- SOMMAIRE
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Samedi 9 avril 2005 :
- SANTE
: Après 5 jours de grève
"générale et illimitée" dans les
services durgence à lappel de
lAssociation des médecins
urgentistes hospitaliers de France (AMUHF),
qui veut dénoncer la "dégradation
constante des conditions de prise en charge des
urgences médicales" et
"lengorgement des services de
lUrgence" qui ne serait pas
conjoncturel mais structurel, d'un système de
santé qui "n'a pas su accompagner
lévolution démographique et culturelle de
la société", Philippe Douste-Blazy, ministre
des Solidarités, de la Santé et de la Famille,
a annoncé à Roubaix (Nord), la parution
prochaine, sous 48 heures, du décret sur
"la permanence des soins". La
participation à la grève aurait été de 59 %
dans les centres hospitalo-universitaires (CHU),
et 68 % dans les centres hospitaliers, le
mouvement ayant été plus dur en Bretagne, dans
le Nord, en Auvergne, en Alsace, dans les Pays de
la Loire. Le décret sur la permanence des soins
obligerait les préfets à "organiser, dans
chaque département, des concertations entre
médecins urgentistes hospitaliers et médecins
libéraux". Rappelons que les médecins
urgentistes des hôpitaux, notamment les
médecins du SAMU, se plaignent de subir le
désengagement des médecins généralistes de
leurs gardes de nuit et de week-end, depuis 2002.
Travaillant plus de 55 heures par semaine, et
tenant les gardes dans les zones reculées, en
raison de la baisse du nombre de médecins
libéraux en activité, la situation serait
devenue impossible à tenir. La Fédération hospitalière de France (FHF), le
Comité national de défense de lhôpital
(CNDH), certains syndicats de médecins
libéraux, la CGT santé et la Coordination
médicale hospitalière (CMH) se
sont alignés sur les revendications de
lAMUHF pour les urgences, dénonçant
"labsurdité" des fermetures
massives de lits. Enfin,
selon lAMUHF, le Parlement Européen
sapprêterait à voter une Directive qui
permettra de faire travailler les médecins 65
heures par semaine en ne comptant pas le temps de
travail de nuit, et cela à la place des 48
heures par semaine actuellement travaillées par
les Praticiens Hospitaliers. Le "Burn
Out" des médecins hospitaliers sera alors
à son comble, accuse lAMUHF, qui rappelle
que 12 000 médecins urgentistes sont
nécessaires pour assurer les urgences médicales
en France. Le jeudi 7 avril 2005, le Conseil dEtat, la plus
haute juridiction administrative en France,
devait se prononcer sur le décret relatif à la
permanence des soins, présenté par Philippe
Douste-Blazy. Décret qui sinscrit dans le
cadre du Plan Urgences présenté en septembre
2003 par le ministère de la Santé, la
permanence des soins étant "une obligation
médicale" en amont de lorganisation
de lhôpital et qui a pour objectif de
"permettre une beaucoup plus grande
incitation, pour les médecins généralistes et
les spécialistes, à prendre des gardes la nuit
et le week-end". Ce texte "permet une
concertation entre médecins libéraux et
urgentistes" afin "de bien définir la
prise en charge, département par département,
des urgences". Pour
l'heure, l'Association des médecins urgentistes
de France (AMUF), par la voix de son Président,
Patrick Pelloux, a appelé vendredi soir à
poursuivre la grève.
-
- SUITE
SANTE : La direction de l'Assistance
Publique-Hôpitaux de Paris AP-HP a
indiqué que son budget pour 2005, adopté
vendredi par le Conseil d'administration,
prévoit au total la suppression de 276 emplois
non-soignants, contestant des chiffres donnés
précédemment par Alain Lhostis. Le budget,
adopté par le CA à 27 voix pour et 20 contre,
"se traduira à nouveau par la suppression
de 881 emplois en 2005, dont 694 sur les
personnels hospitaliers (dont 99 emplois
infirmiers), et parmi lesquels 245 dans les
unités de soins de long séjour accueillant les
personnes âgées", avait indiqué dans un
précédent communiqué contradictoire Alain
Lhostis. NDLR. Le recrutement supposé de 360
agents soignants, n'a pas été pris en compte
dans le communiqué précédent.
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- TABAC
: Selon les chiffres d'Altadis
Distribution cités par British
American Tobacco (BAT), le deuxième
fabricant (britannique) mondial de cigarettes,
les ventes de cigarettes en France ont chuté de
21 % en 2004. 55 milliards d'unités ont été
vendues l'an dernier contre 70,6 milliards en
2003. L'envolée spectaculaire des prix de 40 %
en 2 ans serait à l'origine des fortes baisses.
Les ventes de cigarettes, qui avaient déjà
baissé de 16 % en 2003, ont chuté au total de
32 % entre début 2003 et fin 2004. Les
buralistes ont vendu 26 milliards de cigarettes
en moins en 2 ans. Mais, les ventes se sont
stabilisées depuis janvier 2005.
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- AFFAIRES
ETRANGERES : Roger Cukierman,
président du CRIF et vice-président du Congrès
Juif Mondial, a reçu Mohammad
Mohaddessin, président du Foreign Affairs
Committee du National Councils of Resistance of
Iran, (NCRI) qui fédère
lopposition au régime des Mollahs. Parmi
les sujets abordés, ils ont évoqué la menace
nucléaire iranienne pour Israël. Le Conseil
national de la résistance de l'Iran (NCRI), est
issu d'une large coalition des organismes
iraniens démocratiques, groupes et
personnalités, a été fondé en 1981 à
Téhéran en Iran sur l'initiative de Massoud
Rajavi, le chef de la résistance iranienne. Le
Parlement en exil, ou NCRI compte 550 membres, y
compris des représentants des minorités
ethniques et religieuses tels que les Kurdes, les
Baluchis, les Arméniens, les Juifs et le
Zoroastrians, représentant un large éventail
des tendances politiques en Iran. Agissant en
tant que parlement en exile le NCRI vise à
établir un gouvernement "démocratique,
séculaire et de coalition" en Iran. Enfin,
les femmes représentent 50 % des membres du
conseil.
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- Un
colloque sur la Tunisie des années 50 aura lieu
dimanche 10 avril 2005 au Centre communautaire juif de Paris, 119 rue
Lafayette, de 11h à 19h, avec les ambassadeurs
de Tunisie et dIsraël, Pierre Besnainou,
Claude Sitbon et Serge Moati.
-
- JUSTICE
: Dominique de Talancé, juge
d'instruction en charge d'une tentative
présumée de déstabilisation du groupe Matra
par Thomson-CSF lors du rachat de l'éditeur
Hachette, a renvoyé Alain Gomez, ex-PDG de
Thomson, et 8 autres prévenus devant le tribunal
correctionnel de Paris, malgré les réquisitions
du Parquet (ministère public) qui réclamait un
non-lieu général dans ce dossier instruit
depuis 1996 à la suite d'une plainte déposée
par Jean-Luc Lagardère, patron de Matra
(Défense). Le ministère public estimait que la
tentative d'extorsion de fonds, l'une des
qualifications pénales retenues, n'était pas
suffisamment caractérisée. Les dirigeants de
Thomson-CSF auraient organisé et financé une
tentative de déstabilisation du groupe Matra
lors du rachat de l'éditeur Hachette via une
tentative d'extorsion de fond menée par un
avocat américain d'origine taïwanaise, William
Lee. Il s'agirait d'une opération baptisée sous
le nom de code "Coupez les ailes de
l'oiseau" toujours nié par Alain Gomez.
Alain Gomez, PDG de Thomson entre 1982 et 1996, a
été mis en examen en juin 2001 pour
"complicité de tentative d'extorsions de
fonds et abus de biens sociaux" ainsi que
l'ex-secrétaire général du groupe, Pierre
Cabanes, et l'ancien directeur juridique, Olivier
Lambert. Le parquet peut faire appel devant la chambre de l'instruction (loi du 15
juin 2000).
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- REFERENDUM
: Le co-président du groupe des
Verts au Parlement européen, Daniel Cohn-Bendit, a été
malmené vendredi soir lors d'un meeting à
Montpellier (Hérault) par des opposants à la
Constitution européenne qui lui ont jeté des
oeufs. Daniel Cohn-Bendit a dénonçé
l'intolérance de "nervis trotskistes"
en s'écriant : "Jamais je n'aimerais vivre
dans une démocratie où vous auriez la
majorité". L'électricité de la salle a
été coupée.
-
- La
fédération des Landes du Parti Socialiste ne
participera pas au meeting du Parti socialiste
prévu le 14 avril 2005 à Mont-de-Marsan, en
faveur du "Oui" au traité
constitutionnel européen, en présence
d'Elisabeth Guigou et Hubert Védrine. Plus de
détails : Nonsocialiste
-
- 2
députés de droite, Jean-Christophe Lagarde (UDF,
Seine-Saint-Denis) et Jérôme Rivière (UMP,
Alpes-Maritimes), ont lancé vendredi leur
campagne en faveur du "Non" à la Constitution européenne, en
présentant leur blog dans lequel ils
développent leurs arguments.
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- CORSE
: Une peine de 10 ans d'emprisonnement
a été requise vendredi à l'encontre de Charles
Pieri, leader nationaliste corse, poursuivi aux
côtés de 21 autres prévenus devant le tribunal
correctionnel de Paris pour des malversations
présumées à finalité terroriste.
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à jour : DOSSIER
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