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-
- POLITIQUE
FRANCAISE
- De
notre correspondant, Gérard
BARRAU
Violence
de jeunesse - 11 mars
2003
La recherche des causes
de la violence juvénile,
en dehors de celles
connues de la différence
des milieu sociaux, de la
concentration dans des
villes béton, des
influences du
corporatisme politique et
communautaire, pourraient
bien se trouver aussi
dans les conséquences
dune modification
morphologique de la
société moderne qui
provoque entre autres,
une surprenante
prématurité de notre
jeunesse .
Il y a toujours eu dans
nos sociétés certains
enfants difficiles,
refusant de se mouler
dans la société des
adultes quils
rejettent ouvertement.
Il y a une cinquantaine
dannées ils
étaient
lexception.
Avec les progrès du
modernisme le nombre de
ces cas difficiles a
tellement augmenté que
nous narrivons plus
à canaliser ni à
maîtriser énergie
de nos adolescents. Les
bébés de nos jours
marchent très tôt, les
dents de lait
apparaissent avec une
rapidité dont nous
sommes surpris, ils sont
tellement actifs ces
enfants que dès
quils se tiennent
sur leurs petites jambes
nous navons plus
une seule seconde de
liberté.
Si nous sommes heureux de
constater cette
vivacité, nous sommes à
bout de souffle et de
nerf en fin de journée.
De lautre coté de
lAtlantique on
traite cette
superactivite à
laide de
médicaments psychotropes
.Est-ce la bonne solution
? Il nest jamais
souhaitable de droguer
les enfants .Comme les
adultes modernes que nous
sommes ne sont pas
préparés pour faire
face à une telle
situation le fossé de la
communication avec nos
propres enfants se creuse
avec les années. Il
sinstalle alors une
incompréhension qui se
transforme en une plus ou
moins totale rupture de
relation entre
adulte et
enfant ,qui, aux
alentours de la période
majoritaire a bien du
mal, suivant
éducation reçue,
à ne pas laisser
exploser les sentiments
de révolte alimentés
par des années de
mésentente.
Cette mésentente est en
partie causée par
linadaptation de
ladulte face à la
superactivité de
lenfant, modifiée
fondamentalement sur des
années.
La personnalité en
formation de
lenfant, ne
comprend pas que ses
facultés
extrasensorielles ne
soient prises en compte
par ladulte, ce qui
lincite a penser
quil est mal aimé
et même rejeté,
entraînant de ce fait,
à la période de
ladolescence, une
violence difficilement
maîtrisable .Notre
société est
pratiquement impuissante
face à une telle
situation qui a tendance
a se généraliser avec
le modernisme .
Les adultes que nous
sommes nont pas
été éduqués pour
avoir conscience que ces
enfants hyperactifs
,deviennent souples dès
quils estiment que
lordre donné est
justifié. Nous ignorons
que nos enfants ne
connaissent pas la peur
des inconvénients de la
vie trépidante,
quils possèdent un
tempérament très
résolu, en pleine
connaissance, du moins
ils le croient, de leur
individualité. Nous
ignorons que sils
se sentent incompris ils
senferment alors
dans un mutisme, factice
qui nous donne
limpression
davoir affaire à
un enfant inattentif,
déconcentré, absent du
monde qui entoure,
ce qui est faux .
Si rien nest fait
pour contrer ce mal être
avant la période
dadolescence,
lenfant devient un
riche terrain de
développement de la
violence qui est alors
utilisée pour
nimporte quel
objectif, quelque soit la
valeur sociale de
entourage, qui
naura pas su
canaliser, mais au
contraire combattu une
hyperergie poil à
gratter .
Notre devoir
déducateur pour le
futur est de comprendre,
pour éviter le pire,
quil est logique
dans notre société
moderne,
quapparaisse cet
enfant dun type
nouveau. Apprenons à
laborder, à
canaliser son énergie
plutôt que de sy
opposer ,afin que son
activité ne devienne une
malédiction. Cette
hyperactivité a besoin
dadrénaline, elle
préfigure la
créativité de
lhumanité de
demain. Vaste mais noble
programme pour un
candidat qui aura le
courage de le prendre en
compte les actions
nécessaires pour obtenir
une riche jeunesse de la
société future.
Pour ce faire il serait
peut être sage de cesser
de culpabiliser les
parents pour cette
jeunesse qui semble
déboussolée, si ces
derniers acceptent
dendosser une part
de responsabilité ils ne
veulent pas êtres les
seuls boucs émissaires
,il y a bien
dautres secteurs de
notre société qui
doivent porter le
chapeau.
Si les grandes citées
béton ont quelque chose
à voir avec le mal être
dune partie de
notre jeunesse, il serait
peut-être temps de
réfléchir à freiner la
mise en place forcée de
cette uniformité
chercheuse
dégalité, mais
créatrice
disolation et
dégoïsme parce
que jamais atteinte.
Arrêtons de claironner
que la violence de notre
jeunesse est causée par
la mixité, reconnaissons
plutôt que la diversité
est créatrice de
richesse si elle
nest pas utilisée
comme une arme raciste
par un idéal qui confond
égalité des chances et
égalité des résultats
.
Quelle noble tâche pour
un politique
dinscrire à son
programme les actions,
nécessaires à tenter de
rendre la joie de vivre a
notre jeunesse. Cette
volonté devrait effacer
tous les autres
programmes sans
difficulté.
Gérard
BARRAU
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