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"Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable
que de condamner un innocent."
Voltaire 1694 - 1778
 


De notre correspondante à Toulouse,
Marie VATE


Procès en appel AZF - 3 novembre 2011 - Toulouse - 5 novembre 2011


D'une histoire sans fin … à la vie n'est pas un fleuve tranquille !

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas au procès en appel AZF. Après une journée passée à revoir des têtes connues, la Cour se jette maintenant dans le cœur du débat. Elle étudiait ce jour, la citation directe, déposée par un certain nombre de parties civiles. Cette citation a pour propos de traduire devant la Cour d'Appel, le groupe Total et son ancien Président Directeur Général, Thierry Desmarest. Cette citation avait initié, peu de temps avant le procès en première instance, par Maître Christophe Lèguevaques au nom de quelques parties civiles, parties civiles qu'il avait oubliées pour devenir l'avocat de la Mairie de Toulouse. L'affaire avait alors fait grand bruit.

Christophe Leguevaques fait son grand retour

Deux ans après, nous en sommes donc toujours au même point, les mêmes parties civiles demandent la même chose. Au même point, en fait pas tout à fait ! Maître Christophe Lèguevaques au nom de la Ville de Toulouse a décidé de se joindre aux autres parties civiles sur cette question, alors même que son client n'avait pas participé à cette procédure en première instance. Cet avocat a décidément de la suite dans les idées ! Il fallait se douter que le détachement dont il a fait preuve hier serait de courte durée. Cet avocat toulousain et parisien, passionné des grandes causes (il défend aussi des irradiés de Rangueil et a plaidé l'affaire du Passeport biométrique), un temps candidat à la candidature à la Mairie de Toulouse, a un art du contre-pied assumé. Cette nouvelle position de la Mairie de Toulouse est certainement la première d'une longue série d'actions dont a le secret Christophe Lèguevaques.

Recevable … ou pas !

Alors les avocats ont plaidé, plaidé, plaidé encore. Jean Veil (Total) estimait évidemment que cette citation était nulle et non avenue. Les autres (Me Cohen, Bisseuil, Tessonnière, Carrère, Casero, Benayoun, Lèguevaques, Priollaud) représentants tous des parties civiles s'élevèrent contre l'irrecevabilité. Tous les huit, comme un seul homme, quoique dans des styles différents et plus ou moins synthétiques, exposèrent leurs motifs. Là apparue, celle qui sera certainement un des grands acteurs de ce procès : La Cour de Cassation. Ah ! La Cour de Cassation, merveilleux leitmotiv repris en cœur sur tous les bancs du Parquet, à la défense, de la défense aux parties civiles ! La Cour de Cassation, ses arrêts, avec ou sans chapeau, sa chambre criminelle, ses assemblées plénières, chacun y trouvait une source d'inspiration pour défendre son point de vue et pour convaincre le Président Brunet et ses assesseurs de prendre la bonne décision.

Sur les bancs des parties civiles, mes différents intervenants s'attachèrent à dire avec force jurisprudence, à quel point ils était impossible d'être d'accord la défense. Chacun avait ses arguments, ses exemples, Christophe Lèguevaques avança que Total était dans cette affaire à mi chemin entre « Tartufe et Pinocchio », entre fausse pitié et mensonge, les autres préféraient des arguments plus classique. .Quelques cours de droits furent dispenser par les avocats à leurs adversaires. Débat d'autant plus intense que la justice s'est déjà prononcée dès l'instruction sur la place que Total devait tenir dans cette affaire, elle l'a fait encore lors du Procès de 2009, il s'avère même que le Parquet de Toulouse, sans doute étourdi, n'a même pas interjeté appel sur cette décision particulière (1) … Donc …

Donc, vint le tour du Parquet, avis attendu s'il en est. Avis entendu ? Parce que c'est la que prend fin, l'histoire sans fin. Sans crier gare, sans que rien n'ait préparé cette avis, le Parquet crée la surprise. L'Avocat Général Pierre Bernard défend avec une certaine passion, que la citation directe, si elle ne peut pas être recevable pour l'ensemble des demandeurs, est tout à fait recevables pour les neuf parties civiles qui ne l'étaient pas au moment de l'instruction. C'est le choc, Maître Veil riposte, les parties civiles sont presque dopées par cette décision tellement inattendue. Que décidera la Cour ?


De bonnes et de mauvaises victimes ?

Cette voie de nouveauté amena chaque acteur à être encore plus pugnace lorsque s'ouvrirent les débats sur de nombreux incidents. L'ambiance toujours feutrée d'une salle Jean Mermoz qui a déjà perdu la moitié de son auditoire par rapport à hier, allait se réchauffer. Le premier sujet était chaud et peut se résumer ainsi, certaines parties civiles ne sont elles pas de trop ! Sont elles légitimes ? Bref, il s'agit pour la Cour d'Appel de répondre à cette question fondamentale, une victime a-t-elle le droit de ne pas soutenir l'action publique ? Ainsi, Madame Baux, l'Association Mémoire et Solidarité (qui réunit les anciens salariés de l'usine), Monique et Laurent Mauzac - qui ont perdu respectivement mari et père lors de la catastrophe mais n'ont pas le bon goût de soutenir la piste officielle – devraient-ils d'après d'autres parties civiles, être « dispensés » de ce procès en appel. En ce qui concerne la famille Mauzac, il est à noter que seule Me Priollaud s'est risqué à cette action. Action, qui a créé un certain malaise dans la salle d'audience toute opinion convaincue.

Nouveau grand changement, en première instance, le Parquet avait dénoncé cette anomalie. Cette fois-ci le conflit se joue entre parties civiles, ! Pour reprendre les termes, de Laurent de Caunes (représentant la famille Mauzac, certains ont choisi la voie de la « guerre civile et de l'intolérance judiciaire » et souhaitent convaincre le tribunal qu'il existe peut être des victimes qui sont meilleures que d'autres. Ce sera ensuite aux témoins d'être passés au crible, Défense et parties civiles tentant tour à tour d'évincer des témoins dérangeants (?). Vinrent ensuite toutes sortes de débats, sur des questions de doubles statuts, certaines parties civiles étant également citées comme témoins, du choix de leur qualification dépendait leur présence pendant les débats. On évoque aussi une autre catégorie de témoins, les plus ou moins portés disparus, comment les retrouver et surtout qui du Parquet ou de la Cour devait les faire rechercher. Cela occupa cinq bonnes minutes, dans une ambiance enfin plus détendue.

La salle se vidant dangereusement et les horaires d'avion étant ce qu'ils sont, la Cour décide alors de reporter à mardi la fin de l'examen des incidents. La place des témoins experts de la défense et de leurs désormais célèbres power point, celle tenue par Thierry Desmarest, n'auront pas raison du week-end des parties. Quant aux décisions sur toutes ces petites et grandes affaires, elles sont mises en délibéré. Décision mercredi. Le suspense reste donc entier … mais que de changements en perspective. Non décidément … la vie pendant ce procès en appel ne sera certainement pas un long fleuve tranquille !

(1) le tribunal correctionnel avait décidé lors du procès de 2009 de joindre au fond la citation directe visant Total SA et Thierry Desmarest. Dans son jugement du 19 novembre 2009, il l'avait déclaré irrecevable.


Marie VATE



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