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De
notre correspondant en
France
Emploi
et précarité - 15 mars
2006
- La
politique publique,
d'emploi précaire,
offrant des solutions
provisoires sans
protéger durablement le
salarié.
Jusqu'à présent, on ne
peut parler d'une
instabilité radicale de
l'emploi. Le contrat
(CDI) demeure
majoritaire. Cependant
son poids diminue avec
l'arrivée du contrat
(CPE).
On constate, ces
dernières années
l'apparition de multiples
mesures dites en faveur
de l'emploi :
- contrat emploi
solidarité (CES)-1989
- contrat d'insertion
professionnelle
(CIP)-1993
- contrat jeune en
entreprise (CJE)-2002
- contrat premier
embauche (CPE)-2006
Suite à ses mesures, on
cherche à nous faire
croire, ou l'on a
tendance à croire
spontanément, que la
précarité dans le
travail a été très
atténuée, voire en voie
d'effacement, par les
actions des
gouvernements.
Mais derrière la vitrine
gouvernementale, il y a
la souffrance de ceux qui
travaillent. De ceux,
d'abord, dont on prétend
qu'ils n'existent plus,
mais qui sont en
réalité légion et qui
assument le innombrables
tâches dangereuses pour
la santé (l'amiante).
Parfois même aggravées
par des infractions
redevenues si fréquentes
au code du travail :
ouvriers du bâtiment,
des entreprises
sous-traitantes, du
patronat sans scrupule...
Enfin, derrière la
vitrine, il y a la
souffrance de ceux qui
ont peur de ne pas donner
satisfaction, de n'être
pas à la hauteur des
contraintes de
l'organisation du travail
: contraintes de temps,
de cadence, de formation,
d'information,
d'apprentissage, de
niveau de connaissances
et de diplôme,
d'expérience, de
rapidité d'acquisition
intellectuelle et
pratique et d'adaptation
à la culture ou à
l'idéologie de
l'entreprise, aux
contraintes du marché,
aux rapports avec les
clients, les particuliers
ou le public.
B.
D.
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