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De notre correspondant au Cameroun, Jean-Paul Marius OWONA FOUDA


La conférence internationale sur les défis et les atouts de l’Afrique, Africa 21
- 19 mai 2010


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Copyright 2010 Jean-Paul OWONA-FOUDA



La conférence internationale sur les défis et les atouts de l’Afrique appelée « Africa 21 » a ouvert ses portes hier 18 mai 2010 dans la salle de conférences du Palais des Congrès à Yaoundé. La cérémonie d’ouverture officielle a connu la participation effective du Président Camerounais Paul Biya qui avait à ses côtés le Président du Faso, Blaise Compaoré, le Président gabonais, Ali O. Bongo, le Présent de Sao Tomé et Principe, Miguel Trovoada. Etaient également présents à cette importante rencontre du « donner et du recevoir », le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, et bien d’autres personnalités africaines venues apporter leur contribution pour enrichir les débats et aider par là, à trouver les solutions idoines aux défis à relever et dégager les nouvelles perspectives qui s’ouvrent pour l’Afrique.

Il est vrai que l’Afrique, acteur incontournable des nouveaux équilibres mondiaux, se trouve aujourd’hui confrontée à de nouveaux défis géopolitiques, économiques et sociaux. Il est également vrai qu’il lui revient d’y répondre et d’ouvrir un nouveau dialogue avec l’ensemble de la communauté internationale. Fort de ses richesses naturelles et humaines, le continent africain doit s’affirmer comme une nouvelle chance pour le monde.

L’ouverture de la cérémonie qui a été présidée par le Président du Cameroun Paul Biya a été maquée par deux interventions. Notamment celle du Président camerounais et celle du président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping.

Le représentant de la Commission de l’Union africaine, après avoir salué la tenue effective de la conférence consacrée au thème central qui est : « l’Afrique, une chance pour le monde. Réalités et défis » a évoqué la question de la stabilité du continent africain en affirmant que l’Afrique peut bien vivre dans la paix et dans la sécurité sans pour autant passer par la force, les conflits.

Et pour lui, 2010 est déclarée année de la paix et de la sécurité en Afrique. Et c’est la date du 21 septembre qui est retenue journée commémorative de cette journée. Journée au cours de laquelle, l’Afrique doit taire tous conflits et toutes violences d’où qu’ils viennent et permettre à tous les Africains de vivre dans la paix et la sécurité, si chères et indispensables pour nos peuples.

Pour le Président Biya, le hasard de l’histoire a fait que c’est son pays qui ait ouvert la porte des indépendances pour les 17 pays d’Afrique le 1er janvier 1960. Et ces pays concernés par les cinquante ans d’indépendance en cette année 2010 sont : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Congo-Brazzaville, République démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Madagascar, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Sénégal, Somalie, Tchad, Togo.

« Nous avons donc pensé » a déclaré Paul Biya, « qu’à l’occasion de l’année de l’indépendance de l’accession de ces pays à la souveraineté, il était indiqué de faire le point de la situation de notre continent et de jeter un regard prospectif sur ses chances pendant les prochaines années à venir ».

Peut importe pour lui que l’indépendance ait été conquise, concédée ou négociée. L’essentiel pour Paul Biya, c’est que nous sommes devenus indépendants parce que nous voulions l’être. Nous le sommes, « mais à présent, qu’en avons-nous fait ? ».

Il est vrai a-t-il souligné que depuis la publication du livre de René Dumont intitulé « L’Afrique noire est mal partie », l’on n’a parlé que d’échecs. Il reconnaît qu’il y a eu des tâtonnements et des erreurs. Cela est une réalité. Mais le plus important obstacle selon lui, c’est que le continent africain a buté et bute encore pour mettre en valeur, ses ressources.

Cet obstacle a été incontestablement, celui du financement. Un financement qui est très difficile à obtenir auprès des financiers. Mais pour le premier responsable du Cameroun, il est plus question de la viabilité des projets et les garanties qui peuvent être apportés aux investisseurs qui posent problèmes. Pour ce faire, le président camerounais a souhaité que ces aspects soient minutieusement examinés au cours des débats.

Il a poursuivi son intervention en affirmant que dans ce cas, il est évident que les chances de notre développement sont étroitement liées à la bonne gouvernance. Car la mauvaise gestion des finances publiques, l’insécurité judiciaire, les lenteurs administratives, la fraude et la corruption qui sont si fréquentes dans notre continent doivent être systématiquement combattues bien que particulièrement ancrées en nous et difficiles à éliminer.

Dans tous les cas, Paul BIYA s’est dit confiant quant aux résultats des débats que vont animer les différentes commissions pour dégager les voies et moyens devant conduire notre continent sur le chemin d’un changement qualitatif, prospère et salutaire. Avant de quitter la tribune, Paul Biya a affirmé : « J’ai la conviction que vos échanges pourront contribuer à l’élaboration d’un vaste programme d’intégration de l’Afrique, riche de ses ressources naturelles et de la vitalité de ses peuples dans les affaires du monde ».

Après cette intervention, place été donnée au Président de la Commission de l’Union africaine Jean Ping qui a remis au Président Biya, la Flamme de la paix pour l’Afrique. Le 21 septembre 2010, devra être un jour qui ne connaît ni violence ni conflit pour démontrer à la face du monde, que la paix est possible en Afrique, maintenant et dans le futur. C’est ce qui traduit le sens de cette transmission symbolique de la flamme de la paix au pays organisateur de la conférence. Une flamme qui devra véhiculer paix et sécurité en vue du renforcement de l’unification de tous les pays africains pour une Afrique où il fera bon vivre.

Le président Biya visiblement ému de cet honneur qui lui est donné, a dit en substance : « Je suis très heureux de recevoir cette flamme de la paix et de l’unification de l’Afrique”. Il a félicité les actions menées par le premier responsable de la Commission de l’Union africaine en faveur de la paix en Afrique, et surtout pour avoir institué le 21 septembre de chaque année, la Journée de la paix et de la sécurité en Afrique. « Sans la paix il n’y a pas de développement. Et tant que pauvreté et misère resteront le quotidien des peuples, il sera un leurre de parler de paix ».

Il a prôné le dialogue et la concertation pour que la paix revienne sur notre continent. « Puisse cette flamme remise illuminer le Cameroun et l’Afrique tout entière » a-t-il lancé à la fin de sa marque de reconnaissance à Jean Ping. Les différents thèmes débattus au cours de cette rencontre qui se tient du 18 au 20 mai à Yaoundé sont axés sur les thèmes suivants :

- Comment l’Afrique peut-elle tirer un meilleur parti de ses atouts ? Ressources, démographie, marché

- La bonne gouvernance et performance économique

- Les conditions financières du développement africain

- Réponses concertées aux enjeux de sécurité

- La nouvelle donne stratégique : quelle place pour l’Afrique sur la scène internationale ?

La soirée d’hier 18 mai a été consacrée au lancement de la campagne de sensibilisation à l’éducation, à la citoyenneté sur le thème « Le chemin parcouru ».Cette cérémonie a été présidée par Mme Chantal Biya, accompagnée de Mme Chantal Compaoré. C’était en présence du mistre de l'éducation de base,de nombreux autres invités et d’une foule nombreuse à l'école publique bilingue de Bastos dans le 1er arrondissement de Yaoundé.

Les Premières Dames ont pu suivre l'histoire du Cameroun avant l'indépendance jusqu'à nos jours par les tous petits,elles ont suivie dans une salle de classe les élevés répondant aux questions que les posaient leur maitresse,les tous petit ont non seulement montré aux premières dame que non seulement le Cameroun est bilingue,mais eux même le sont aussi.

La cérémonie s'est achevé par un bain de foule.


Jean-Paul Marius OWONA FOUDA




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