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- "Il
vaut mieux hasarder de
sauver un coupable
que de condamner un
innocent."
- Voltaire
1694 - 1778
-
- Notre
adresse email pour ce service est : redaction@fil-info-france.com
De
notre correspondante à
Canet-en-Roussillon (66,
Pyrénées Orientales),
Eline
Les pédophiles ont
encore de beaux jours
devant eux - Histoire
vraie - 29 avril
2010
Jai 2 ans et jai
été violée. Pendant 2
mois. Chez ma nounou,
Tata. Mais Je ne sais pas
parler. Quelques mots
seulement.
Et eux, les messieurs en
costume bleu, - maman les
appellent les gendarmes -
ils ne veulent pas punir
la personne qui ma
fait mal. Ils attendent
que je leur dise ce quon
ma fait. Mais moi,
je peux pas. Je veux pas.
Jai peur.
Je lai dit à maman
quon mavait
fait bobo, avec mes mots
à moi. Mais maman na
pas compris tout de
suite. Elle pouvait pas.
Je savais pas lui dire.
Mais en rentrant le soir
à la maison, je lui
disais « bobo, fesses
». Alors, maman me
mettait de la crème.
Elle pensait que cétait
la couche qui me faisait
bobo. Ben, oui. Avant, jétais
propre. Mais maintenant,
je veux plus aller aux
toilettes enlever ma
culotte. Alors, je fais
pipi dans ma culotte.
Alors, maman ma
remis des couches.
Mais chez tata, on a
continué à me faire
toujours bobo. Et je
pleurais.
Alors, jai pensé
que si je redevenais un
bébé, on me laisserait
tranquille. Alors, jai
refusé de me mettre à
table et de manger. Je
bois que des biberons.
Et puis, javais
peur de me retrouver,
toute seule, au lit la
nuit. Aussi, quand maman
me mettait dans mon lit,
je hurlais, je me tapais
la tête avec mes poings.
Je devenais hystérique,
me disait maman. Alors,
maman ma installée
sur le canapé et je lui
tiens la main pour mendormir.
Maman sest
inquiétée. Cherchée
pourquoi.
Puis, un jour, chez tata,
on ma fait très
bobo, encore plus bobo
que dhabitude.
Maman est venue me
chercher le soir comme dhabitude.
Jai rien dit. A la
maison, maman ma
mis en pyjama, comme dhabitude.
Mais, là, la douleur est
revenue et je me suis
mise, à hurler :
« Aïe, Aïe ! Bobo
fesses, bobo fesses » Je
criais.
Maman sest
affolée, ma mis de
la crème. Et elle a
regardé. Là. Là, où javais
bobo.
Et elle a vu. Cétait
tout écarté. Et cétait
rouge. Rouge écarlate.
Maman ma prise dans
ses bras, ma
bercée pour me consoler.
Je pleurais.
Elle ma demandé
tout doucement pour ne
pas me faire peur :
« Mon ange, quelquun
ta touchée chez
tata ? «
Je lui ai répondu :
« Oui, cest mimi
». Et en même temps, je
lui ai montré avec mon
doigt, ce quelle me
faisait.
Mimi, cest une
fille, la fille de tata.
Elle a 11 ans.
Depuis, je ne suis plus
retournée chez tata. Ouf
!
Mais je peux pas le dire
aux gendarmes. Jai
peur.
Ils mont bien bien
posé des questions. Ils
mont même filmée.
Ils voulaient que je joue
avec des poupées mais javais
peur deux. Jai
rien dit. Et puis, maman,
elle était pas là. Ils
nont pas voulu.
Moi, les poupées, je
veux plus jouer avec,
depuis.
Maman faisait confiance
à la nounou, et chez
elle, on ma fait
très, très bobo. Alors
ces gens là, en costume
bleu, peut-être quils
mauraient grondée,
ou autre chose, je sais
pas moi. Comme chez tata.
Alors, jai peur.
Donc, comme je leur ai
pas parlé, ils nont
pas bougé. Ils nont
pas été voir tata. Rien
demandé à Mimi. Tata
continue même à garder
les enfants de mon âge.
Comme si rien ne sétait
passé.
Comprends pas.
Y a même un docteur qui
a regardé, là où on ma
fait bobo.
Il a dit à maman : « Cest
déchiré, cest
grave, je fais un rapport
à la gendarmerie tout de
suite ».
Mais rien.
Ces messieurs, les
gendarmes, y protègent
qui ? Nous, les petites
filles ? Ou ceux qui nous
font mal ?
Parce que, souvent cétait
tonton qui nous gardait.
Il travaille dans sa
maison. Tata, elle, elle
partait et nous laissait
toutes seules avec
tonton. Maman a des
soupçons. Elle se
demande si tonton me
touchait. Mais, je sais
pas où sarrête
les caresses dun
tonton. Alors ?
Alors, comme les
gendarmes y font rien,
maman écrit. Beaucoup.
Au Procureur. Au Préfet.
Au 1er Ministre. Au Garde
des Sceaux. Et même à
une Grande Dame, la plus
grande Dame de France.
Mais rien.
Tata garde toujours les
petits enfants, Mimi .. ?
Tonton
? Eux, y
sont heureux.
Et moi, jai
toujours peur. Maman
travaille plus. Elle me
chouchoute. Jai des
sirops pour faire dodo. Jai
peur. Maman aussi. Elle
prend des médicaments
toute la journée et le
soir. Je lentends
souvent pleurer et
après, elle met des
lunettes de soleil. Jaime
pas les lunettes.
Alors, un conseil, les
pédo. Choisissez les
petites filles, les
très-petites-filles.
Celles qui ne peuvent pas
encore parler. Vous avez
la bénédiction des
gendarmes.
Maman soccupe
beaucoup de moi. Et moi,
je voudrais bien aider
maman.
Alors, vous, les médias,
aidez-moi.
Cest beaucoup
gentil.
Eline
"les noms ont été
modifiés"
DOSSIER :
Comment
les internautes sont-ils
espionnés ?
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