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FRANCE, samedi 2
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- Samedi
2 octobre 2010 :
- POLICE / JUSTICE : Brice Hortefeux,
Ministre de l'intérieur, de l'outre-mer
et des collectivités territoriales, a
réagi à la mise en examen du gendarme
impliqué dans les
"événements" survenus le 16
juillet 2010 à Saint-Aignan dans le
Loir-et-Cher. Dans un communiqué de
presse diffusé vendredi 1er octobre
2010, Brice Hortefeux a déclaré :
"Je prends acte de la mise en
examen, pour "coups et blessures
volontaires ayant entraîné la mort sans
intention de la donner", du
militaire de la gendarmerie
nationale qui avait dû
faire face, en juillet dernier à
Saint-Aignan, à une situation
extrêmement dangereuse pour sa vie. Car
il ne faut pas oublier les faits : un
jeune homme qui allait tranquillement
retirer de l'argent à un distributeur de
billets avait été agressé par 2
individus, qui avaient alors foncé sur
un premier barrage en renversant un
gendarme, avant de forcer un second
barrage et de menacer ainsi directement
les militaires présents sur les lieux.
Bien évidemment, le gendarme mis en
examen bénéficiera de la protection
juridique que l'Etat garantit à ses
agents en pareilles circonstances. Je
tiens à manifester publiquement mon
soutien moral et matériel à ce
militaire aujourd'hui dans l'épreuve, à
sa famille ainsi qu'à ses 97 000
camarades de la gendarmerie
nationale." (NDLR. Le 16 juillet
2010, Luigi Duquenet, 23 ans, a été
tué par ce gendarme pour un vol de 20
euros, bien lire vingt euros, entraînant
la colère immédiate des gens du voyage
qui avaient brûlé des voitures et
brisé des vitrines dans le village de
Saint-Aignan). Cet
"événement" très médiatisé
avait entraîné une vive réaction du
Président de la République, Nicolas Sarkozy, qui
avait demandé le mercredi 28 juillet
2010, le démantèlement dans les 3 mois
de 300 camps illégaux, et l'expulsion plusieurs
milliers de Roms.
"Les éléments que j'ai m'indiquent
un certain nombre de choses. J'ai vu les
camarades de cette gendarmerie, j'ai
entendu leur version mais il appartient
à la justice de se prononcer",
avait déclaré le ministre de
l'Intérieur le 9 septembre 2010. Le
lieutenant-colonel Stéphane Morault,
numéro 2 du groupement départemental de
gendarmerie à Blois, officier de
permanence le week-end de
"l'événement", avait été
muté. Le Syndicat
de la magistrature
SM, a également réagi au "soutien
public, moral et matériel" de Brice
Hortefeux envers le gendarme "mis en
examen par un juge dinstruction du
Tribunal de grande instance de Blois
(NDLR. Xavier Girieu) pour avoir tué par
balle en juillet 2010 un jeune gitan dans
le Loir-et-Cher". Clarisse Taron,
présidente du SM, a adressé une lettre
ouverte à Michèle
Alliot-Marie,
ministre dEtat, Garde des Sceaux,
ministre de la Justice, en
"suggérant" au Garde des
Sceaux, la candidature du Ministre de
l'Intérieur à la Justice. Extrait :
"La motivation et laptitude de
Monsieur Brice Hortefeux à exercer les
fonctions de magistrat sont désormais
incontestables (NDLR. ironique).
Cest pourquoi, Madame le garde des
Sceaux, nous vous suggérons de lui faire
porter un dossier de demande
dintégration dans la magistrature
qui, nous en sommes convaincus, sera
instruit avec la diligence et la
bienveillance qui simposent
sagissant dun candidat
dune telle sincérité et
dune telle envergure. Ce dossier ne
semble se heurter quà une
difficulté dordre technique : si
daventure la condamnation de
Monsieur Hortefeux pour
injure raciale en date du 4 juin 2010
devait être confirmée en appel, son
casier judiciaire ne serait plus
entièrement vierge, ce qui
hypothéquerait ses chances de devenir
magistrat". Selon le secrétaire
général de Police-bavures.org,
Pascal Mourot, le "gendarme était
dans son plein droit", conformément
à l'article 122.5 du Code pénal qui
stipule "que n'est pas pénalement
responsable la personne qui, pour
interrompre l'exécution d'un crime ou
d'un délit contre un bien, accomplit un
acte de défense, autre qu'un homicide
volontaire, lorsque cet acte est
strictement nécessaire au but poursuivi
dès lors que les moyens employés sont
proportionnés à la gravité de
l'infraction". Rappelant qu'une
"mise en examen ou inculpation n'est
pas un jugement" mais un "acte
d'instruction" qui dans ce cas
précis, un "tir latéral par un
militaire, effectué lors d'un refus de
s'arrêter à un contrôle routier
assorti de menace", se
"terminera par un non lieu",
assure le Secrétaire général de
Police-bavures.org.
OCDE : Le
Conseil de l'OCDE,
Organisation de coopération
et de développement économiques,
dont le siège est à Paris, a renouvelé
jeudi 30 septembre 2010 pour un nouveau
mandat de 5 ans son secrétaire
général, Angel Gurria,
poste qu'il occupe depuis le 1er juin
2006. Blogger,
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