- SOMMAIRE
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ARCHIVES BANDE DE GAZA JANVIER 2009
DU 16 AU 31
JANVIER 2009
- Jeudi
1er janvier 2009 : Le premier ministre Ismaïl Haniyeh, limogé
par le président Mahmoud Abbas le 14 juin
2007, et qui a pris alors le contrôle de la
Bande de Gaza, a déclaré mercredi 31 décembre
2008 dans un discours télévisé que le Hamas, Mouvement de la Résistance
Islamique "combattra jusqu'au
dernier souffle" et que "le peuple
palestinien vaincra les chars" israéliens
en cas "d'incursion terrestre" dans la
Bande de Gaza. Il a ajouté : "Si
l'agression est stoppée sans condition, le
blocus levé et les points de passage ouverts,
nous pourrons alors discuter de toutes les
questions de manière positive". (Reproduction
interdite) ** L'aviation
israélienne poursuit ses raids sur la Bande de
Gaza. Selon l'ONU, 394 Palestiniens ont été
tués, dont 25 % au moins sont des civils, et
près de 1 900 blessés au cours des attaques
israéliennes. Le Comité
international de la Croix-Rouge (CICR) a
averti que "les attaques directes contre des
civils sont prohibées en vertu du droit
international humanitaire tout comme le sont les
attaques sans discrimination. Les parties au
conflit doivent en tout temps faire la
distinction entre civils et combattants ainsi
quentre biens de caractère civil et
objectifs militaires". Le CICR a ajouté :
Quelles lancent des attaques ou
positionnent du personnel ou matériel militaire,
toutes les parties impliquées dans les
hostilités doivent prendre toutes les
précautions pratiquement possibles pour réduire
au minimum les dommages que pourraient subir les
civils et biens de caractère civil. Le droit
international humanitaire prescrit également que
le personnel médical et les installations
médicales soient protégés et que les malades
et blessés soient évacués et soignés où
quils se trouvent". (Reproduction
interdite) ** L'Organisation
mondiale de la santé (OMS) a
demandé un arrêt immédiat des hostilités dans
la Bande de Gaza et a invité Israël à garantir
l'approvisionnement immédiat en carburant et en
fournitures permettant de sauver des vies et
d'assurer des soins aux blessés. (Reproduction
interdite) ** La
Commissaire générale de l'Office de secours et
de travaux des Nations Unies pour les réfugiés
de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), Karen AbuZayd, a
déclaré mercredi 31 décembre 2008 dans un
entretien au Centre d'actualités de l'ONU
qu'elle "n'a jamais connu une situation si
difficile à Gaza depuis qu'elle travaille pour
l'Office et juge nécessaire d'exercer des
pressions sur Israël et le Hamas pour qu'ils se
mettent d'accord sur une trêve". Elle
poursuit : Je suis ici depuis le début de
l'Intifada (soulèvement palestinien) il y a 8
ans et même si nous avons eu de très mauvais
moments quand il y a eu des bombardements, jamais
autant de gens n'ont été tués en une seule
journée et dans les quatre jours qui ont
suivi". Karen Abuzayd poursuit : "Nous
n'avons pas distribué de nourriture pendant les
2 dernières semaines parce que nous n'avions pas
de farine". La Commissaire générale de
l'UNRWA précise : "Il est nécessaire
d'exercer beaucoup de pression sur les 2 parties
pour arrêter la violence, pour qu'elles se
mettent d'accord sur une forme de trêve ou
d'accalmie". Les récentes frappes
aériennes israéliennes ont affecté la
capacité de l'UNRWA à mener ses activités :
Nous n'offrons pas actuellement de services
éducatifs car les enfants et les enseignants ne
peuvent pas aller à l'école. C'est trop
dangereux d'être dehors. En ce qui concerne la
distribution de l'aide humanitaire, les
Israéliens ont ouvert au moins un point de
passage pour nous. Nous avons ainsi été en
mesure d'obtenir des produits que nous attendions
depuis des mois. Ce n'est certainement pas assez
mais nous avons été en mesure de faire entrer
de la nourriture et des médicaments et d'autres
produits dont les gens ont besoin dans leurs
maisons". (Reproduction
interdite) ONU : Le Conseil de sécurité de l'ONU, réuni
mercredi 31 décembre 2008, à la demande des
pays arabes, en session urgente portant sur la
situation dans la Bande de Gaza après les raids
meurtriers menés par Israël depuis le samedi 27
décembre 2008, n'est pas parvenu à un vote sur
un projet de résolution présenté par la Libye, seul pays
arabe présent au Conseil de sécurité, exigeant
un cessez-le-feu immédiat entre Israël et les
combattants palestiniens et la "protection
des civils palestiniens, l'ouverture des points
de passage de la Bande de Gaza et "la pleine
restauration du calme". Le texte dénonce
"le recours excessif, disproportionné et
indiscriminé à la force par Israël". (Reproduction
interdite) ** Le
Coordonnateur humanitaire des Nations Unies pour
Gaza, Maxwell Gaylard, a
déclaré mercredi 31 décembre 2008 dans un
communiqué que "les conditions à Gaza sont
dangereuses et effrayantes. Beaucoup de gens sont
confrontés à une situation de vie ou de mort.
Il faut absolument mettre fin aux combats, sans
quoi des civils continueront d'être tués."
Il a ajouté : "Si l'on ne stoppe pas la
violence, il est très difficile de faire entrer
de la nourriture pour ceux qui en ont besoin, on
ne peut pas évaluer les besoins les plus
urgents, sans compter que les civils ne peuvent
pas quitter leur maison pour bénéficier de
traitements médicaux d'urgence, acheter des
fournitures ou aider les personnes en
danger". Maxwell Gaylard a appelé à
l'ouverture du point de passage de Karni, entre
Israël et la Bande de Gaza, pour "laisser
passer le blé" dont dépendent directement
750 000 personnes pour leur survie. (Reproduction
interdite)
Vendredi 2 janvier 2009 : L'UNICEF, Fonds des
Nations Unies pour l'Enfance, a déploré
"la situation très préoccupante" des
enfants et de leurs familles à Gaza, après 5
jours de frappes aériennes israéliennes sur la
Bande de Gaza. 32 enfants parmi les 394 victimes
palestiniennes ont été tués et près de 250
blessés. Les enfants représentent 52 % de la
population de la Bande de Gaza et présentent des
"signes de traumatismes psychologiques : ils
narrivent ni à dormir ni à manger et
restent très près de leurs parents car ils ont
très peur", selon Marixie Mercado, membre
de lUNICEF. Elle ajoute : "Après un
blocus de près de 18 mois, la population manque
de tout : de médicaments, deau et de
denrées alimentaires. Il ny a pas assez de
médecins dans les hôpitaux. Il ny a pas
assez de place pour accueillir les malades. Dans
certains hôpitaux, les femmes enceintes, qui se
présentent aux services de maternité, ne
peuvent pas accoucher à lhôpital. Elles
sont renvoyées chez elles pour libérer des lits
pour les blessés. Depuis quatre jours, les
frappes aériennes ne sarrêtent pas. Elles
se poursuivent même la nuit et quand il ny
a pas frappes aériennes, ce sont des drones qui
survolent la ville de Gaza. Il passent tellement
près des immeubles que le bruit engendré est
insupportable pour les habitants". Marixie
Mercado poursuit : "Nos équipes de soutien
psychologique sont présentes dans tous les
districts mais ne peuvent malheureusement pas
accéder aux enfants car les gens restent
enfermés chez eux et les équipes palestiniennes
qui prodiguent ces soins ne peuvent plus se
déplacer". Concernant les convois
humanitaires, l'UNICEF précise que
"laide arrive de façon irrégulière
et surtout insuffisante. A cet effet,
lUNICEF ainsi que toutes les agences de
lONU ont appelé à un cessez-le-feu
immédiat et à un accès régulier et suffisant
de laide humanitaire". (Reproduction
interdite) ** Un des
principaux chefs du Hamas, Nizar
Rayan, a été tué jeudi 1er janvier 2009 avec
ses 4 épouses et 2 de ses filles dans un raid
aérien israélien sur l'immeuble où il vivait
dans le camp de réfugiés de Jabaliya, dans le
nord de la Bande de Gaza. Selon des sources
hospitalières palestiniennes, 420 Palestiniens
ont été tués au cours des raids de l'aviation
israélienne, débutés le samedi 27 décembre
2008, et 2 000 autres blessés. Un quart des
tués sont des civils, dont de nombreuses femmes
et enfants. (Reproduction
interdite) ** Le Hamas a appelé
jeudi 1er janvier 2009 "les Palestiniens de
Cisjordanie et de Jérusalem à des
manifestations partant de l'Esplanade des
Mosquées jusqu'à Jérusalem Est. (Reproduction
interdite)
Samedi 3 janvier 2009 : Le
Programme alimentaire mondial (PAM) a
dénoncé vendredi 2 janvier 2009 une situation
alimentaire "épouvantable" dans la
Bande de Gaza, indiquant qu'il avait lancé un
programme d'urgence de pain à Beit Hanoun pour 3
000 familles, soit 15 000 personnes, qui ne
recevaient pas d'assistance du PAM par le passé. (Reproduction
interdite) ** L'aviation
israélienne, qui poursuit ses raids sur la Bande
de Gaza depuis 7 jours consécutifs, a bombardé
vendredi 2 janvier 2009 l'est de la ville de Khan
Younès, dans le sud de Gaza, tuant 8
Palestiniens dont 5 enfants et en blessant 8
autres. Une mosquée a été détruite dans le
camp de réfugiés de Jabalyia dans le nord de la
Bande de Gaza, et la maison d'un haut dirigeant
du Hamas a été
bombardée dans le centre de Gaza. (Reproduction
interdite) ONU : Au cours
d'une conférence de presse réalisée vendredi 2
janvier 2009 par liaison vidéo depuis Jérusalem
avec des journalistes à New York, le
Coordonnateur de l'ONU pour le processus de paix
au Moyen-Orient, Robert H. Serry, a
affirmé qu'au septième jour de l'offensive
militaire israélienne contre la Bande de Gaza,
"il est crucial" de parvenir "à
un cessez-le-feu immédiat". Il a poursuivi
: "La plus grande partie des infrastructures
de Gaza ont été détruites maintenant, le
nombre de morts et de blessés continue
d'augmenter, des roquettes lancées par le Hamas
sont tombées à 40 kilomètres à l'intérieur
du territoire d'Israël, la protection des
civils, le tissu social de Gaza, l'avenir du
processus de paix sont menacés par
l'irresponsabilité des attaques à la roquette
par le Hamas et le caractère excessif de la
réaction israélienne". Robert Serry a
ajouté : "Et maintenant avec les chars
israéliens à la frontière avec Gaza, il est
absolument impératif que nous trouvions une
solution immédiate et durable afin d'éviter un
conflit plus profond et plus sanglant".
Robert Serry a souligné vendredi 2 janvier 2009
que les efforts diplomatiques se poursuivaient,
notamment de la part des Etats-Unis, de l'Union
européenne, de la Ligue des Etats arabes et de
la Turquie. (Reproduction
interdite)
Lundi 5 janvier 2009 : Israël a
débuté, samedi 3 janvier 2009 une offensive
terrestre, après une semaine de raids aériens,
sur la Bande de Gaza. 63 Palestiniens ont été
tués depuis samedi 3 janvier 2008, dont au moins
22 civils. Selon des sources hospitalières
palestiniennes, au moins 485 Palestiniens ont
été tués et 2 450 blessés depuis l'offensive
israélienne dans la bande de Gaza débutée le
27 décembre 2008. L'armée israélienne a fait
état d'un mort et de 30 blessés dans ses rangs.
Elle avait confisqué les téléphones portables
de plusieurs milliers de soldats quelques heures
avant le début de loffensive afin de
garder le secret sur les opérations. La censure
militaire a également interdit à la presse
dannoncer le début de loffensive
pendant 2 heures après son déclenchement. Le
ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a
affirmé que loffensive serait
"élargie et intensifiée autant que
nécessaire. (Copyright
www.fil-info-france.com) ONU : Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est
réuni samedi 3 janvier 2009 à huis clos à la
demande de la Libye, seul pays arabe à siéger
au Conseil de sécurité de l'ONU, pour débattre
de la situation dans la Bande de Gaza après
l'offensive militaire terrestre de l'armée
israélienne. Jean-Maurice Ripert,
ambassadeur de France auprès de l'ONU, dont le
pays préside le Conseil de sécurité pour le
mois de janvier 2009, a déclaré au terme de 4
heures de débat, que de "sérieuses
convergences de vues pour exprimer notre très
sérieuse préoccupation face à l'escalade de la
violence et à la détérioration de la
situation" ont été constatées" pour
"adopter une déclaration appelant à
"un cessez-le-feu immédiat, permanent et
entièrement respecté à Gaza et dans le sud
d'Israël". Les Etats-Unis, l'un des 5
membres permanents du Conseil de sécurité, ont
empêché le conseil d'adopter la déclaration.
Le représentant américain, Alejandro Daniel Wolff, a
déclaré qu'il "ne serait en rien positif
pour le Conseil de publier des déclarations qui
ne seront pas respectées" ajoutant :
"L'autodéfense d'Israël n'est pas
négociable." L'ambassadeur d'Egypte auprès
de l'ONU, Maged Abdelaziz, a regretté qu'en
"pleine escalade de l'agression, au moment
où de plus en plus de personnes meurent et
l'offensive militaire sur le terrain bat son
plein", un membre permanent du Conseil
refuse toute déclaration du Conseil et ne
veuille que son président ne diffuse à la
presse que "des éléments" convenus à
l'avance. Le président de la 63e Assemblée générale de l'ONU, le
Nicaraguayen Miguel d'Escoto Brockmann, a
qualifié l'opération terrestre israélienne de
"monstruosité". Il a également
accusé Washington d'aider Israël en empêchant
le Conseil de sécurité de l'ONU d'intervenir
dans la crise. (Copyright
www.fil-info-france.com) **
Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon s'est dit
"choqué" par les opérations
militaires terrestres israéliennes dans la Bande de Gaza et
exprimé "sa préoccupation extrême"
et sa "déception" au premier ministre
israélien, Ehud Olmert. Ban
Ki-Moon a réitéré "son appel à une
cessation immédiate de toutes les violences, et
demande aux partenaires régionaux et
internationaux d'exercer toute leur influence
possible pour mettre immédiatement un terme à
l'effusion de sang et aux souffrances". (Copyright
www.fil-info-france.com)
Mardi 6 janvier 2009 : L'armée
israélienne encercle la Bande de Gaza, coupée
en 2. De violents combats ont éclaté dans la
ville de Gaza, lundi 5 janvier 2009 entre des
combattants du Hamas et du Djihad Islamique et
l'armée israélienne, épaulée par des
hélicoptères. Selon des sources hospitalières
palestiniennes, 50 civils ont été tués, dont
12 enfants. La situation humanitaire "est
très difficile". Le Haut commissaire de
l'ONU pour les réfugiés UNHCR, Antonio Guterres, a
demandé l'ouverture des frontières pour
permettre aux Palestiniens qui le désirent de
quitter le territoire. (Copyright
www.fil-info-france.com) ** UNION
EUROPEENNE : La Commission européenne a annoncé
dimanche 4 janvier 2009 l'octroi d'une aide de 3
millions d'euros aux 1,5 millions d'habitants de
la Bande de Gaza sous blocus
israélien total depuis juin 2008. Le commissaire
européen en charge du Développement, Louis Michel, a appelé
Israël à respecter ses obligations
internationales et à créer un espace
humanitaire pour distribuer l'aide dans la Bande
de Gaza. (Copyright
www.fil-info-france.com)
Mercredi 7 janvier 2009 : Dans un
communiqué publié dimanche 4 janvier 2009 à
Amman en Jordanie, le Comité
international de la Croix-Rouge (CICR) a
dénoncé l'attitude d'Israël qui avait
empêché son équipe médicale d'entrer dans la
Bande de Gaza pour y effectuer une opération
humanitaire d'urgence. Selon le CICR, son équipe
médicale, composée de 4 médecins et
spécialistes dirigée par un chirurgien
expérimenté dans les soins de guerre, attend
depuis le vendredi 3 janvier 2009 une permission
d'Israël pour entrer dans la Bande de Gaza alors
même que le terminal d'Erez qui relie la Bande
de Gaza à Israël est ouvert pour permettre à
d'autres travailleurs humanitaires et étrangers
de quitter le territoire. **
Dans un message diffusé sur
internet mardi 6 janvier 2009, Ayman al-Zawahiri, numéro 2
du réseau terroriste Al Qaïda, recherché par
le FBI, (Federal
Bureau of Investigation) et dont la tête est
mise à prix pour 25 millions de dollars, a
déclaré que "l'opération à Gaza entre
dans le cadre des croisades de l'Occident contre
l'Islam" appelant les Musulmans à
"s'attaquer aux intérêts occidentaux et
israéliens n'importe où". ** Après 11
jours de raids israéliens et une offensive
terrestre, 34 roquettes artisanales
palestiniennes ont été tirées mardi 6 janvier
2009 sur le sud d'Israël. Un nourrisson a été
blessé. (Copyright
www.fil-info-france.com) **
L'armée israélienne a poursuivi
ses frappes mardi 6 janvier 2009 contre la ville
de Gaza ainsi que le nord et le sud du territoire
palestinienne. 3 écoles gérées par l'UNRWA, Office de
secours et de travaux des Nations Unies pour les
réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient,
où des civils palestiniens s'étaient réfugiés
pour fuir les combats, ont été touchées,
faisant 30 morts et une cinquantaine de blessés.
John Ging, directeur
des opérations de l'UNRWA, a indiqué que
l'armée israélienne avait reçu les
coordonnées GPS de tous les bâtiments des
Nations Unies, y compris les écoles, et qu'elles
avaient été mises à jour récemment. En
réponse à une question d'un journaliste, le
Coordonnateur a précisé que les militants
palestiniens n'avaient pas violé l'immunité des
bâtiments des Nations Unies et qu'il serait
inacceptable qu'ils le fassent. Selon des sources
hospitalières palestiniennes, après 11 jours
d'attaques israéliennes, 660 Palestiniens ont
été tués et 2 950 blessés. Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, a
qualifié de "totalement inacceptables"
les attaques contre les écoles, dont les
emplacements "avaient été communiqués aux
autorités israéliennes". Le porte-parole
du Hamas, Fawzi
Barhoum, a quant à lui déclaré que
"l'attaque contre l'école de l'ONU montre
que la guerre n'est pas dirigée contre le Hamas
mais contre tout le peuple palestinien". (Copyright
www.fil-info-france.com)
Jeudi 8 janvier 2009 : L'armée
israélienne a suspendu pendant 3 heures mercredi
7 janvier 2009 ses bombardements sur la Bande de
Gaza pour permettre l'acheminement d'une aide
humanitaire et de carburant pour la population
civile. Dès la fin de cette trêve de 3 heures,
l'armée israélienne a repris ses bombardements
avec plus d'intensité, faisant 2 morts.
Plusieurs dizaines de chars israéliens ont
pénétré, tôt jeudi 8 janvier 2009 dans la
ville de Rafah, située près de la frontière
avec l'Egypte. Un peu plus tôt, l'aviation
israélienne avait largué des tracts au-dessus
de la ville appelant la population palestinienne
à quitter la ville en prévision de
bombardements israéliens. (Copyright
www.fil-info-france.com) **
Le Directeur des opérations de
l Office de secours et de travaux des
Nations Unies pour les réfugiés de Palestine
dans le Proche-Orient (UNRWA) à Gaza, John Ging, a
demandé mardi 6 janvier 2009 quune
commission denquête indépendante soit
dépêchée sur place pour déterminer les
circonstances dans lesquelles 3 écoles et un
centre de santé administrés par lUNRWA
ont fait lobjet de tirs dobus et de
missiles" qui ont fait 30 morts et une
cinquantaine de blessés. John Ging a précisé
quaucun militant du Hamas
navait été admis dans les locaux de
lUNRWA, conformément à la politique de
tolérance zéro en la matière. John Ging a
dénoncé "une attaque ciblée"
puisquaucun combat navait été
observé dans la zone. (Copyright
www.fil-info-france.com) ONU : Robert H. Serry, des
Pays-Bas, Coordonnateur spécial pour le
processus de paix au Moyen-Orient, et qui est
aussi représentant personnel du Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon auprès de
l'Organisation de Libération de la
Palestine (OLP), a déclaré mercredi 7
janvier 2009 à New York, au siège de l'ONU,
lors d'une conférence de presse que "la
trêve" de 3 heures instaurée par Israël
"est une étape positive mais
insuffisante". (Copyright
www.fil-info-france.com) SUISSE : La Fédération
internationale des Sociétés de la Croix-Rouge
et du Croissant-Rouge (IFRC) s'est
déclarée, mercredi 7 janvier 2009,
"extrêmement préoccupée par les entraves
à laction humanitaire du Croissant-Rouge
palestinien. Elle a ajouté qu'en tant que membre
de la Fédération internationale, le
Croissant-Rouge palestinien joue un rôle vital
en assurant lévacuation médicale des
victimes des hostilités dans des conditions
dangereuses". Selon l'IFRC, 3 trois équipes
médicales et au moins quatre ambulances du
Croissant-Rouge palestinien se sont trouvées
prises dans des tirs croisés. Dans la soirée du
5 janvier 2009, une ambulance du Croissant-Rouge
palestinien qui avait été invitée par les
forces armées israéliennes à évacuer des
blessés à Gaza a été arrêtée en cours de
route et contrainte sous les balles à faire
demi-tour sans avoir pu accomplir sa mission
humanitaire. Le 4 janvier 2009, un volontaire du
Croissant-Rouge palestinien, Arafa Abdul Dayem, a
été tué en service lors dune frappe
aérienne à Jabaliya. 2 autres membres du
personnel médical ont été grièvement blessés
dans ce même incident. Suite à ces incidents,
le Croissant-Rouge palestinien a dû se résoudre
à évacuer plusieurs de ses postes dans des
endroits où les besoins humanitaires sont
généralement les plus pressants. La
Fédération internationale et le CICR appellent
toutes les parties à tout mettre en oeuvre pour
garantir la sécurité des employés et des
volontaires du Croissant-Rouge palestinien dont
laction est absolument vitale dans ce
contexte de violence. (Copyright
www.fil-info-france.com)
Vendredi 9 janvier 2009 : ONU : Un convoi
humanitaire de l'Office de secours et de travaux
des Nations Unies pour les réfugiés de
Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) a été
la cible jeudi 8 janvier 2009 d'une attaque
israélienne dans le nord de la Bande de Gaza,
lors de la "trêve" quotidienne de 3
heures instaurée par l'armée israélienne. 2
employés de l'UNRWA ont été tués. L'UNRWA a
aussitôt annoncé la suspension de ses
activités humanitaires à Gaza. John Ging, directeur
des opérations de l'UNRWA, a déclaré que cette
décision "avait été difficile à prendre,
la population était dans une situation terrible
et a vraiment besoin de notre aide. Mais nous
avons aussi des responsabilités à l'égard de
nos employés. Il a ajouté : "Nous ne
pouvons pas faire confiance aux engagements
verbaux fermes donnés par la partie
israélienne" qui avait donné son feu vert
aux convois humanitaires. (Copyright
www.fil-info-france.com) ONU 2 : John Holmes,
secrétaire général adjoint de l'ONU aux
affaires humanitaires a déclaré que selon des
sources médicales palestiniennes, depuis le
début de l'offensive israélienne contre la Bande de Gaza, débutée
le 27 décembre 2008, 758 Palestiniens ont été
tués, dont 257 enfants et 56 femmes. 3 100
autres ont été blessés. 750 000 personnes
n'ont plus d'eau courante à Gaza et tous les
hôpitaux fonctionnent grâce à des
générateurs 24 heures sur 24. (Copyright
www.fil-info-france.com) ONU
3 : Le secrétaire général adjoint à
la communication et à
l'information de l'ONU, Kiyo Akasaka, a
transmis une lettre au représentant permanent
d'Israël à l'ONU demandant au gouvernement
israélien d'autoriser l'accès immédiat des
médias internationaux à Gaza, rappelant la résolution 1738 du Conseil de sécurité de l'ONU, adoptée
le 23 décembre 2006, qui "appelle toutes
les parties impliquées dans les situations de
conflit à respecter l'indépendance
professionnelle et les droits des
journalistes". (Copyright
www.fil-info-france.com) SUISSE
: Le Comité
international de la Croix-Rouge (CICR) a accusé
jeudi 7 janvier 2009 dans un communiqué l'armée
israélienne de ne respecter son obligation de
prendre en charge les blessés et de les
évacuer, comme le prescrit le droit
international humanitaire. Il juge inacceptable
le retard avec lequel l'accès a été donné aux
services de secours. Le CICR avait demandé dès
le 3 janvier 2009 que les ambulances puissent
accéder au quartier de Zeitoun dans la ville de
Gaza où plusieurs maisons civils ont été la
cible de bombardements israéliens. Le CICR n'a
obtenu l'autorisation des Forces de défense
israéliennes que l'après-midi du 7 janvier
2009. L'équipe du CICR et du Croissant-Rouge
palestinien a alors découvert 4 petits enfants
à côté de leurs mères respectives, mortes.
Ils étaient trop faibles pour se lever tout
seuls. Au total, au moins 12 corps gisaient sur
des matelas. Dans une autre maison, l'équipe de
secours du CICR et du Croissant-Rouge palestinien
a découvert 15 survivants de l'attaque, dont
plusieurs blessés. Dans une troisième maison,
l'équipe a trouvé 3 autres corps. Des soldats
israéliens occupant un poste militaire à 80
mètres de cette maison ont ordonné à l'équipe
de secours de quitter la zone, ce qu'elle a
refusé de faire. Plusieurs autres postes des
Forces de défense israéliennes se trouvaient à
proximité, ainsi que 2 tanks. Pierre Wettach,
chef de la délégation du CICR pour Israël et
les territoires palestiniens occupés, s'est
insurgé : "Cet incident est choquant. Les
militaires israéliens devaient être au courant
de la situation, mais ils n'ont pas porté
secours aux blessés. Ils n'ont pas non plus fait
en sorte que le CICR ou le Croissant-Rouge
palestinien puissent leur venir en aide". Le
CICR a été informé que davantage de blessés
avaient trouvé refuge dans d'autres maisons
détruites du quartier. Il demande à l'armée
israélienne de lui permettre immédiatement,
ainsi qu'aux ambulances du Croissant-Rouge
palestinien, d'accéder en toute sécurité à
ces maisons et de chercher d'autres blessés. Les
autorités israéliennes n'ont toujours pas
confirmé au CICR qu'elles lui autoriseraient
l'accès. (Copyright
www.fil-info-france.com)
Samedi 10 janvier 2009 : 800
Palestiniens, dont 230 enfants et 92 femmes, ont
été tués et 3 300 autres blessés, depuis le
début de l'offensive israélienne contre la
Bande de Gaza le 27 décembre 2008. Les
combattants palestiniens ont poursuivi leurs tirs
de roquettes artisanales sur le sud d'Israël
faisant un blessé léger. (Copyright
www.fil-info-france.com) ONU : Les 15
membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU ont voté
jeudi 8 janvier 2009 avec 14 voix pour et une
abstention (les Etats-Unis) la résolution 1860
(2009) proposée par le Royaume-Uni, demandant
"un cessez-le-feu immédiat, durable et
pleinement respecté, menant au retrait complet
des forces israéliennes de Gaza". Elle
"condamne toute violence et hostilité
dirigées contre des civils et tout acte de
terrorisme", sans désigner explicitement
les tirs de roquettes du Hamas, et appelle
"à la fourniture sans obstructions (...) de
l'aide humanitaire". (Copyright
www.fil-info-france.com)
Lundi 12 janvier 2009 : L'armée
israélienne a poursuivi dimanche 11 janvier 2009
ses bombardements sur la ville de Gaza où,
après 16 jours de raids, 889 Palestiniens ont
été tués, dont 275 enfants, et 3 620 blessés.
L'aviation israélienne a largué des tracts
au-dessus de la ville de Rafah appelant les
populations à fuir dans l'imminence de
bombardements "visant des tunnels de
contrebande sous la frontière avec
l'Egypte". 3 policiers égyptiens et 2
enfants ont été blessés, en Egypte, par des
éclats de missiles. (Copyright
www.fil-info-france.com) ** Une
délégation de parlementaires européens,
composée de 8 députés et menée par la
vice-présidente du parlement européen, Luisa Morgantini, députée
italienne de la Gauche unie européenne, est
arrivée dimanche 11 janvier 2009 dans la Bande
de Gaza, via l'Egypte, pour une mission
d'évaluation qui durera jusqu'au mardi 13
janvier 2009. (Copyright
www.fil-info-france.com) MANIFESTATIONS
SOUTIEN BANDE DE GAZA : Des
manifestations de protestation contre
l'intervention militaire israélienne dans la
Bande de Gaza ont eu lieu samedi 10 janvier 2009
un peu partout dans le monde, aux cris de
"halte au massacre", "liberté à
la Palestine" ou encore "Israël
assassin". A Londres, près de 20 000
manifestants se sont rassemblés devant
l'Ambassade d'Israël. En Irlande du Nord, un
rassemblement s'est tenu à Dublin devant
l'ambassade d'Israël. Gerry Adams,
président du parti nationaliste Sein Fein, a
demandé "la fin du massacre des habitants
de Gaza". Au Danemark, la police est
intervenue contre des manifestants qui ont brisé
des vitrines, lancé des oeufs sur des bus et
attaqué un restaurant "McDonalds". 75
personnes ont été arrêtées. Au Liban, des
milliers de chiites, qui participaient à la
fête de l'Achoura, ont protesté contre
l'intervention militaire israélienne contre la
Bande de Gaza. (Copyright
www.fil-info-france.com)
Mardi 13 janvier 2009 : L'armée
israélienne a poursuivi lundi 12 janvier 2009
pour le 17e jour consécutif son offensive
militaire contre la Bande de Gaza frappant
le nord du territoire au cours desquel 26
Palestiniens ont été tués. De violents
affrontements ont opposé des combattants
palestiniens à des chars palestiniens dans
plusieurs quartiers de la ville de Gaza. Selon
les services durgences à Gaza, 917
Palestiniens ont été tués dans
loffensive israélienne, dont 277 enfants,
97 femmes et 92 personnes âgées, et plus de 4
100 autres ont été blessés. Copyright
www.fil-info-france.com/ ** SUISSE
: Lors de sa session extraordinaire,
qui s'est ouverte vendredi 9 janvier 2009 à Genève,
consacrée aux "graves violations des droits
de l'homme dans le territoire palestinien
occupé, y compris la récente agression dans la Bande de Gaza
occupée" par l'armée israélienne
débutée le samedi 27 décembre 2008, le Conseil des droits de l'homme de
l'ONU a adopté, lundi 12 janvier
2009 par 33 voix pour, 1 contre (le Canada) et 13
abstentions une résolution dans laquelle il
condamne fermement les opérations militaires de
l'armée israélienne dans les territoires
palestiniens occupés, notamment la récente
agression dans la Bande de Gaza occupée, exige
le retrait des forces israéliennes de la Bande
de Gaza et demande qu'il soit mis un terme aux
tirs de roquettes contre des civils israéliens.
Le Conseil a décidé par sa résolution "de
dépêcher une mission internationale
indépendante d'établissement des faits afin
d'enquêter sur toutes les violations du droit
international relatif aux droits de l'homme et du
droit international humanitaire commises par
Israël contre le peuple palestinien". Le
Conseil a demandé à "la Haute Commissaire
aux droits de l'homme de faire rapport sur les
violations des droits de l'homme du peuple
palestinien par Israël en renforçant la
présence du Haut Commissariat dans le territoire
palestinien occupé, en particulier dans la bande
de Gaza occupée, et en déployant le personnel
et l'expertise nécessaires pour surveiller et
faire rapport sur les violations des droits de
l'homme israéliennes commises contre les
Palestiniens et leurs biens". Il a demandé
"à tous les Rapporteurs spéciaux
pertinents de rechercher et rassembler, de toute
urgence, des informations concernant sur les
violations des droits de l'homme du peuple
palestinien". Le Conseil a également
demandé au Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, "de
mener une enquête au sujet des derniers ciblages
de locaux de l'Office de secours et de travaux
des Nations Unies pour les réfugiés de
Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) à Gaza,
notamment des écoles, qui ont entraîné le
décès de dizaines de civils palestiniens, dont
des femmes et des enfants". Le Conseil
demande enfin "la protection internationale
immédiate du peuple palestinien dans le
territoire palestinien occupé" et exhorte
"toutes les parties concernées de respecter
les règles du droit international relatif aux
droits de l'homme et du droit humanitaire
international et de s'abstenir de toute violence
contre la population civile". Ont
voté pour (33) : Afrique du Sud,
Angola, Arabie saoudite, Argentine, Azerbaïdjan,
Bahreïn, Bangladesh, Bolivie, Brésil, Burkina
Faso, Chili, Chine, Cuba, Djibouti, Egypte,
Fédération de Russie, Gabon, Ghana, Inde,
Indonésie, Jordanie, Madagascar, Malaisie,
Maurice, Mexique, Nicaragua, Nigéria, Pakistan,
Philippines, Qatar, Sénégal, Uruguay et Zambie.
A voté contre (1) : Canada. Abstentions
(13) : Allemagne, Bosnie-Herzégovine,
Cameroun, France, Italie, Japon, Pays-Bas,
République de Corée, Royaume-Uni, Slovaquie,
Slovénie, Suisse et Ukraine. La session
extraordinaire avait été requise par l'Egypte
au nom du groupe des Etats arabes et du groupe
des Etats africains, par le Pakistan au nom de
l'Organisation de la conférence islamique et par
Cuba au nom du Mouvement des Non-alignés.
Copyright www.fil-info-france.com/ ** CHYPRE :
Le bateau "Spirit of
Humanity" affrété par l'organisation
"Liberté pour Gaza" ("Free
Gaza") a quitté
le port de Larnaca lundi 12 janvier 2009, avec à
son bord 4 parlementaires de Belgique, de Grèce
et d'Espagne, 7 médecins et des journalistes et
fait route vers la Bande de Gaza pour y apporter
une aide médicale. Voir la liste de
l'équipage et des passagers du "Spirit of
Humanity". Le gouvernement
israélien a informé lambassade de Chypre
à Tel Aviv quil est prêt à
"utiliser tous les moyens" pour
empêcher son arrivée à Gaza. Le 30
décembre 2008, la marine israélienne était
intervenue contre le bateau "Dignity"
toujours affrété par l'organisation "Free
Gaza", l'éperonnant à plusieurs reprises
et lui occasionnant des dégâts importants. Copyright
www.fil-info-france.com/
Mercredi 14 janvier 2009 : ONU : John Ging, directeur
des opérations de l'Office de secours et de
travaux des Nations Unies pour les réfugiés de
Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), a
déclaré mardi 13 janvier 2009 lors d'une
liaison vidéo depuis Gaza que "la situation
était horrible pour tout le monde". Il a
ajouté : "Chaque heure qui passe, des
femmes, des hommes et des enfants innocents
meurent et sont blessés. Le nombre de morts
parmi les Palestiniens dépasse désormais 900,
dont 42 % sont des femmes et des enfants, et il y
a quelques 4 000 blessés, dont près de la
moitié sont des femmes et des enfants".
John Ging a salué les conducteurs d'ambulances
palestiniens qui "vont au front sous les
tirs pour sauver ceux qui ont été blessés. Il
y aurait davantage de morts chaque jour et chaque
nuit sans leur extraordinaire courage". Copyright
www.fil-info-france.com/ **
L'armée israélienne a intensifié
dans la nuit de lundi 12 à mardi 13 janvier 2009
son offensive sur la ville de Gaza où
l'infanterie et les chars israéliens ont
pénétré pour la première fois dans les
quartiers nord-ouest de la ville où des combats
violents ont opposé les soldats israéliens aux
combattants palestiniens. L'armée israélienne a
indiqué que 8 de ses soldats ont été blessés.
Des sources hospitalières palestiniennes ont
recensé 6 morts et une trentaine de blessés
parmi les Palestiniens. Au 18e jour de
l'offensive militaire israélienne, 920
Palestiniens ont été tués et plus de 4 100
blessés. Copyright
www.fil-info-france.com/ **
Le premier ministre, Ismaïl Haniyeh, a
déclaré mardi 13 janvier 2009 au cours d'une
allocution télévisée que "le Hamas est
favorable aux initiatives diplomatiques visant à
mettre un terme à l'agression israélienne, à
permettre la levée du blocus et l'ouverture des
points de passage à la frontière de la Bande de Gaza". Il
a souligné que le Hamas ne déposerait jamais
les armes et a promis "la victoire",
affirmant : "Gaza ne fléchira pas, elle
vaincra". Copyright
www.fil-info-france.com/ ONU 2 : Le Comité des Nations Unies sur les
droits de l'enfant, réuni en
session à Genève, s'est dit "profondément
préoccupé" mardi 13 janvier 2009 par
"les effets ravageurs que les actuelles
opérations militaires à Gaza ont sur les
enfants". Le Comité précise : "Des
centaines d'enfants ont été tués ou blessés,
de nombreux grièvement. Beaucoup d'autres ont
perdu leurs êtres chers. La poursuite des
combats et de la destruction des moyens de
subsistance et des infrastructures de base
compromettent sérieusement la jouissance des
droits de l'homme en particulier en matière de
santé, d'éducation et de vie de famille. (...)
Les effets psychologiques de ces événements sur
une génération entière d'enfants sera
grave". Le Comité a tenu à rappeler dans
son communiqué que "la Convention des droits de
l'enfant a été ratifiée par 193 Etats,
attestant de l'engagement universel à respecter
et protéger les droits des enfants"
ajoutant : "Mais les droits inscrits dans la
Convention, dont le droit des enfants à la vie,
à la survie et au développement et le droit
d'être protégé contre toutes formes de
violence, ont été violés de manière flagrante
lors de cette crise". Le Comité a rappelé
que "les droits de l'homme, dont la
Convention, s'appliquent à tout moment, y
compris dans les situations de conflit
armé". Copyright www.fil-info-france.com/ ** CHYPRE
: Le bateau "Spirit of
Humanity" affrété par l'organisation
"Liberté pour Gaza" ("Free
Gaza") qui avait quitté le port
de Larnaca lundi 12 janvier 2009, avec à son
bord 4 parlementaires de Belgique, de Grèce et
d'Espagne, 7 médecins et des journalistes et
fait route vers la Bande de Gaza pour y apporter
une aide médicale (voir la liste de
l'équipage et des passagers du "Spirit of
Humanity"), et devait arriver mardi
13 janvier 2009, a été obligé de rebrousser
chemin à la suite d'un "problème de
moteur". Entre août et décembre 2008,
l'organisation "Liberté pour Gaza" a
réussi à briser par 5 fois le blocus d'Israël
de la Bande de Gaza imposé en juin 2007 lors de
la prise de contrôle de la Bande de Gaza par le
Hamas, en apportant de l'aide humanitaire à la
population locale. Copyright
www.fil-info-france.com/
Jeudi 15 janvier 2009 : Le
Secrétaire général adjoint aux affaires
humanitaires de l'ONU, John Holmes, a
annoncé que le Fonds central d'intervention pour
les urgences humanitaires (CERF) avait
débloqué mercredi 14 janvier 2009 7 millions de
dollars pour les opérations humanitaires à Gaza
qui serviront "démarrer des programmes
urgents destinés à fournir de la nourriture et
de l'eau potable à ceux qui cherchent à
survivre aux combats, a précisé John Holmes
tout en ajoutant que "l'argent servira à
réparer des abris, fournir du carburant aux
stations de pompage d'eau et aux hôpitaux ainsi
que de l'eau potable aux personnes
déplacer". Copyright www.fil-info-france.com/ **
Le Fonds des
Nations Unies pour la Population (UNFPA) a indiqué
mercredi 14 janvier 2009 dans un communiqué que
"les femmes enceintes et les nouveaux nés
sont devenus les victimes invisibles de la crise
qui se déroule actuellement à Gaza". Plus
de 40 000 femmes enceintes se trouvent en danger
du fait de la violence qui sévit actuellement à
Gaza et des déplacements qu'elle provoque".
L'UNFPA précise : "De nombreuses femmes
accouchent prématurément suite au choc que leur
inflige le bombardement continu de la région.
Qui plus est, de nombreux nouveaux nés et
bébés prématurés risquent de souffrir
d'hypothermie du fait de la pénurie
d'électricité dans la Bande de Gaza. Le manque
de vêtements chauds et de couvertures au sein de
la population déplacée contribue également à
accentuer la précarité dans laquelle ils se
trouvent". Copyright
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Le Fonds des Nations Unies pour
l'enfance (UNICEF) a
signalé que plus de 300 enfants gazaouis ont
été tués et 1 500 autres blessés depuis le 27
décembre 2008. La directrice exécutive de
l'UNICEF, Ann M. Veneman, a
indiqué dans un communiqué publié mercredi 14
janvier 2009 que "la crise de Gaza se
singularise par le fait que sa population,
constituée en majorité d'enfants, n'a nulle
part où aller pour trouver refuge. Chaque jour,
de nouveaux enfants souffrent, leur petit corps
sont blessés et leurs jeunes vies
brisées". Ann Veneman a appelé à la
protection des écoles et des dispensaires
médicaux de la région, qui "doivent être
protégés et considérés comme des zones de
paix, quelques soient les circonstances". Copyright
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DU 16 AU 31
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