|
-
De
notre correspondant au
Cameroun, Jean-Paul
Marius OWONA FOUDA
Journée mondiale de la
liberté de la presse - 3 mai 2010
Copyright
2010 Jean-Paul
OWONA-FOUDA
A loccasion de la
commémoration de la
Journée mondiale de la
liberté de la presse qui
est commémoré tous les
3 mai de chaque année, les
Journalistes camerounais
habillés essentiellement
en noir en signe dhommage
au journaliste Bibi
Ngota, décédé il y a
quelques jours à la
prison centrale de
Yaoundé, les
professionnels des
médiats, parmi les
quels,Alain Blaise
Batongué vice président
de L'UPF entendez Union
de presse Francophone et
directeur de publication
du quotidien Mutation, le
président de l'UJC
Charly Ndi chia,Haman
mana directeur de
publication Le jour et
bien d'autres confrères,
ont voulu manifestés
leur mécontentement et
présenter leur
doléances au premier
ministre Camerounais, ont
été stoppés par Les
forces de l'ordre qui ont
barré la route aux
journalistes participant
à un rassemblement pour
la journée de la
liberté de la presse et
pour réclamer la
lumière sur le décès
d'un confrère en
détention préventive.
Entre 200 et 300
personnes, répondant à
l'appel de l'Union des
journalistes du Cameroun
(UJC), ont tenté de se
diriger vers le siège
des services du Premier
ministre Philemon Yang
pour y faire un sit-in
lorsqu'ils ont été
bloquées à un carrefour
par des policiers et
gendarmes armés de
matraques et de fusils.
Selon les autorités, le
rassemblement sur le site
projeté a été refusé
pour non respect
"des délais légaux
de déclaration de
manifestation
publique". Les
manifestants ont été
bousculés à coups de
matraque. Au moins deux
journalistes, un
correspondant camerounais
de Radio France
Internationale (RFI),
Polycarpe Essomba, et
Jean-Baptise Ketchateng,
du quotidien privé
Mutations, ont eu leurs
habits déchirés.
Le sit-in s'est
finalement tenu au
carrefour où la
manifestation avait été
bloquée, sous la
surveillance d'un
important dispositif
policier. "Libérez
tous les journalistes
encore en prison!",
"Pour la
dépénalisation des
délits de presse",
"Non à la
persécution des
journalistes",
"Que la lumière
soit faite sur la mort de
Bibi Ngota", "
nous somme tous des Bibi
Ngota" pouvait-on
lire sur des pancartes.
Germain Cyrille Ngota
Ngota, dit Bibi Ngota,
directeur de
Cameroun-Express, est
décédé le 22 avril à
la prison de Yaoundé où
il était en détention
préventive depuis le 10
mars.
Jean-Paul
Marius OWONA FOUDA
|
LES
PAGES "INFO" vous
proposent les meilleurs
sites de leurs
catégories ! |
|
|
|