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- "Il
vaut mieux hasarder de
sauver un coupable
que de condamner un
innocent."
- Voltaire
1694 - 1778
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Correspondance
suisse de Cedric
Morgenstern
UNE REPRESSION QUI MENACE
LA DEMOCRATIE - 10 mars
2008
A la deuxième semaine du
procès du militant
Daniel Conus, qui se
déroulait au Tribunal de
la Sarine (Fribourg), les
plaignants se sont posés
une fois de plus en
victimes de l'Association
APPEL AU PEUPLE, qui
dénonce les
dysfonctionnements de
l'appareil judiciaire.
Les visites aux domiciles
des juges, les
distributions de tracts
dans le voisinage et les
dénonciations via
internet sont, paraît-il
"un enfer" et
"les méthodes
rhétoriques d'APPEL AU
PEUPLE proches... de
celles des
nazis..."!
Ces grands mots lâchés
dans le prétoire,
personne ne reconnaît en
revanche ce que doivent
endurer, parfois pendant
des années, les victimes
des dysfonctionnements de
l'appareil judiciaire
suisse : instructions
uniquement à charge,
emprisonnements sans
jugements, fouilles
corporelles complètes,
filatures, écoutes
téléphoniques, rejet
systématique de tous
leurs recours,
étranglement financier
ciblé pour les réduire
au minimum vital,
atteintes à l'honneur et
désinformation via une
presse sous contrôle
d'Edipress, contraintes,
menaces et pressions pour
leur extorquer des
rétractations contre
leur gré, absence de
motivations dans les
jugements, prison avec
sursis pendant des
années ou prison ferme
avec arrestation
immédiate, violation du
droit au choix de son
avocat, non-respect de
décisions entrées en
force, violations des
lois, complicité dans
des délits relevant du
Code Pénal Suisse,
dommages à leur
propriété, menaces de
mort, incendies criminels
et dénonciations
calomnieuses, pour ne
citer que quelques
exemples dont on comprend
qu'ils puissent avoir des
conséquences graves sur
la santé physique et
morale de ceux qui en
sont victimes pendant
plusieurs années de
suite. De cela,
l'appareil judiciaire ne
souffle mot, il s'en
moque même ouvertement,
avec une insolence
blessante et une
arrogance méprisante qui
traduisent une intention
manifeste de faire le
plus de mal possible - on
l'a vu au procès de
Lausanne -.
A la clôture du procès
du Tribunal de la Sarine,
la Procureure Anne
Colliard avait requis 4
ans et demi de prison
ferme à l'encontre de
Daniel Conus - qui a
notamment dénoncé le
détournement, par un
magistrat, des pensions
alimentaires versées
pour sa femme - et trois
mois de prison ferme pour
Marc Collaud - qui a
dénoncé des actes de
pédophilie à l'encontre
de deux de ses enfants.
Présidé par le juge
Jean-Marc Sallin, le
verdict du Tribunal est
tombé le 25 février
2008 :
Daniel Conus écope de
trois ans et demi de
prison ferme et Marc
Collaud de trois mois,
prison ferme également.
Les deux hommes doivent
en outre payer Frs.
15'000.- à
"l'avocat au
pistolet
d'ordonnance" - qui
en avait réclamé plus
d'un million (!) - comme
quoi, accordée aux uns
et interdite aux autres,
la liberté d'expression
en Suisse a bel et bien
deux poids deu mesures !
Daniel Conus a d'ores et
déjà annoncé son
intention de recourir, et
ce, jusqu'à la Cour
Européenne des Droits de
l'Homme à Strasbourg où
s'accumulent maintenant
les recours, toujours
plus nombreux, des
victimes d'un appareil
judiciaire auquel il est
également reproché
"des méthodes
proches de celle des
nazis" !
Mais ce qui frappe les
observateurs étrangers
qui suivent l'évolution
de la justice dans ce
pays, c'est qu'au-delà
de l'évidence de son
dysfonctionnement - dont
la défaillance à tous
les niveaux est due à la
corruption, au copinage
et au
corporatisme - les
quelques juges intègres
et avocats honnêtes,
dont l'existence est
réelle mais minoritaire,
ne se soient pas encore
associés et mobilisés,
pour empoigner, de
l'intérieur et de
l'extérieur, cette
dangereuse
"mafia"
infiltrée dans leur
profession, qui fait du
tort à l'ensemble de
l'appareil judiciaire.
QUEL AVENIR POUR
LA JUSTICE EN SUISSE ?
Faire semblant d'ignorer
la réalité des faits,
étouffer des affaires
pourries pour protéger
des petits copains,
bafouer la liberté
d'expression, condamner
à tort et à travers les
victimes et emprisonner
ceux qui osent parler
pour les faire taire,
n'est pas une solution.
Si la justice suisse ne
fait pas rapidement le
ménage dans ses rangs et
que le pouvoir politique
continue à fermer les
yeux sur son
dysfonctionnement, il
arrivera forcément un
jour - on l'a vu dans
l'Histoire - où le
peuple descendra dans la
rue pour manifester
violemment son
ras-le-bol, à moins
qu'il ne décide de
rendre lui-même la
justice qu'on lui refuse.
D'autres pays l'ont fait.
Cedric
Morgenstern
Correspondant www.fil-info-france.com
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