- SOMMAIRE
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Alassane Ouattara est le président
de la Côte d'Ivoire suite à l'élection
présidentielle du 28 novembre 2010. Après
l'annonce des résultats de l'élection, qui a
donné la victoire à son rival, l'ancien premier
ministre, Alassane Ouattara avec 54,1 % des voix,
le Conseil constitutionnel, dont le président a
été nommé par Laurent Gbagbo, invalide les
résultats de Commission électorale
indépendante (CEI) et donne la victoire à
Laurent Gbagbo, entraînant une crise politique
profonde. La communauté internationale
reconnaît Alassane Ouattara, président élu.
- Lundi
7 mars 2011 N°
2851/24247
- COTE D'IVOIRE -
Le président de
la Commission de l'Union africaine remet un
message aux 2 présidents ivoiriens : Le
président de la Commission de l'Union africaine,
Jean Ping, est
arrivé samedi 5 mars 2011 à Abidjan pour
rencontrer le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, le
président élu, et reconnu par la communauté
internationale, Alassane
Ouattara, et le président du Conseil
constitutionnel Paul Yao N'Dré, pour
"remettre un "message" aux 2
présidents, du panel des chefs d'Etat africains,
médiateurs de l'Union africaine dans la crise
politique ivoirienne, réunis vendredi 4 mars
2011 à Nouakchott, capitale de la
Mauritanie, les appelant "à l'arrêt
immédiat des tueries". Le panel de chefs
d'Etat africains a été créé par l'Union
africaine lors de son 16e sommet qui s'est
déroulé à Addis Abeba, capitale de l'Ethiopie
et est composé du président mauritanien Mohamed
Ould Abdel Aziz, du Tchadien, Idriss Deby Itno, du
Sud-africain, Jacob Zuma, du
Burkinabé, Blaise
Compaore, et du Tanzanien, Jakaya Kikwete,
qui se rendront prochainement en Côte d'Ivoire.
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Fil-info-France
BIOGRAPHIE
:
Alassane Dramane Ouattara est né le
1er janvier 1942 à Dimbokro, près de
Yamoussoukro. Après des études en Côte
d'Ivoire et en Haute-Volta (actuel Burkina-Faso),
Alassane Ouattara, surnommé "ADO",
effectue ses études secondaires aux Etats-Unis
où il obtient un doctorat en sciences
économiques à l'Université de Pennsylvanie.I
Il débute sa carrière comme économiste au
Fonds monétaire international (FMI), dont il
deviendra directeur général adjoint en 1994.
Après avoir occupé divers postes à la Banque
centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO),
il est appelé à Abidjan en 1989 par le
président Houphouët-Boigny pour gérer une
situation de crise économique.
Il sera nommé Premier ministre en 1990 et le
restera jusqu'à la mort du président en
décembre 1993.
Il travaille de nouveau au FMI de 1994 à 1999
tout en se présentant aux élections
présidentielles de 1995 et de 2000. Mais la
querelle née en Côte d'Ivoire autour de sa
nationalité controversée au regard du nouveau
Code électoral de 1994, y met un terme. Son
père est de nationalité burkinabé.
En 1999, il dirige le parti du Rassemblement des
républicains (RDR, opposition), créé en 1994
par Djény Kobina.
Lundi 1er juillet 2002 : L'ancien
premier ministre ivoirien, et chef de
l'opposition, Alassane Ouattara, qui avait été
évincé de la présidentielle de l'an 2000 en
raison de sa non nationalité ivorienne, s'est vu
délivrer un certificat de nationalité
ivoirienne alors que des élections régionales
auront lieu le 7 juillet. Source :
Fil-info-France
Mercredi 23 octobre 2002 : Des
milliers d'Ivoiriens ont manifesté mardi devant
la base militaire française à Abidjan pour
réclamer la libération de l'opposant Alassane
Ouattara, réfugié depuis le 19 septembre dans
les bâtiments de l'ambassade de France, scandant
des slogans hostiles à la France. Devant la
violence de la foule, l'armée française a dû
faire usage de gaz lacrymogènes. Plusieurs
personnes ont été blessées. Les autorités
françaises ont décidé de fermer toutes les
écoles françaises de la ville dans la crainte
d'actes anti-français. Source :
Fil-info-France
Vendredi 29 novembre 2002 : En visite
dans la région pour tenter de trouver une
solution à la crise ivoirienne, le ministre des
affaires étrangères français, Dominique de
Villepin, a annoncé jeudi que l'opposant au
régime, chef du RDD, Alassane Ouattara, a
quitté l'ambassade de France à Abidjan où il
s'était réfugié le 19 septembre dernier après
la tentative de coup d'état mené par un groupe
de militaires mutins. Il a gagné Libreville au
Gabon. Source : Fil-info-France
Mercredi 21 juillet 2004 : Les
débats sur la loi de modification du code de
nationalité, prévue dans les accords de
Marcoussis, entamés depuis une semaine, ont
été ajournés sine die par la ministre de la
Justice, Henriette Diabaté. Cette loi prévoit
la régularisation de plusieurs milliers
d'étrangers nés avant 1973 et installés dans
le pays avant l'indépendance, qui n'ont pu
effectuer leur demande de naturalisation à
temps. L'article 10 de la précédente loi
offrait la nationalité ivoirienne à tout
étranger qui épousait un Ivoirien. Or selon la
loi modifiée la femme étrangère qui épouse un
Ivoirien doit faire une déclaration de demande
de naturalisation 2 ans après le mariage et doit
renoncer à sa nationalité d'origine.
L'amendement concernant la perte et la
déchéance de la nationalité qui concerne toute
personne qui a occupé un poste pour le compte
d'un Etat étranger a été critiqué car vise
tout particulièrement le chef du RDR
(Rassemblement des Républicains, opposition),
Alassane Ouattara, qui occupait un poste de
fonctionnaire au Burkina Faso. Source :
Fil-info-France
Mercredi 24 novembre 2004 : Le
président de l'Organisation internationale de la
francophonie (OIF), l'ex-président sénégalais
Abdou Diouf, a appelé mardi le président
Laurent Gbagbo à faire voter la réforme
électorale réclamée par l'opposition et les
rebelles ivoiriens qui permettrait notamment au
principal opposant de M. Gbagbo, Alassane
Ouattara, de présenter sa candidature. Source :
Fil-info-France
Lundi 28 mars 2005 : Les
autorités sud africaines ont annoncé qu'un
sommet, qui devrait réunir les protagonistes
principaux de la crise en Côte d'Ivoire, et
notamment le président Laurent Gbagbo, le chef
de l'opposition en exil Alassane Ouattara, et le
chef de la rébellion des Forces Nouvelles
Guillaume Soro, se tiendra le 3 avril 2005 à
Prétoria. Source : Fil-info-France
Samedi 7 mai 2005 : La
télévision nationale a lu jeudi un communiqué
qui indique que "le président de la
République décide, à titre exceptionnel et
uniquement pour l'élection présidentielle
d'octobre 2005, que les candidats présentés par
les parties signataires de l'accord de
Linas-Marcoussis sont éligibles". Le
Conseil constitutionnel et la Commission
électorale indépendante (CEI) sont chargés de
l'exécution de cette décision. Dans une adresse
à la Nation le 26 avril 2005, le président
Laurent Gbagbo avait déclaré accepter, comme
l'avait recommandé son homologue sud-africain
Thabo Mbeki, médiateur de la crise ivoirienne,
la candidature de l'opposant Alassane Ouattara à
l'élection présidentielle. Alassane Ouattara,
musulman originaire du Nord, avait été écarté
en 2000 par la Cour suprême de la course à la
présidentielle pour "nationalité
douteuse". Un second décret a été
également signé par le Président Gbagbo qui
"désigne "l'Institut national de la
statistique (INS) pour effectuer le recensement
électoral, établir la liste électorale et
produire les cartes d'électeurs" dans le
cadre des élections qui devraient se tenir en
2005. L'opposition accuse l'INS d'être dirigée
par des hommes proches du régime. Source :
Fil-info-France
Mardi 17 janvier 2006 : L'opposant
et ancien Premier ministre Alassane Ouattara
annoncé dimanche qu'il se présentait à
l'élection présidentielle qui devrait se tenir
à la fin de l'année 2006. Source :
Fil-info-France
Jeudi 26 janvier 2006 : L'opposant
Alassane Ouattara, président du Rassemblement
des Républicains (RDR), candidat à l'élection
présidentielle ivoirienne et adversaire du
président Laurent Gbagbo, est arrivé mercredi
à Abidjan, après 3 ans d'exil en France. Source :
Fil-info-France
Mercredi 1er mars 2006 : Pour la
première fois depuis le début de la guerre
civile en septembre 2002, un sommet
extraordinaire à huis clos réunissant tous les
belligérants de la crise, dont le président
Laurent Gbagbo et le chef de la rébellion des
Forces Nouvelles, Guillaume Soro, accompagné de
l'opposant et ancien Premier ministre Alassane
Ouattara, ainsi que l'ancien président Henri
Konan Bedié, s'est ouvert mardi 28 février 2006
à Yamoussoukro après un report de 24 heures .
Les personnalités politiques ont été reçu par
ont été accueillis par le Premier ministre
Charles Konan Banny. Source : Fil-info-France
Mardi 5 septembre 2006 : Le premier
ministre Charles Konan Banny, le président
Laurent Gbagbo, le chef de la rébellion
Guillaume Soro et les 2 représentants de
l'opposition, Henri Konan Bédié et Alassane
Ouattara, se retrouvent mardi 5 septembre 2006 à
Yamoussoukro à huis clos et sans médiateur pour
la première fois depuis près de 6 mois pour
tenter de relancer le processus de paix. Source :
Fil-info-France
Lundi 6 octobre 2008 : L'ancien
premier ministre, Alassane Ouattara, président
du Rassemblement des Républicains (RDR), a
annoncé sa candidature à l'élection
présidentielle prévue le 30 novembre 2008. Source :
Fil-info-France
Samedi 10 janvier 2009 : A l'issue
d'un entretien jeudi 8 janvier 2009 à Abidjan
avec le président du Rassemblement des
Républicains (RDR), Alassane Dramane Ouattara,
sur le processus de paix ivoirien, le
représentant spécial du Secrétaire général
de l'ONU pour la Côte d'Ivoire, Y. J. Choi, a
indiqué que "3 millions de personnes ont
été identifiées durant le processus
d'identification qui doit bientôt se
terminer". Source : Fil-info-France
Lundi 3 août 2009 : Lors d'un
meeting de pré campagne, en prévision de
l'élection présidentielle fixée au 29 novembre
2009, donné à Abidjan samedi 1er août 2009, en
présence de plusieurs milliers de personnes, le
président de l'Union pour la Côte d'Ivoire
(UPCI, opposition), Gnamien Konan, a demandé aux
3 leaders politiques ivoiriens : le président
ivoirien Laurent Gbagbo et les 2 principaux
leaders de l'opposition Henri Konan Bédié du
Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) et
Alassane Dramane Ouattara du Rassemblement des
Républicains (RDR) de prendre "leur
retraite anticipée" car "ils sont
responsables de la crise militaro- économico
politique" en Côte d'Ivoire, intervenue en
2002. Il a ajouté : "A cause de leurs
palabres, nous n'arrivons pas à organiser des
élections depuis 5 ans". Tout d'abord
fixée au 30 novembre 2008, l'élection
présidentielle a été repoussée au 15
décembre 2008, puis en "février ou mars
2009", pour finalement se tenir au 29
novembre 2009. Officiellement, ces reports sont
dûs à des "retards" dans les
préparatifs. Source : Fil-info-France
Jeudi 15 octobre 2009 : L'ancien
premier ministre Alassane Dramane Ouattara, chef
du Rassemblement des Républicains (RDR), a
déposé sa candidature, lundi 12 octobre 2009,
pour lélection présidentielle prévue
pour le 29 novembre 2009 en Côte dIvoire. Source :
Fil-info-France
Vendredi 11 juin 2010 : Le
Représentant spécial de l'ONU pour la Côte
d'Ivoire, Choi Young-Jin, a rencontré jeudi 10
juin 2010 le premier Ministre, Guillaume Soro et
le président du Rassemblement des Républicains,
Alassane Dramane Ouattara, afin de sortir de
l'impasse politique dans laquelle est plongé le
pays depuis 2002 et établir une liste
électorale finale pour organiser les élections
présidentielles constamment reportées depuis
2005. Il s'était entretenu la veille avec le
président du Parti Démocratique, Henri Konan
Bédié. Selon le Représentant spécial, le
blocage est principalement due "aux 3
principaux protagonistes de la crise ivoirienne
qui sont aujourd'hui préoccupés par leurs
propres intérêts: le camp présidentiel veut la
réunification avant les élections l'opposition
veut les élections avant la réunification et
les Forces nouvelles veulent l'identification
avant la réunification". Il avait estimé
que les événements de février et mars 2010 ont
démontré que "l'échec constant à
organiser des élections en Côte d'Ivoire et à
concrétiser la réunification du pays contribue
à exacerber les tensions et à entraver la
normalisation constitutionnelle, politique,
économique et sociale". Source :
Fil-info-France
Samedi 30 octobre 2010 : Première
élection depuis 10 ans : Plus de 5
millions d'Ivoiriens sont appelés aux urnes
dimanche 31 octobre 2010 pour élire leur
président, la première élection depuis la
tentative de coup d'Etat perpétré le 19
septembre 2002 qui a scindé la Côte d'Ivoire en
2 et qui a plongé "le pays le plus stable
d'Afrique" dans une guerre civile. La Côte
d'Ivoire est le premier producteur mondial de
cacao. 14 candidats sont en lice, dont le
président sortant Laurent Gbagbo qui sera
opposé à l'ancien premier ministre, Alassane
Ouattara et l'ancien président, Henri Konan
Bédié. 8 000 militaires et 1 500 policiers ont
été déployés pour sécuriser le scrutin. Source :
Fil-info-France
Jeudi 4 novembre 2010 : Election
présidentielle, vers un second tour : Selon
des résultats encore provisoires, le président
sortant Laurent Gbagbo arrive en tête du premier
tour de l'élection présidentielle qui s'est
tenue dimanche 31 octobre 2010 avec près de 37 %
des voix, suivi d'Alassane Ouattara qui obtient
34 % des suffrages. Source : Fil-info-France
Lundi 8 novembre 2010 : Le
second tour de la présidentielle fixé au 21
novembre 2010 : Le Conseil
constitutionnel a annoncé samedi 6 novembre 2010
que le second tour de l'élection présidentielle
est fixé au dimanche 21 novembre 2010 et non au
28 comme initialement prévu. Blogger, webmaster
: Conditions d'utilisations Fil-info-France ? **
Henri Konan Bédié appelle à voter pour
Alassane Ouattara : L'ancien président
Henri Konan Bédié, arrivé troisième lors du
premier tour de l'élection présidentielle avec
25,2 % des voix, a appelé dimanche 7 novembre
2010 à Abidjan à voter pour l'ancien premier
ministre Alassane Ouattara, qui affrontera au
deuxième tour de l'élection présidentielle
prévue pour le dimanche 21 novembre 2010 le chef
de l'Etat sortant Laurent Gbagbo, au pouvoir
depuis 2000. Source : Fil-info-France
Jeudi 11 novembre 2010 : Alassane
Ouattara investi candidat de l'opposition : Lors
d'une cérémonie qui s'est déroulée mercredi
10 novembre 2010 à Abidjan, l'ancien premier
ministre Alassane Ouattara a été investi
candidat du Rassemblement des houphouétistes
pour la démocratie et la paix (RHDP,
opposition). Il affrontera le président sortant
Laurent Gbagbo lors du second tour de l'élection
présidentielle prévue pour le 21 novembre 2010.
Source : Fil-info-France
Lundi 15 novembre 2010 : L'ONU certifie
les résultats du premier tour de l'élection
présidentielle : Le représentant
spécial du secrétaire général des Nations
unies pour la Côte d'Ivoire, Young Jin Choi, a
certifié vendredi 12 novembre 2010 les
résultats définitifs du premier tour de
l'élection présidentielle qui s'est déroulée
le 31 octobre 2010, "dans un environnement
globalement pacifique et sécurisé en dépit de
quelques actes d'intimidations et d'obstruction
à la liberté de mouvement dans certaines
régions". Le second tour se tiendra le
dimanche 28 novembre 2010 et opposera le
président sortant, Laurent Gbagbo, au candidat
du Rassemblement des républicains, l'ancien
premier ministre, Alassane Ouattara. Source :
Fil-info-France
Vendredi 26 novembre 2010 : Premier mort
à la veille du second tour de l'élection
présidentielle : 1 personne a été
tuée jeudi 25 novembre 2010 à la suite de
heurts dans l'ouest du pays entre les partisans
du président Laurent Gbagbo et ceux de l'ancien
premier ministre Alassane Ouattara, candidats
pour le second tour de l'élection
présidentielle qui se tiendra dimanche 28
novembre 2010. Source : Fil-info-France
Lundi 29 novembre 2010 : Second tour de
l'élection présidentielle émaillée de
violences : Près de 6 millions
d'électeurs étaient appelés aux urnes dimanche
28 novembre 2010 pour le second tour de
l'élection présidentielle qui oppose le
président sortant Laurent Gbagbo à l'ancien
premier ministre Alassane Ouattara. La campagne
électorale a été émaillée par des
affrontements entre partisans des 2 camps et avec
les forces de l'ordre pour dénoncer
l'instauration d'un couvre-feu instauré de
dimanche à mercredi 1er décembre 2010, qui ont
fait 3 morts. Source : Fil-info-France
Mardi 30 novembre 2010 : Les résultats
du second tour de l'élection présidentielle
seront connus mercredi 1er décembre 2010 :
La Commission électorale a annoncé lundi 29
novembre 2010 que les résultats du second tour
de l'élection présidentielle qui s'est
déroulée dimanche 28 novembre 2010, et qui
opposait le président sortant, Laurent Gbagbo à
l'ancien premier ministre Alassane Ouattara,
seront connus mercredi, soulignant que le taux de
participation a été de 70 % contre 83 au
premier tour. Les partisans des 2 camps se sont
accusés d'avoir empêcher les électeurs de leur
rival de se rendre aux urnes. Source :
Fil-info-France
Jeudi 2 décembre 2010 : Les résultats
du second tour de l'élection présidentielle
n'ont toujours pas été proclamés :
Les résultats de l'élection présidentielle qui
a apposé dimanche 28 novembre 2010 le président
Laurent Gbagbo à l'ancien premier ministre
Alassane Ouattara, n'ont toujours pas été
communiqués mercredi 1er décembre 2010. La
veille, un partisan de Laurent Gbagbo a empêché
un membre de la Commission électorale
indépendante (CEI) de proclamer les résultats.
Alassane Ouattara a appelé la CEI à proclamer
"immédiatement" les résultats
provisoires de l'élection. Source :
Fil-info-France
Vendredi 3 décembre 2010 : L'ancien
premier ministre Alassane Ouattara, vainqueur du
second tour de l'élection présidentielle : L'ancien
premier ministre Alassane Ouattara, a remporté
le second tour de l'élection présidentielle qui
s'est tenue dimanche 28 novembre 2010 avec 54,1 %
des voix, selon des résultats donnés jeudi 2
décembre 2010 par la Commission électorale. Le
président sortant, Laurent Gbagbo, n'a obtenu
que 45,9 % des suffrages. Source :
Fil-info-France
Samedi 4 décembre 2010 : Le Conseil
constitutionnel proclame le président Laurent
Gbagbo vainqueur de l'élection présidentielle :
Alors que la Commission électorale indépendante
annonçait jeudi 2 décembre 2010 que l'ancien
premier ministre Alassane Ouattara, a remporté
le second tour de l'élection présidentielle qui
s'est tenue dimanche 28 novembre 2010 avec 54,1 %
des voix, le Conseil constitutionnel a proclamé,
vendredi 3 décembre 2010, le président sortant,
Laurent Gbagbo, vainqueur, avec 51,45 % des
suffrages contre 48,55 % à son rival, l'ancien
premier ministre Alassane Ouattara, à la suite
de l'annulation des résultats dans 9
départements du Nord où ce dernier était
vainqueur. Rappelons que quelques heures après
l'annonce par la Commission électorale du
vainqueur du second tour de l'élection
présidentielle du 28 novembre 2010, le
président du Conseil constitutionnel, Paul Yao
N'dré, un proche de Laurent Gbagbo, a invalidé
les chiffres indiquant que "la CEI a
épuisé son délai pour donner des résultats
provisoires" et n'est donc "plus à
même de décider quoi que ce soit".
L'armée a procédé à la fermeture des
frontières. La diffusion des chaînes
étrangères d'information a été interdite. Source :
Fil-info-France
Lundi 6 décembre 2010 : Laurent
Gbagbo prête serment en tant que nouveau
président de Côte d'Ivoire : Le
président sortant Laurent Gbagbo a prêté
serment samedi 4 décembre 2010 lors d'une
cérémonie organisée au Palais présidentiel à
Abidjan la capitale. Rappelons que Laurent Gbagbo
a été proclamé vainqueur de l'élection
présidentielle avec 51,45 % des suffrages par le
Conseil constitutionnel, dont il a nommé un de
ses proches au poste de président, Paul Yao
N'dré. Ce dernier a invalidé les résultats de
la Commission électorale indépendante (CEI),
proclamés le jeudi 2 décembre 2010, qui donnait
la victoire à l'ancien premier ministre Alassane
Ouattara qui a recueilli 54,1 % des voix. De son
côté, Alassane Ouattara a prêté serment en
tant que président élu de Côte d'Ivoire et a
nommé un premier ministre. L'ONU, les
Etats-Unis, l'Union européenne, la France et
l'Union africaine ont avalisé les résultats de
la CEI et reconnu la victoire d'Alassane
Ouattara. Le premier ministre sortant, Guillaume
Soro, a reconnu l'élection d'Alassane Ouattara,
à qui il a remis sa démission et celle de son
gouvernement. Il a été aussitôt reconduit dans
ses fonctions. Source : Fil-info-France
Lundi 6 décembre 2010 : L'Organisation
internationale de la Francophonie reconnaît la
victoire d'Alassane Ouattara : Dans un
communiqué publié dimanche 5 décembre 2010,
"Abdou Diouf, Secrétaire général de
l'Organisation internationale de la Francophonie
(OIF), prend acte des résultats proclamés le 3
décembre par la Commission électorale
indépendante (CEI), institution habilitée à
annoncer les résultats provisoires du deuxième
tour de l'élection présidentielle ivoirienne du
28 novembre 2010". Le communiqué ajoute :
"Il (Abdou Diouf) prend également note de
la déclaration sur la certification des
résultats de cette élection, rendue publique le
3 décembre par l'Opération des Nations Unies en
Côte d'Ivoire (ONUCI), qui confirme les
résultats annoncés par la CEI reconnaissant la
victoire de Monsieur Alassane Dramane
Ouattara". Le secrétaire général de l'OIF
"appelle à présent tous les acteurs
politiques ivoiriens à reconnaître les
résultats proclamés par la CEI et certifiés
par l'ONUCI". L'OIF conclut dans son
communiqué : "Le Secrétaire général de
la Francophonie condamne fermement tout recours
à la violence et tout acte remettant en cause le
choix souverain du peuple ivoirien".
Jeudi 9 décembre 2010 : L'ONU
confirme qu'Alassane Ouattara a remporté le
second tour de l'élection présidentielle : Young
Jin Choi, représentant spécial du secrétaire
général de l'ONU en Côte d'Ivoire et chef de
l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI), a indiqué mercredi 8 décembre 2010 au
siège de l'ONUCI, à Sebroko, que le candidat de
l'opposition, Alassane Ouattara, "a
remporté l'élection présidentielle en Côte
d'Ivoire " ajoutant : "Le peuple
ivoirien a choisi Alassane Ouattara avec un
écart incontestable sur Laurent Gbagbo. En le
disant, je ne fais pas de l'ingérence dans les
affaires ivoiriennes. Comme certificateur des
élections, je ne fais que le travail qui a été
accepté par les autorités ivoirienne". Le
chef de l'ONUCI a poursuivi : "120 membres
de l'ONUCI ont travaillé jour et nuit pour
examiner procès-verbal après procès-verbal et
voir s'il y avait des traces de fraude ou de
manipulations, et les procès-verbaux litigieux
ont été éliminés. Il était absolument clair
à ce moment que le peuple ivoirien avait choisi
sans équivoque le vainqueur du second tour de
l'élection présidentielle". Young-Jin Choi
a écarté l'argument "des violences dans le
Nord qui auraient empêché les gens de
voter". Il a estimé que "le taux de
participation de 81 % ne montre certainement pas
qu'il y a eu suffisamment de violences pour que
les gens n'aillent pas voter". Il a
également balayé les réclamations liées à
l'absence de signatures des représentants du
camp du Président Gbagbo sur certains procès
verbaux, en soulignant que l'ONUCI avait
"passé en revue tous les procès verbaux
dans les départements concernés et éliminé
tous ceux ne portant pas la signature des
représentants du camp du Président
Gbagbo", avant d'arriver à la conclusion
que même après cette démarche, "le
résultat n'était pas altéré de manière
significative". Pour conclure, Young-Jin
Choi a rappelé que la Côte d'Ivoire était le
premier pays d'Afrique à avoir "demandé à
l'ONU de jouer le rôle de certificateur, suite
à l'Accord de Pretoria de 2005". (Source :
ONU)
Vendredi 17 décembre 2010 : Violents
affrontements à Abidjan entre l'armée et les
partisans d'Alassane Ouattara : De
violents affrontements ont opposé jeudi 16
décembre 2010 à Abidjan des partisans de
Laurent Gbagbo à ceux d'Alassane Ouattara. Plus
d'une trentaine de personnes ont été blessées.
A l'appel d'Alassane Ouattara, qui souhaitait
prendre le contrôle de la radio-télévision
d'Etat, RTI, pour y installer un nouveau
directeur, plusieurs milliers de personnes
étaient descendues dans les rues pour lui
apporter son soutien. L'armée, fidèle à
Laurent Gbagbo, a déployé un important
dispositif de sécurité et empêché les
manifestants de marcher vers le siège de la
radio-télévison d'Etat. Selon Alassane
Ouattara, 30 personnes ont été tuées et 110
blessées tandis que le gouvernement de Laurent
Gbagbo parle de 20 morts, dont 10 soldats. Aucune
confirmation indépendante de ces chiffres n'a
été établie. Des heurts ont également
éclaté à entre l'armée fidèle à Laurent
Gbagbo et des combattants des Forces nouvelles,
faisant 27 blessés. Tiébissou, située dans le
centre du pays, est le fief de l'ancienne
rébellion des Forces nouvelles, mais contrôlée
par les forces loyales à Laurent Gbagbo, à la
limite de l'ancienne zone tampon qui séparait
les 2 anciens belligérants depuis 2003.
Rappelons que la Côte d'Ivoire a 2 présidents,
2 premiers ministres et 2 gouvernements suite aux
élections législatives du 28 novembre 2010.
Alassane Ouattara a été proclamé président le
2 décembre 2010 par la Commission électorale
indépendante, mais sa victoire a été annulée
peu de temps après par le Conseil
constitutionnel proclamant Laurent Gbagbo
président.
Plus de détails :
Les
archives 2010 de la Côte d'Ivoire
Les
archives 2011 de la Côte dIvoire
Plus de liens :
La Côte d'Ivoire
Laurent
Gbagbo, président sortant de Côte d'Ivoire
Opération des Nations Unies en
Côte d'Ivoire, ONUCI
Le chef de l'ONUCI, Young Jin Choi
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