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POLITIQUE
INTERNATIONALE
LIBAN
De notre correspondant, Gérard-Henry
BARRAU
- Libre
analyse du conflit au
Liban - 24 août
2006
Pourquoi le Liban ?
Pourquoi faut-il que ce
soit ce petit pays qui
doive régler les
factures dun
conflit que le monde
supporte depuis de trop
longues années ?
De nos jours il y a tant
de conflits sur la
planète quil
nest plus possible
détancher les
plaies de l'un avant
qu'un nouveau démarre.
Quelle est donc cette
volonté de destruction
fratricide qui anime
notre univers ?
La nature se fâche de
plus en plus souvent,
nous avons en mémoire le
martyr de la Louisiane et
les résultats désolants
des éléments en colère
en Indonésie.
Les effets des points de
friction organisent par
l'homme viennent
renforcer ceux des
catastrophes naturelles,
en particulier sur la
terre d'accueil du pays
que l'on nomme
aujourd'hui le Liban.
Traduit en phénicien
avec les nuances
acceptées pour
l'ancienneté des
manuscrits, Liban se
traduirait par paradis,
cette terre où Moïse
n'a pas eu le temps
nécessaire à y
installer son peuple.
Nous assistons
impuissants aux
souffrances nouvelles de
ce peuple libanais dont
le sang coule depuis des
siècles à cause de son
trop grand esprit
hospitalier.
Nous avons tellement
perdu le sens des
réalités (encore un de
perdu) que nous acceptons
ce Xeme conflit sans
réagir sinon en nous
accrochant à des idées
de solutions
irréalisables.
Que proposons-nous pour
mettre fin à ce malheur
?
Nous avons l'inconscience
de proposer à l'armée
israélienne de se
retirer du Liban avant
que son agresseur ait
déposé les armes, c'est
en quelque sorte demander
à un homme d'enlever la
porte dentrée de
son logement alors que le
voisin possède un chien
enragé qui a déjà
attaqué femme et
enfants.
Que proposons-nous de
mieux ? La mise en place
dune force
d'intervention que
lon destine à
compter les coups, le
contingent de lONU
qui piétine sur cette
terre depuis de longues
années ne semble pas
avoir été une leçon
pour les décideurs que
nous avons mis aux postes
clés.
On propose dautre
part de mettre en place
des éléments de la
fantomatique armée
libanaise pour servir de
tampon, cette idée est
la représentation de la
méconnaissance de la
situation, ou alors
l'amorce dun très
vilain piège destiné
aux peuples qui souffrent
de ce conflit.
En effet dans les rangs
de cette armée nationale
figurent des éléments
de chaque communauté de
ce peuple libanais, tous
ne sont pas forcément en
accord avec les actions
du Hezbollah, même si
ces éléments sont
musulmans, mais ils
savent que sils
agissent à l'encontre de
la volonté du parti
cest amorcer la
possibilité dune
nouvelle guerre civile
car le Hezbollah
n'acceptera jamais de
déposer les armes alors
qu'il est le seul à
avoir résisté à la
premiere armée de la
région.
Chaque libanais
quil soit musulman,
maronite, grec orthodoxe,
druze ou juif est
fatigué de voir que sa
terre est utilisée comme
rampe de lancement par
ceux à qui il a donné
lhospitalité sans
compter depuis de longues
années, mais il sait ce
libanais quil est
impuissant a changer les
choses à cause de la
politique quil a
mis en place depuis son
indépendance. Cette
politique a toujours
été axée sur la
conservation dun
pouvoir plutôt que de se
pencher sur lavenir
social du peuple. Ce
social gênant des
pauvres dont on a laissé
le secteur à la
disposition des religions
pour quelle s'en
débrouille elles même.
Depuis des années la
musulmane a complètement
occupé ce secteur,
tablant sur le long
terme.
Il y a toujours eut une
grande différence entre
le voyageur libanais qui
respire l'aisance afin
dêtre à même de
signer de fructueux
contrats commerciaux et
le père de famille qui
travaille à Beyrouth
pour un salaire à peine
capable de nourrir sa
famille, lorsque le
responsable religieux lui
rend visite pour
l'informer que son fils
aîné va continuer des
études supérieures à
l'aide d'une bourse
religieuse que peut
répondre le père ?
Donner son accord en
manifestant sa
reconnaissance.
Le piège alors se
referme sur cette
impuissante famille,
après quelques années
le père n'a plus rien a
dire à son fils
ingénieur ou cadre
littéraire qui se donne
corps et âme à un parti
auquel il doit tout.
Ce système fructueux
fonctionne à des
milliers d'exemplaires
sans qu'un sursaut
politique ait été
entrepris pour changer la
donne.
Aujourdhui il est
navrant de constater que
pour sauver le Liban et
assurer la tranquillité
de son voisin, il n'y a
qu'une solution, celle de
mettre en place une force
d'intervention qui ne
puisse être désarmée
par les milices
Hezbollah. la facture
risque dêtre aussi
lourde que
lépaisseur de
notre laxisme occidental
Gérard-Henry
BARRAU
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