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Une
technique radicale pour
combattre les termites - 21
février 2006
«Termite : nom masculin.
Insecte archiptère à
quatre ailes, à pièces
buccales broyeuses, à
métamorphoses
incomplètes, appelé
aussi "fourmi
blanche", qui vit en
société dans des
termitières, et ronge
les pièces de bois par
l'intérieur.»
À nous en tenir à cette
seule définition du
Petit Robert, il y a
vraiment de quoi
s'inquiéter sur le sort
de nos «pièces de
bois», surtout si
celles-ci font partie
intégrante de la
structure de notre
habitat.
Quand de surcroît, en
dépit d'une
incompréhensible (?) loi
du silence appliquée
de-ci de-là, on apprend
que ce sournois et non
moins redoutable
envahisseur est
peut-être à notre
porte, voire déjà dans
nos murs, il y a alors
réellement urgence à se
donner les moyens de
faire face à l'agresseur
pour le combattre sans
merci, de manière
décisive.
Fort heureusement, on
connaît mieux maintenant
l'identité, les moeurs
et les faiblesses de cet
ennemi. Depuis les
observations qu'en a
faites le naturaliste
Jean-Louis Armand de
Quatrefages de Bréau
(1810-1892), on a appris
comment il agit et
prolifère, même si
l'obscurité est son
milieu de prédilection.
Au cas où l'on aurait
besoin toutefois d'un
cours de rattrapage, on
peut se référer aux
informations diffusées
par le Centre technique
du bois et de
l'ameublement (CTBA), via
notamment l'Observatoire
national des termites. On
pourra également
consulter le site
SOS-termites.com ainsi
qu'un article
précédemment mis en
ligne dans cette rubrique
(voir Archives 2005) sous
le titre: «Termites :
attention danger ! »
Reste la question - la
seule qui compte vraiment
- des techniques de
défense. Celle qui est
encore aujourd'hui
majoritairement
appliquée dans notre
pays a recours au
traitement classique de
la «barrière
chimique». Il faut
savoir toutefois que son
effet est principalement,
sinon exclusivement
répulsif. Autrement dit,
les termites sont
simplement éloignés du
site infesté. Ils n'en
demandaient pas tant pour
continuer à se
reproduire à la vitesse
grand V, à raison de
plusieurs milliers
d'oeufs par an pour un
seul couple reproducteur,
et à aller chercher
ailleurs leur pitance
quotidienne sur l'air du
«Promenons-nous dans les
bois» qui sied si bien
à ces bestioles
xylophages.
La solution proposée
depuis une dizaine
d'années par le système
Sentri Tech est beaucoup
plus radicale. Mise au
point par les chercheurs
de la société
américaine Dow
AgroSciences, elle est
fondée sur l'utilisation
d'une matière active
(Hexaflumuron) qui agit
directement sur le
développement des
termites en bloquant leur
mue. Cet insecticide est
appliqué sous forme d'un
appât (le Recrute II,
dûment certifié CTBP+
depuis 1997 par le CTBA)
dont le bon goût de
cellulose mettra en
appétit les termites
ouvriers chargés de
l'approvisionnement de
toute la colonie.
Progressivement, la
trophallaxie (échange de
nourriture) fera son
effet dévastateur: tous
les parasites seront
intoxiqués et l'ensemble
de la colonie souterraine
périra.
La première opération
consiste à repérer et
localiser les termites.
Pour ce faire,
l'installateur agréé
Sentri Tech dispose des
"stations de
travail" soit dans
le sol autour de la
construction, soit à
l'intérieur de celle-ci,
directement sur les
traces visibles des
termites (plinthes, murs,
poutres). La
détérioration des
témoins installés dans
le sol est évidemment
révélatrice d'une
contamination. À
l'intérieur de
l'habitation, une
détection acoustique
peut également être
pratiquée pour
compléter le diagnostic.
Si des termites sont
détectés, l'applicateur
dépose dans les stations
des cartouches, contenant
l'appât Recrute II, qui
seront au besoin
périodiquement
renouvelées, un
traitement durant
approximativement de
trois à dix mois selon
la taille de la colonie.
Outre cette solution
"curative"
(élimination) prolongée
par un suivi informatisé
régulier, Sentri Tech
propose une prestation
"préventive"
(surveillance). Dans ce
second cas, appliqué par
précaution pour des
habitations non
infestées mais situées
dans des zones reconnues
"termitées",
le client ne paie que la
prestation de base
(installation des
dispositifs de
contrôle). Il a toute
latitude d'arrêter cette
prestation quand il le
souhaite, en cas de
déménagement par
exemple. En cas de
"connexion"
(présence effective
d'une colonie
termitière), s'il a
recours à la solution
curative, un surcoût lui
sera par contre
appliqué.
La solution Sentri Tech
ne présente aucun risque
pour l'homme, les animaux
domestiques et
l'environnement. Le
produit utilisé est
présent uniquement dans
les "stations de
travail",
verrouillées à l'aide
d'un dispositif adapté.
En outre, les quantités
de produit sont très
faibles (quelques
dizaines de milligrammes
par station). Le
dispositif n'entraîne
donc ni gêne pour les
habitants, ni bruit, ni
odeur, ni dégradation,
ni travaux annexes
consécutifs au
traitement.
Pour tous renseignements
(technique appliquée,
références, liste des
installateurs agréés,
conditions, législation,
etc.) :
http://www.anti-termite.com/
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