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De
notre correspondant au
Cameroun, Jean-Paul
Marius OWONA FOUDA
Rentrée solennelle de la
cour suprême du Cameroun - 25
février 2010
Selon les textes
régissant le
fonctionnement de la cour
suprême du Cameroun, il
est indiqué à l'article
33 de la loi n° 2006/016
du 29 décembre 2006
fixant l'organisation et
le fonctionnement de
l'institution stipule en
son alinéa 1
"qu au début
de chaque année
judiciaire et au plus
tard le 28 février, la
cour suprême tient, sous
la présidence du premier
président de la dite
cour une audience
solennelle de rentrée à
la quelle assistent
également en robe, les
chefs de cours d'appel,
des juridictions
inférieures en matière
de contentieux
administratif et des
juridictions inférieures
des comptes".
Alexi Dipenda Mouelle,
président de la cour
suprême, et Rissouk à
Moulong, Procureur
général près de ladite
cour, ont donc fermé
l'audience solennelle de
l'année 2009 et ont
ouvert ce jeudi 25
février 2010 à 11h la
rentrée solennelle de la
cour suprême de l'année
en cours, à la quelle
prenaient par le premier
ministre, le vice premier
ministre, ministre de la
justice, le garde des
sceaux, les membres du
gouvernement, les membres
du corps diplomatique,
les représentants des
autres corps de la
justice que sont les
avocats, les huissiers,
les notaires ainsi que
les autres invités
spéciaux donc les
représentant des
institutions homologues
d'une quinzaine de pays
venus spécialement pour
la circonstance à
Yaoundé.
Le premier
président par sa
déclaration solennelle
achevait donc un propos
articulé autour de
l'indépendance du
magistrat du siège, un
propos qui est arrivé à
la suite des
réquisitoires
présentés par le
procureur général prêt
de la cour suprême
Martin Rissouk à Moulong
avait alors analysé le
rôle de la justice dans
le développement
économique des nations.
deux allocutions qui ont
été appréciés par
l'assistance. le
procureur général dans
ses allocutions parlant
du droit au
développement s'est
intéressé au rôle à
jouer par la justice pour
soutenir et promouvoir
l'activité économique.
Pour Martin Rissouk à
Moulong, la justice est
un élément fondamental
de la bonne gouvernance
économique elle doit
rassurer les opérateurs
économiques ainsi que
les investisseurs, car
là ou il y a la justice
il y a le développement.
Lorsqu'il prends la
parole le premier
président de la cour
suprême s'attarde sur
les missions de la
justice, il choisit de
parler de l'indépendance
du juge, il dénonce les
pressions sociales
financières et
politiques que subissent
les juges, pas de justice
aux ordres avant de
conclure sur la
nécessité de respecter
les décisions de
justice.
Dans une brève
intervention, le
procureur général du
Sénégal a salué
l'initiative d'inviter à
Yaoundé les chefs des
juridictions suprêmes
d'Afrique et souhaité
que cela devienne une
tradition.
Jean-Paul
Marius OWONA FOUDA
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