REGIONS
: CENTRE VAL DE LOIRE
De
notre correspondant dans
la Manche, Michel
LEGROS
Les
bivouacs de l’armée
de Terre dans le
Nord-Ouest de la France
" une opération
séduction ".
23 juillet 2006
L’armée française
était lors de sa
professionnalisation, il
y a plus de 10 ans,
placée devant des enjeux
considérables. Elle
devait réussir sa
mutation vers une armée
de métiers, renvoyant la
notion de conscription
issue de l’armée de
l’An 1 à un
hypothétique besoin, qui
résulterait d’une
situation de guerre sur
le territoire national.
Elle devait entretenir et
animer un lien primordial
avec la Nation, afin
d’y conforter sa
légitimité et y trouver
sans cesse les
ressources, dont elle se
nourrit, pour parfaire
notre sécurité et la
défense des intérêts
vitaux de la République.
Deux objectifs difficiles
puisqu’elle était
concomitamment engagée
dans sa réforme et dans
de nombreux conflits.
Elle a cependant conduit
cette mutation avec
rigueur et efficacité.
Aujourd’hui
l’opération « les
bivouacs de l’armée
de terre » qui est
réalisée à une
période où les
Français sont plutôt
intéressés par leurs
congés d’été
connaît cependant un
taux de fréquentation
fort honorable.
Ainsi formant un convoi
exceptionnel, près
d’une centaine de
militaires parcourent le
Finistère, les Côtes
d’Armor, la Manche,
l’Orne et le Loir et
Cher pendant dix jours,
posant le sac à dos dans
chacune des villes
étapes pour mieux faire
connaître l’armée
de Terre
d’aujourd’hui.
Ces hommes qui
appartiennent à une
grande diversité
d’unités, 3e
Régiment
d’infanterie de
marine de Vannes, 2e
Régiment
d’infanterie de
marine d’Auvours (Le
Mans), 4e Régiment de
chasseurs de Gap, 517e
Régiment du train de
Châteauroux, 1er
Régiment
d’artillerie de
marine de Laon, musique
militaire de la Région
terre nord-est (RTNE),
musique militaire de la
Région terre nord-ouest
(RTNO), Fanfare du 6e
Régiment du génie
d’Angers, proposent
de nombreuses animations
telles que des
initiations à
l’escalade, une
exposition
photographique, des
prestations musicales
militaires en plein air,
des simulations de
mission d’une
équipe
d’infanterie, avec
quelques moyens tel
qu’un Camoin podium
animé par un
sous-officier au talent
naturel d’animateur,
entouré de tentes
d’accueil et
d’un canon
automoteur 155 mm (AUF1)
sur Chassis AMX 30,
d’un véhicule
blindé léger (VBL) ; un
Porte engin blindé (PEB)
; d’un simulateur de
mission
d’infanterie,
d’une cuisine de
campagne appelée
communément « roulante
».
La méthode est bonne
mais elle pourrait être
relayée par un appui
plus ouverts des CIRAT «
centre de recrutement de
l’armée de terre »
sous des vocables tel que
« que faites vous à la
rentrée ! » « ou si
l’armée était
votre deuxième chance ?
».
En effet, l’armée
de Terre, comme en 2005,
est partie à la
rencontre de nos
concitoyens dans le
nord-ouest de la France
à l’occasion
d’un périple
itinérant baptisé «
Les bivouacs de
l’armée de Terre »
pour permettre aux
militaires de présenter
leurs activités et
d’informer les
jeunes sur les multiples
carrières que propose
l’armée de Terre
dans une approche
attrayante, ludique et
dynamique, mais à en
juger in situe la
démarche n’est pas
totalement aboutie, nous
aurions aimé, voir cette
dernière complétée par
des actions tel que «
invitations aux
établissements
scolaires, visites de
centre de vacances sur
les bivouacs, recherche
d’interface et de
soutien avec la
participation des
associations
d’anciens
combattants, les élus
correspondants défense,
l’inauguration
conjointe des bivouacs
par l’autorité
militaire et
l’autorité
préfectorale, le
jumelage d’une
unité avec association
sportive ou une classe de
l’enseignement
secondaire, la mise en
avant des réserves
militaires
opérationnelles et de la
réserve citoyenne ».
Bien entendu une telle
richesse ne peut être
obtenue en deux
millésimes et les
armées ont
aujourd’hui fort à
faire entre missions
opérationnelles,
formations et
entraînement dans le
carcan étroit des
restrictions
budgétaires.
En conclusion, cette
deuxième édition "
des bivouacs de l'armée
de terre " montre
que les militaires sont
encore frileux et
réservés en matière de
communication, quand bien
même cette dernière
participe pleinement au
ciment Armée-Nation.
Michel LEGROS
De
notre correspondant à
Vernou, Jean-Michel
Bosse
Crimes
impunis où à qui
profite le crime - 25
août 2005
Il y a eu un
an le 9 août 2005, dans
un petit village de
Touraine, Vernou sur
Brenne, un couple de
personnes âgées était
sauvagement assassiné.
Les Gendarmes qui mènent
l'enquête, écartent la
piste familiale où celle
d'un rôdeur.Pourtant
l'auteur des crimes
devait connaître ses
victimes. Ancien
ingénieur EDF, Robert
Drouvin, 84 ans, gisait
sous une bâche en
plastique. Sa compagne,
Mariane Kubala, 85 ans, a
été retrouvée
derrière un tas de bois.
Pas d'effraction, pas de
vol, ce qui laisse cette
agression sans mobile
apparent. La propriété
du couple, retirée au
milieu des bois, sans
voisin, ne facilite pas
la tâche des
enquêteurs. Des analyses
ADN n'ont pas donné les
résultats
escomptés.Toutes les
personnes placées en
garde à vue possèdaient
un alibi. Les enquêteurs
ont le sentiment que des
choses leur ont été
cachées par les
habitants du village. De
nombreux éléments
laisseraient à penser
que les victimes
connaissaient leur(s)
agresseur(s). Le crime
aurait été commis de
jour entre 8h30 et 9h30,
le dimance matin. Robert
Drouvin était connu pour
être un homme
autoritaire, maître des
lieux, ne supportant
aucune intrusion. A ce
jour, deux Gendarmes de
la Compagnie d'Amboise,
continuent l'enquête et
lancent des appels à
témoins.
Jean-Michel
Bosse
