003 : Après 9
mois de négociations secrètes entre les
Etats-Unis et la Libye avec la Grande-Bretagne
pour intermédiaire et l'annonce surprise
vendredi soir par le chef de l'Etat, le colonel
Mouamar Khadafi que la Libye renonçait à ses
programmes de développement d'armes de
destruction massive, le ministre des Affaires
étrangères, Abdelrahman Chalgham, a, au cours
d'une conférence de presse dimanche, indiqué
que la Libye allait signer "dans les plus
brefs délais" le protocole additionnel au
Traité de Non Prolifération Nucléaire (TNP)
qui permet aux experts de l'AIEA d'effectuer des
visites surprise sur les sites nucléaires. La
communauté internationale a salué à
l'unanimité cette décision.
Mardi 23 décembre 2003 : Le
directeur de l'AIEA, Mohamed ElBaradei, a
annoncé lundi qu'il se rendrait personnellement
la semaine prochaine dans ce pays, avec une
équipe d'experts, afin d'inspecter les sites
nucléaires. Cette déclaration intervient après
l'annonce faite par le colonel Mouamar Khadafi
d'arrêter son programme d'armes de destruction
massives. Les pays musulmans qui ont salué cette
initiative ont appelé Israël à suivre la même
démarche. Rappelons qu'Israël a signé le
Traité de Non Prolifération Nucléaire, mais ne
l'a pas ratifié. Le journal jordanien
"Al-Raï a posé la question suivante :
"Pourquoi les Etats-Unis ne demandent-ils
pas à Israël d'ouvrir ses installations
nucléaires aux inspections internationales et ne
font pas pression pour qu'il les abandonne
définitivement ?". Le journal officiel
syrien "Al-Jamahiriya" a quant à lui
estimé que "l'initiative libyenne doit
encourager la communauté internationale à
discuter du dossier israélien et à faire
pression sur les Israéliens pour qu'ils
éliminent leurs ADM. Maintenant, il n'y a plus
d'alibi".
Mercredi 24 décembre 2003 : Le colonel
Mouamar Khadafi a, au cours d'une interview à la
chaîne américaine CNN, appelé "la Corée
du Nord, la Syrie et l'Iran à prendre exemple
sur Tripoli en renonçant à tout programme
d'armes de destruction massive". Il a
confirmé la venue d'une équipe d'experts de
l'AIEA la semaine prochaine.
Lundi 29 décembre 2003 : Le
directeur de l'AIEA, Mohamed
ElBaradei, s'est rendu samedi à Tripoli pour une
visite historique accompagné d'une équipe d'une
dizaine d'experts chargée de vérifier l'arsenal
nucléaire libyen. Dimanche, 4 sites ont été
inspectés. M ElBaradei doit avoir des entretiens
avec le vice-Premier ministre chargé du
programme nucléaire. Il n'a pas été confirmé
qu'il y ait une rencontre avec le colonel
Mouammar Kadhafi.
Mardi 30 décembre 2003 : Le
directeur de l'AIEA Mohamed ElBaradei a terminé
lundi sa visite à Tripoli. Il s'est félicité
de la "coopération des responsables
libyens" concluant qu'il avait été trouvé
sur place du matériel pouvant servir à
fabriquer de l'uranium enrichi. Mohamed ElBaradei
a indiqué que le matériel a été démantelé
et qu'aucun uranium enrichi n'avait été pour
l'heure trouvé.
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