SOMMAIRE
Mardi 22 mars 2005 987/22383

Le président tchétchène pro-russe Alu AlkhanovFRANCE : Une Table ronde pour l’organisation d’un échange de vues avec les partis politiques et les membres de la classe politique locale de la République tchétchène, ainsi que les autorités fédérales russes, organisée par la Commission des questions politiques de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), s'est ouverte lundi au Parlement européen de Strasbourg en présence d'une cinquantaine de personnalités dont le Président tchétchène pro-russe Alu Alkhanov (photo), le Commissaire aux Droits de l’Homme de la Fédération de Russie, Vladimir Loukine, et le Représentant du Président Poutine dans le District fédéral du Sud, Dmitry Kozak. Andreas Gross (Suisse, député socialiste), Président de la sous-commission ad hoc créée pour organiser la Table ronde, a déclaré que cette rencontre a pour but d’élargir la base de dialogue en vue de parvenir à une solution politique en Tchétchénie. Le président tchétchène a exclu lundi toute négociation avec les représentants de la rébellion qu'il a qualifié de terroristes, expliquant que son gouvernement ne coopérerait qu'avec ceux qui reconnaissent l'intégrité territoriale de la Russie et souhaitent aboutir à une solution pacifique à la crise. Plus de détails : La Résolution 1402 de l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe sur la situation en Tchétchénie ; La liste des participants ; chronologie de la guerre en Tchétchénie ; FIDH : La normalisation, un discours de dupe ; Comité Tchétchénie Paris ; lettre ouverte à Edouard Chevarnardze, président de la République de Géorgie ; Tchétchénie, la guerre oubliée ; ACAT : Tchétchénie : une tragédie passée sous silence ; Amnesty International : enlèvement, "disparition" présumée, craintes de torture, exécution extrajudiciaire présumée ; Notre édition du 6 octobre 2003 ; Tchétchénie, bienvenue en enfer ; Les extraterrestres ; Silence tragique sur la Tchétchénie ; FIDH : résolution sur la Tchétchénie ; La position de Médecins du Monde sur le conflit tchétchène ; "Pire qu'une guerre : les disparitions en Tchétchénie, un crime contre l'humanité" (format pdf) ** ANTISEMITISME : La Commission du Conseil de l’Europe contre le racisme et l’intolérance (ECRI European Commission against Racism and Intolerance) a organisé lundi 21 mars 2005 à Paris, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, une réunion de haut niveau au cours de laquelle elle a présenté une nouvelle étude sur l’utilisation d’arguments racistes, antisémites et xénophobes dans les campagnes électorales et dans le discours politique en général. L’ECRI présentera en outre publiquement une nouvelle Déclaration sur ce sujet. L’étude, réalisée par le politologue Jean-Yves Camus, directeur d'études au Conseil représentatif des Institutions juives de France CRIF, chercheur au Centre européen de recherches et d’action sur le racisme et l’antisémitisme (CERA) cite de nombreux exemples de recours à une rhétorique raciste, antisémite et xénophobe lors d’élections européennes ou nationales. D’après cette étude, les immigrés et les réfugiés - en particulier ceux provenant de pays musulmans - sont les cibles privilégiées des politiciens qui exploitent les sentiments d'insécurité générés par un monde de plus en plus complexe et multiculturel. Ou encore la théorie du soi-disant "choc des civilisations". Et enfin, certains dirigeants et partis politiques continuent d’encourager l’antisémitisme, ouvertement ou de manière codée. Pour l’ECRI, ce regain du discours et des idées racistes, antisémites et xénophobes dans la vie politique, y compris dans les formations politiques classiques, est une évolution inquiétante qui appelle une action urgente et concertée. ** SANTE : Un garçon de 15 ans, élève au lycée horticole d'Evreux, est décédé samedi à Rouen, emporté par une méningite à méningocoque de type C, selon la direction départementale des affaires sanitaires et sociales (Ddass) de l'Eure. ** JUSTICE : Le procès des marchés publics d'Ile-de-France s'est ouvert devant le tribunal correctionnel de Paris, où 47 personnes, dont 4 anciens ministres et plusieurs proches de l'actuel Président de la République, Jacques Chirac, seront jugées pour le financement occulte de plusieurs partis politiques de droite, (RPR devenu UMP et l'ex-Parti républicain intégré à l'UMP), comme de gauche, dont le Parti Socialiste PS. Il s'agit du plus important dossier de financement politique illégal jamais jugé en France. Il est reproché aux prévenus d'avoir organisé entre 1989 et 1995 pour tous les partis un "prélèvement illicite" (racket) sur les entreprises de bâtiment et de travaux publics en échange des marchés de construction de lycées en Ile-de-France. Les entreprises du bâtiment devaient rétrocéder 2 % du prix des marchés aux principales formations politiques de la région : 1,2 % au RPR à partager avec le Parti républicain, et 0,8 % au Parti socialiste, selon l'instruction ouverte en 1997. Le RPR, parti fondé et présidé par Jacques Chirac de 1976 à 1995, aurait ainsi collecté et réparti des dizaines de millions d'euros, (milliards de francs à l'époque) versés soit sous forme de "dons" d'apparence légale pour le financement politique, soit sous forme de valises de billets, soit par la prise en charge d'emplois fictifs comme dans le cas de Guy Drut, (absent) champion olympique d'athlétisme, ex-ministre des Sports et membre du Comité international olympique (CIO), mis en cause pour avoir perçu entre 1990 et 1993 près de 120 000 euros de salaire d'une entreprise, sans contrepartie. Michel Roussin, chef de cabinet de Jacques Chirac à la mairie de Paris (1984-1986), puis à Matignon (1986-1988), et directeur de cabinet à la mairie (1989-1993), mis en examen pour "complicité et recel de corruption et de trafic d'influence" est accusé par plusieurs prévenus d'avoir organisé le système. Louise-Yvonne Casetta, trésorière occulte du RPR, déjà condamnée dans 2 autres affaires de corruption, l'ancien trésorier du PR Jean-Pierre Thomas et l'ex-président de l'Association de financement du PS, de 1991 à 1994, Gérard Peybernes, l'ancien président du PR et ex-ministre de l'Industrie, Gérard Longuet, ainsi que Michel Giraud, l'ex-président RPR du Conseil régional d'Ile-de-France et ex-ministre du Travail sont les principaux prévenus. Dans le quotidien "Libération" du lundi 21 mars 2005, Louise-Yvonne Casetta fait part de son "sentiment d'injustice", fustigeant les hommes politiques qui "s'émeuvent de la rudesse de leur sort quand on se mêle de leur appliquer les lois", affirmant qu'on a tenté de l'intimider. Cette affaire avait menacé en juillet 2001 Jacques Chirac, seul garant de l'indépendance de la justice en sa qualité de Président de la République, lorsque les juges ont demandé son audition après la découverte de voyages payés en espèces (472 500 euros) entre 1992 et 1995. Faute de lien avéré avec l'affaire principale, aucune poursuite n'a été engagée. La Cour de cassation a même interdit en octobre 2001 toute audition ou mise en examen du président pendant son mandat. ** ESPACE : Selon le quotidien israélien Maariv, Israël et la France coopèrent pour le développement d'un satellite d'observation scientifique qui devrait être lancé en 2008 par une fusée Ariane. Ce satellite, du nom de "Vénus", doit être mis au point par les Industries aéronautiques israéliennes (IAI) et le centre de recherches Raphaël sur les armements en Israël. Pays qui a investi 20 millions de dollars dans ce projet, la France devant y participer à hauteur de 10 millions d'euros. ** RACISME : La Ligue des Droits de l'Homme LDH qui a pris connaissance du rapport émanant de la Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme CNCDH, estime que celui-ci met en évidence ce que nous pouvions redouter : l’accroissement des actes de racisme et d’antisémitisme. Ces derniers, en particulier, augmentent plus vite que les autres. Ce constat est inquiétant et montre que les condamnations et l’indignation ne suffisent pas à endiguer ces phénomènes. Il est d’autant plus inquiétant que, dans les faits, de nombreux actes de racisme ne sont pas quantifiés. Il en est ainsi de toutes les discriminations au travail ou au logement, pour des raisons ethniques ou d’orientation sexuelle, qui ne font l’objet d’aucune information statistique. A cela s’ajoute qu’il n’existe aucune cohérence statistique entre les différents services de l’Etat. Outre la difficulté de saisir, dans toute sa complexité, le phénomène, on s’interdit ainsi de prendre en compte toutes les victimes, au risque de donner prise à l’accusation d’en privilégier certaines. Il est urgent que tous les actes de racisme, d’antisémitisme et de discriminations soient l’objet d’une réponse commune qui ne peut se réduire au seul discours répressif. Combattre ce mal exige, d’abord, que l’école puisse remplir pleinement son rôle et ne soit pas envahie par des classes ghettos. Mettre un terme aux situations d’exclusion sociale et économique est un autre impératif si l’on veut ne pas se cantonner aux discours incantatoires. Nous ne répondrons au racisme et à l’antisémitisme qu’en restituant aux principes de la République une réalité concrète et en respectant l’égalité des droits, insiste la Ligue des Droits de l'Homme. ** ECOSYSTEME : Christian Poguntke, 49 ans, berger du parc national du Mercantour (Alpes-maritimes) a été condamné à 2 mois de prison avec sursis pour "destruction d'espèce protégée" (empoisonnant d'un loup en 1996 qui aurait tué 60 brebis) par la cour d'appel d'Aix-en-Provence qui a doublé la peine prononcée en première instance. Jean-Emile Sanchez, porte-parole de la Confédération paysanne venu soutenir le prévenu, a estimé qu'une fois de plus, "la justice n'a pas voulu entendre le cri de désespoir de ce berger. L'Etat a montré son incompréhension et son autisme vis-à-vis de ce que disent les paysans".
EUROPE : Le Conseil européen de printemps qui se tient au siège du Conseil (Bâtiment Justus Lipsius, rue de la Loi 175 à Bruxelles) les mardi 22 et mercredi 23 mars 2005, sous présidence luxembourgeoise de l'Union européenne (UE), donnera l'occasion aux chefs d'Etat ou de gouvernement des Etats membres d'échanger leurs points de vue sur les principaux développements dans le cadre de l'Union et sur la scène internationale. Le Conseil européen (parfois aussi appelé "sommet") est le nom donné aux réunions périodiques des chefs d'Etat ou de gouvernement des Etats membres de l'UE et du président de la Commission européenne. Les ministres des affaires étrangères des Etats membres participent également aux Conseils européens. La réunion est traditionnellement précédée d'un échange de vues avec le président du Parlement européen. Le Conseil européen se réunit en principe 4 fois par an, soit 2 fois pendant chaque présidence semestrielle. Enfin, depuis l'élargissement de l'Union, toutes les réunions se tiennent à Bruxelles. Plus de détails : La Réprésentation permanente de la France auprès de l'Union européenne
ITALIE :
Les cheminots se sont mis en grève lundi pour 8 heures, la deuxième en une semaine, et la troisième depuis le début de l'année, pour demander un renforcement des mesures de sécurité après une collision ferroviaire qui avait fait 17 morts, en janvier 2005. Les syndicats ont annoncé que 52 % des trains avaient dû être annulés et que la quasi-totalité des transports de marchandises étaient bloqués tandis que les Chemins de fer italiens (FS) ont de leur côté indiqué que 8 trains sur 10 roulaient. Les usagers ont dû faire face à d'importants retards.
ESTONIE :
A la suite d'une motion de censure contre son ministre de la Justice, qui avait l'intention d'envoyer devant les juges, sous accusation de corruption, un nombre déterminé de fonctionnaires publics, le Premier ministre Juhan Parts a annoncé lundi sa démission. Il devrait quitter ses fonctions jeudi. Le ministre de la Justice affirme que cette motion de censure n'était qu'un prétexte pour faire tomber le gouvernement. Depuis l'indépendance de cette ex-République soviétique en 1991, aucun gouvernement n'est allé au bout de son mandat de 4 ans.
ISRAEL : Le ministre (travailliste) de l'Habitat Yitzhak Herzog a donné son aval lundi à la construction de 3 500 logements à Maalé Adoumim une grande colonie juive de peuplement de 28 000 habitants située à 10 km de Jérusalem-est, sur 12 000 hectares de terres domaniales confisquées aux Palestiniens. L'objectif est de relier Maalé Adoumim aux quartiers de colonisation israéliens de Jérusalem-est, occupée et annexée depuis 1967. Les Palestiniens parlent de "sabotage" et de "violation de la Feuille de route" (format pdf), plan de paix international élaboré par le Quartet (Union européenne, ONU, Etats-Unis, Russie) et qui prévoit le gel de la colonisation dans les territoires palestiniens. Le Premier ministre israélien Ariel Sharon indiqué qu'il a toujours été clair : les colonies de Cisjordanie seront renforcées tandis que celles de la bande de Gaza seront évacuées cet été. Le Premier ministre Ariel Sharon avait déclaré le 3 mars 2005 au comité central du Likoud, son parti : "Grâce à la colonisation, nous garderons pour l'éternité des positions importantes, essentielles à notre existence, à Jérusalem notre capitale unifiée pour toujours, dans les blocs d'implantations qui se trouvent dans les lieux les plus sacrés de notre histoire et dans les zones de sécurité capitales pour notre défense".
CISJORDANIE :
Un accord sur le transfert de la sécurité de la ville de Tulkarem a été trouvé et le retrait des forces israéliennes et devait commencer lundi soir, ont annoncé lundi des responsables de la sécurité israélienne.
IRAK :
Dans un bref communiqué, l'armée américaine a annoncé lundi qu'un soldat américain avait "trouvé la mort alors qu'il menait des opérations de sécurité et de stabilité" dans la province d'Anbar qui englobe les villes de Falloujah et Ramadi". ** Les corps de 2 camionneurs non identifiés ont été découverts lundi à Doulouiyah. Le corps d'un chauffeur de camion turc a été trouvé quant à lui au nord de Baïji, à 200 km au nord de Bagdad. Dans le village de Hachémi, à 100 km au sud de Bagdad, 2 enfants de 7 à 10 ans sont morts dans l'explosion d'une bombe qu'ils manipulaient. 2 femmes ont également été blessées.
JORDANIE :
Le Premier ministre Fayçal al-Fayez a annoncé lundi que le roi Abdallah II a ordonné le retour immédiat à Bagdad du Chargé d'affaires jordanien, "un geste de bonne volonté de la part de la Jordanie pour désamorcer" la crise intervenue entre les 2 pays qui avaient rappelé réciproquement leurs diplomates après des manifestations en Irak hostiles à la Jordanie.
ONU :
Dans son rapport intitulé "Dans une liberté plus grande : vers le développement, la sécurité et les droits de l'homme pour tous", le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a présenté une réforme profonde des institutions des Nations Unies et proposé notamment la création d'un Conseil des droits de l'homme au même rang que le Conseil de sécurité, dont les nouveaux membres devront démontrer leur engagement envers le développement économique.
ETATS-UNIS :
Alors que s'ouvrait lundi au Parlement européen de Strasbourg (France) une réunion sur la Tchétchénie organisée par le Conseil de l'Europe en présence du président tchétchène, Alu Alkhanov, l'organisation de défense des droits de l'homme, Human Rights Watch (HWR), basée à New York, a publié un rapport intitulé "Pire qu'une guerre : les disparitions en Tchétchénie, un crime contre l'humanité" (format pdf) qui dénonce "les disparitions massives en Tchétchénie, où cette pratique peut désormais être assimilée à un crime contre l'humanité". Human Rights Watch accuse Moscou et demande à l'Union européenne de ne pas "fermer les yeux". Pour HWR, "la disparition est une exaction caractéristique de ces 6 années de conflit en Tchétchénie. La Commission des droits de l’homme doit adopter une résolution ferme afin de faire comprendre à la Russie que cette pratique persistante de "disparitions" aura des conséquences. Les groupes locaux de défense des droits humains estiment que depuis le début du conflit en 1999, de 3 000 à 5 000 personnes ont "disparu". Les statistiques du gouvernement russe donnent le chiffre de 2 090 personnes. Toutes sont des civils ou des personnes désarmées au moment de leur arrestation. Les autorités russes déclinent toute responsabilité quant au sort qui leur a été réservé ou au lieu où elles se trouvent. Selon Human Rights Watch, la vaste majorité des "disparitions" sont perpétrées par des agents du gouvernement - soit par des forces fédérales russes, soit, de plus en plus souvent, par des forces de sécurité tchétchènes qui dépendent en fait des autorités russes. Au cours des 5 dernières années, les services de police ont ouvert plus de 1 800 enquêtes criminelles dans le cadre de "disparitions". Aucun cas n’a abouti à une condamnation. Selon le rapport de HWR, "le conflit en Tchétchénie, aujourd’hui entré dans sa sixième année, est à l’origine de souffrances indicibles pour des centaines de milliers de civils qui ont été victimes d’exactions perpétrées tant par les forces russes que par les rebelles tchétchènes. Ces derniers ont commis des actes de terrorisme innommables en Tchétchénie et dans d’autres parties de la Russie. De leur côté, outre les disparitions forcées, les forces fédérales russes, associées aux forces tchétchènes favorables à Moscou, ont perpétré de nombreux autres crimes contre les civils, notamment des exécutions extrajudiciaires, des actes de torture, des détentions arbitraires et des pillages. L’écrasante majorité de ces crimes n’ont pas fait l’objet d’une enquête et restent impunis. En 2000 et 2001, la Commission des droits de l’homme de l’ONU a adopté des résolutions appelant le gouvernement russe à mettre un terme aux exactions, à instaurer un processus efficace pour que les responsables répondent de leurs actes et à inviter les mécanismes de supervision de l’ONU à se rendre dans la région". Selon Human Rights Watch, la Russie a "bravé les résolutions et n’a pas respecté la majorité des recommandations".
HAITI : La Mission de stabilisation de l'ONU (MINUSTAH) a annoncé lundi que 2 Casques bleus, un Népalais et un Sri Lankais, ont été tués dimanche en Haïti en l'espace de quelques heures dans 2 incidents distincts, l'un à Terre-Rouge, dans le centre d'Haïti ; l'autre à Petit-Goâve, dans le sud du pays, par d'anciens militaires haïtiens lors d'une opération visant à reprendre le contrôle d'un commissariat.
EGYPTE :
Le député et principal chef de l'opposition libanaise, le chef druzze, Walid Joumblatt, a été reçu lundi par le Président Hosni Moubarak au Caire. Il a estimé que "le départ du Président Emile Lahoud n'était pas une priorité" ajoutant que celle-ci "doit être donnée aux élections et à un calendrier précis pour le retrait des troupes syriennes".
ALGERIE :
Pour la première fois depuis 14 ans, un souverain marocain est en visite officielle en Algérie. Le roi Mohammed VI est arrivé à Alger, la capitale, pour participer au sommet de la Ligue arabe qui doit se tenir les mardi 22 et mercredi 23 mars 2005. La dernière visite officielle d'un souverain marocain, Hassan II, datait de 1991. Une rencontre entre le Président Abdelaziz Bouteflika et le roi Mohammed VI est prévue en marge des travaux de la Ligue arabe. La question du futur statut du Sahara-Occidental, un territoire annexé par le Maroc en 1975 mais dont l'Algérie défend "l'autodétermination" reste le principal point de discorde entre les 2 pays. Le Maroc estime que ce "conflit issu de la guerre froide est artificiellement entretenu par l'Algérie qui héberge, arme et soutient diplomatiquement les indépendantistes sahraouis du Front Polisario". Selon les organisations humanitaires, près d'un demi-millier de soldats marocains sont toujours prisonniers du Polisario en territoire algérien, dont certains depuis plus de 25 ans, "un scandale humanitaire" dénoncé tant par Rabat que par Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
NAMIBIE : Hifikepunye Pohamba, 69 ans, élu avec 76,4 % des suffrages lors des élections générales des 15 et 16 novembre 2004, a prêté serment lundi à Windhoek, la capitale, devant 20 000 personnes. Il est devenu le deuxième président de la Namibie, depuis son indépendance en 1990, et a succèdé à Sam Nujoma, au pouvoir pendant 15 ans.
SOUDAN :
20 personnes sont mortes et 8 ont perdu la vue après avoir bu de l'alcool à usage industriel et médical dans l'Etat de Gezira, proche de Khartoum, la capitale. La police a perquisitionné plusieurs fabriques d'alcool dans ces régions pour déterminer l'origine des produits toxiques. La production, le commerce et la consommation de boissons alcooliques sont totalement interdites au Soudan depuis la proclamation de la charia (loi islamique) en 1983 dans l'ensemble du pays entraînant une guerre civile entre le Sud, majoritairement animiste et chrétien, et le Nord arabo-musulman. Un accord de paix a été signé en janvier 2005, mais les autorités restent favorables à l'application de la charia.
BANGLADESH :
Une tornade avec des vents soufflant à plus de 100 km/heure a dévasté dimanche soir le nord du pays faisant une trentaine de morts, plus de 700 blessés et au moins 5 000 sans abris. Plus de 3 000 maisons de 15 villages du district de Gaibandha ont également été détruites. Le bilan devrait s'alourdir car les opérations de secours sont gênées par le mauvais temps.
KIRGHIZSTAN :
15 000 personnes sont descendues dans les rues de la deuxième ville du pays, Ochs, pour réclamer la démission du Président Askar Akaïev. Certains armés de cocktails molotov ont pris d'assaut les bureaux du gouverneur et des postes de police. Le Président Akaïev a ordonné l'ouverture d'une enquête sur les résultats des élections législatives du 27 février 2005 où l'opposition, les observateurs européens et américains avaient dénoncé un scrutin entâché de fraude et d'irrégularités.




La citation du jour : "Ceux qui volent des individus passent leurs vies au cachot, couverts de chaînes ; ceux qui volent l'Etat vont vêtus d'or et de pourpre". Caton l'Ancien, surnommé Caton le Censeur



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