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La
Révolution du jasmin - 28 janvier
2011
On ne peut
parler des événements
actuels sans faire
référence à
lhistoire politique
de la Tunisie :
En 1956 (20 / 03), la
France reconnaît
lindépendance de
la TUNISIE, après celle
du MAROC.
Le traité de bardot qui
établissait le
protectorat français
datant de 1881,est
abrogé non sans violence
(nombreux
attentats
).
Après les élections
davril 1956, Habib
Bourguiba devient chef du
gouvernement ; il
proclame la république
tunisienne et préside en
juillet 1957.
Premier président de la
Tunisie, Bourguiba
semploie à mettre
sur pied un état moderne
en mettant fin à la
monarchie.
Les priorités de son
action politique sont :
léducation, la
défense de
légalité entre
hommes et femmes, le
développement
économique et une
politique étrangère
équilibrée.
Si on peut lui reprocher
le développement
dun culte de la
personnalité, ce fut un
grand président pour le
peuple tunisien.
Il fut destitué en 1987
pou cause de santé
déclinante par son
premier ministre le
général Zine el Abidine
Ben Ali élu président
en 1989 dans un climat de
tensions politiques et la
montée de
lintégrisme
Si son gouvernement a
été à lorigine
dune stabilité
économique, sur le plan
des libertés, on
dénonce sa politique sur
les droits de
lhomme inclinant
vers la dictature :
(répression fréquente
de ses opposants, et
atteinte à la liberté
de la presse
).
Son régime se
caractérise par la
corruption au bénéfice
de sa famille, fortune
faite au détriment du
peuple.
Il faut également
rappeler que sous BEN
Ali, la présidence à
vie a été supprimée et
remplacée par un nombre
limité de mandats
présidentiels : 3 (
disposition abrogée en
2002 par lui-même).
Donc, depuis bientôt 23
ans, les tunisiens
connaissent le même
président : BEN Ali
président autocrate de
la Tunisie.
FÉLICITATIONS aux
courageux tunisiens qui
ont acquis leur deuxième
indépendance :
Depuis décembre 2010 et
jusquau 14 janvier
2011 (date de la fuite du
général Zine el Abidine
Ben Ali), le peuple
tunisien a payé
chèrement ce début de
démocratie après une
autocratie de 23 ans !!!
Il a fallu un martyre et
80 morts pour que les
tunisiens soient entendus
Il faut espérer
quaprès ce chaos,
la démocratie va
triompher et que le
peuple tunisien vivra en
paix dans un pays laïque
et modéré ; ils le
méritent !!!
Odile BARTHAS
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