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FRANCE, samedi 28
fevrier 2009
- Samedi
28 février 2009 :
- PRESSE
- INTERNET : En raison d'un sabotage du
site de distribution gratuite Goopress hébergé
par Lycos France dirigé par Jérémie Clévy, le
quotidien indépendant Fil-info-France n'est plus
expédié par email depuis le 12
février 2009, soit 11 jours. Conséquences bien
connues des lecteurs, lectrices de
Fil-info-France : plus d'abonnement ou de
désabonnement, perte du référencement,
publicité impossible, emails coupés,
communication impossible, dossiers bloqués pour
transfert, fichier des abonnés impossible à
récupérer, archives condamnées, diffusion d'un
message trompeur par Lycos "site
fermé", etc. Ce message est diffusé sous
le seul contrôle de Lycos France en vue de
remplacer toute les pages supprimées en nombres
lors du blocage sauvage (sans préavis) :
"Désolé, ce site est fermé
temporairement". Ce message tend à faire
croire qu'il émane de Fil-info-France. En effet,
les visiteurs sont abusés par ce texte qui n'est
pas signé par l'hébergeur Lycos France. Le site
Postalemail qui distribuait Fil-info-France a
été également victime du même sabotage chez
Lycos pendant plusieurs semaines en 2007 et 2008.
Une action juridique est en cours contre X et
Lycos. Malgré l'envoi de Fax journaliers à
Lycos France à Paris, aucune réponse n'est
jamais apportée ainsi que dans l'affaire
Sos-reporters.fr, .org et .com noms de domaines
bloqués ou perdus, toujours par ce même
hébergeur (contrat) Lycos France, dirigé par
Jérémie Clévy, gérant unique. "Je me
retrouve chaque jour dans la situation de ces
employés qui arrivent devant leur entreprise qui
a été déménagée dans la nuit par un patron
voyou. C'est une violence inouïe. Plus de
locaux, plus d'outils de travail, plus de
communications, plus de dossiers. Vous vous
retrouvez seul face à l'impuissance dans une
société où les menteurs occupent les
meilleures places. C'est d'abord un choc. On vous
empêche de travailler d'un simple clic. On vous
bloque. Naît le malaise de la frustration, de la
négation et surtout de l'injustice. On vous
accuse sans preuve. On vous efface. Bref, on vous
tue" rappelle Pascal Mourot, directeur de la
publication du quotidien Fil-info-France. Plus de
détails : Le sabotage chez Lycos de
Postalemail ; Le sabotage chez Lycos de
Goopress (NB. ce dossier est endommagé mais
encore lisible) ; sos-reporters.org
GABON : La justice française a ordonné la
saisie de comptes bancaires détenus en France
par le président gabonais, Omar Bongo Odimba, qui avait
été condamné en France à rembourser 457 347
euros. Dans cette affaire, qui remonte à 1996,
un entrepreneur français, René Cardona, avait
été emprisonné à Libreville au Gabon pendant
48 jours à la suite d'un différend avec le
président gabonais. René Cardona avait cédé
sa société d'armement et de pêche à une
entreprise dont Omar Bongo Odimba, son épouse et
2 de ses enfants étaient actionnaires.
Laffaire nayant pas prospéré comme
prévu, le président avait demandé à René
Cardona de reprendre sa société. Devant son
refus, Omar Bongo Odimba a déposé plainte pour
escroquerie devant un juge d'instruction, son
neveu. René Cardona n'avait été libéré
qu'après que son fils eut versé 300 millions de
francs CFA (soit 457 347 euros) sur un compte
personnel d'Omar Bongo Odimba en France. En
octobre 2008, la cour d'appel de Bordeaux avait
estimé que ce versement était "indu et
soumis à restitution" et confirmé la
condamnation d'Omar Bongo à verser 457 347 euros
au fils de René Cardona. Le président gabonais
avait aussi été condamné à acquitter les
intérêts sur la somme depuis 1996, soit plus
d'un million d'euros, et les frais de justice. Copyright
www.fil-info-france.com/
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