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Offre n° 1
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Correspondance
de
Jean-François DUBY.
28
mars 2003-
- Palexpo
! Pas l’Expo ?
-
- Le
73ème Salon de
l’auto vient de
fermer ses portes sur un
bon résultat avec plus
de 700 000 visiteurs
malgré la situation
économique et
l’alerte à la bombe
du premier week-end.
-
- Le
salon de l’auto
ainsi que les autres
grandes manifestations
comme le salon des
Telecom sont de
véritables poumons
économiques pour le pays
de Gex en permettant aux
différents
établissements
hôteliers de réaliser
une part importante de
leur chiffre
d’affaire annuel.
-
- En
effet durant les 15 jours
de la grande messe
automobile genevoise, les
hôtels offrent la
possibilité de loger
tout un univers
constitué de
journalistes (plus de
6000 cette année), de
représentants des
marques, d’hôtesses
et des moteurs et
installateurs de stands.
Les places sur Genève
étant limitées et
parfois inaccessibles en
terme de coût, tout ce
petit monde trouve refuge
sur les établissements
frontaliers et plus
particulièrement ceux
l’Ain.
-
- Mais
voilà à court terme,
cette manne économique
pourrait ne devenir
qu’un souvenir. Les
deux principaux
évènements sont
aujourd’hui menacés
par la concurrence
d’autres sites
d’expositions
suisses et mondiaux.
-
- Un
entretien récent avec
les organisateurs de
Palexpo nous a informés
des difficultés à
maintenir et garder un
grand salon
international. Un travail
de diplomatie et
d’innovation
permanent, exercice cher
au regretté Maître
Revaz disparu en
février.
-
- Cet
ambassadeur a su garder
le salon de l’auto
à Genève, évitant
ainsi de le voir partir
à Zurich ou Bâle comme
ce fut le cas pour les
deux-roues en 1992 et les
poids-lourds en 1998.
-
- De
même, la survie du salon
des Telecom dépendait de
la surface
d’exposition
disponible. Une nouvelle
halle fut construite, et
offre aujourd’hui
des mètres carrés
bienvenus pour les puces
de l’électroniques.
-
- Un
investissement long et
lourd à amortir,
dépendant directement du
succès des diverses
manifestations.
-
- Si
ceux deux événements
que sont l'auto et les
telecom venaient à
disparaître c’est
l’économie
transfrontalière tout
entière qui serait
touchée.
-
- Heureusement
les organisateurs
disposent encore de
solides arguments pour
maintenir son riche
programme de
manifestations et ne
souhaitent pas voir les
acteurs de l’image
et du prestige de Genève
partir.
- Jean-François
DUBY
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