SOMMAIRE

IRAK,
FIL-INFO-IRAK ©, 2002, ARCHIVES, 2002



LE FIL INFO DE L'IRAK © PAGE ARCHIVES


ARCHIVES 2002 FIL INFO IRAK

22 janvier 2002 : IRAN : 197 prisonniers de guerre irakiens ont été libérés et sont arrivés hier soir en Irak. Certains étaient détenus depuis 1991 et ont été libérés sous l'égide de la Croix Rouge Internationale.

29 janvier 2002 : IRAN : Visite éclair du chef de la diplomatie irakienne. Les deux pays souhaitent renouer leurs relations dans le but de lutter contre l'hégémonie américaine et ont décidé de reprendre, dans un premier temps, des vols directs entre Bagdad et Téhéran pour les pélerins chiites iraniens.

6 février 2002 : IRAK : s'est dite prête à autoriser le retour des inspecteurs de l'ONU chargés du désarmement.

12 février 2002 : RUSSIE : a mis hier en garde les Etats-Unis contre d'éventuelles frappes unilatérales visant l'Irak. Vladimir Poutine a précisé que "seul l'aval du conseil de sécurité de l'ONU pourrait autoriser un recours à la force contre les Irakiens" et qu'il "faudrait établir des preuves irréfutables de l'implication de l'Irak dans le soutien aux mouvements terroristes internationaux".

14 février 2002 : L'Irak refuse le retour des inspecteurs de l'ONU sur son territoire parlant d'un "complot américain" après les menaces américaines d'un recours à la force contre l'Irak, qui fait partie, selon George Bush, "de l'axe du mal".

16 février 2002 : Alors que l'Irak plaidait jeudi devant le conseil de sécurité de Nations Unies pour qu'il intervienne auprès des Etats-Unis pour empêcher une nouvelle guerre contre son territoire, le président Bush a affirmé hier que "le monde a un problème avec l'Irak et que le status-quo n'est pas acceptable" et le secrétaire d'état Colin Powell de poursuivre : "Le régime irakien doit changé ou être changé et les Etats-Unis sont prêts à agir seuls pour y parvenir".La Russie, les pays arabes, l'Union européenne et le Canada ont vivement critiqué cette position.

8 mars 2002 :NEW YORK : Le secrétaire général de l'ONU a rencontré le ministre irakien des Affaires étrangères dans le but de reprendre des négociations pour le retour en Irak des inspecteurs de l'ONU sur le désarmement.

12 mars 2002 : GRANDE BRETAGNE : Le vice-président américain Dick Cheney est arrivé à Londres où il a rencontré le premier ministre Blair. Il se rendra dans 9 pays arabes. Il tente de faire adhérer une majorité de pays à une intervention armée contre l'Irak (qui selon Bush, fait partie de l'axe du mal") qui "développe des armes de destruction massive".

9 avril 2002 : L'Irak a annoncé la suspension de ses exportations de pétrole brut pour une période de 30 jours pour protester contre l'occupation par l'armée israélienne des territoires palestiniens et tenter d'obtenir un retrait immédiat. La Russie a critiqué cette décision.

23 avril 2002 : Saddam Hussein a annoncé qu'il donnerait 25 000 dollars à chaque famille palestinienne propriétaire de sa maison détruite à Jénine "par les criminels sionistes".

29 avril 2002 : 1 million de personnes ont manifesté hier à Bagdad pour célébrer le 65ème anniversaire de leur président, Saddam Hussein.

6 mai 2002 : Après un mois d'arrêt pour protester contre la politique d'invasion des territoires autonomes palestiniens par l'armée israélienne, Bagdad annonce la reprise de ses exportations de brut dès le 8 mai.

15 mai 2002 : NEW YORK : Le conseil de sécurité de l'ONU a adopté hier à l'unanimité la résolution 1409 qui vise à alléger les sanctions économiques prises en 1990 contre l'IRAK et qui permettra l'importation de produits d'usage civil.

17 mai 2002 : L'Irak est prêt à accepter la résolution 1409 de l'ONU autorisant l'importation de produits d'usage civil. Bagdad a toutefois réclamé une levée totale de l'embargo imposé en 1990 et l'arrêt du survol des zones d'exclusion par l'armée américaine et britannique imposé en 1991 après la guerre du Golfe.

6 juin 2002 : Un parlementaire canadien, Scott Ritter, a demandé mardi au parlement d'Ottawa de tenter de dissuader les Etats-Unis de lancer une guerre contre l'Irak. Cet ancien inspecteur en chef de l'ONU pour le désarmement de l'Irak a affirmé que l'Irak est désarmée et qu'après la guerre du Golfe et 11 ans de sanctions militaires et économiques, elle ne détient plus aucune arme biologique ou nucléaire. Le premier ministre Jean Chrétien s'est toujours refusé à prendre position contre Washington. Le comité parlementaire, quant à lui, estime qu'il faut lever les sanctions économiques contre l'Irak et rouvrir l'ambassade du Canada à Bagdad.

18 juin 2002 : Après la publication hier par le Washington Post d'un plan secret élaboré par Washington aux fins de renverser le président Saddam Hussein, le chef de la diplomatie irakienne a déclaré que "ce plan ne comportait rien de nouveau". Selon le Washington Post, le président Bush aurait demandé à la CIA "d'employer tous les moyens nécessaires pour renverser et même tuer Saddam Hussein".

6 juillet 2002 : La Commission Européenne a débloqué 13 millions d'euros pour un programme d'aide à la population irakienne touchée depuis 1990 par l'embargo à la suite de la guerre du Golfe. Ces fonds serviront à lancer des actions d'aide alimentaire, d'éducation, d'amélioration des systèmes de distribution et d'assainissement de l'eau potable.

13 juillet 2002 : LIBAN : Selon le quotidien As-Safir, qui cite des sources diplomatiques, Washington a mené d'intenses négociations avec le Qatar, la Turquie et la Jordanie dans le but d'amener ces deux pays à autoriser les troupes américaines à utiliser leur territoire et leur espace aérien dans le cadre d'une attaque contre l'Irak et renverser Saddam Hussein. Selon ces mêmes sources, l'attaque serait menée par voie terrestre avec l'aide de 5000 soldats jordaniens.

15 juillet 2002 : L'Irak a célébré dimanche le 44è anniversaire de la chûte de la monarchie hachémite en place depuis 1921 par un coup d'état militaire perpétré par le général Abdel Karim Kassel qui a instauré un régime républicain. GRANDE-BRETAGNE : Des officiers irakiens, en exil à Londres, ont annoncé la création d'un "Conseil militaire" dont le but est de renverser Saddam Hussein. Ils ont appelé l'armée irakienne à se joindre à eux.

20 juillet 2002 : L'aviation américano-britannique a lancé dans la nuit de jeudi à vendredi des raids aériens dans le sud du pays touchant un quartier résidentiel causant la mort de 5 civils et en blessant une vingtaine d'autres. L'Irak ne reconnaît pas les 2 zones d'exclusion aériennes imposées en 1991 par Washington et Londres dans le nord et le sud du pays car elles n'ont pas fait l'objet d'une résolution de l'ONU.

3 août 2002 : Dans un message adressé vendredi au Secrétaire général de l'ONU, Bagdad a invité le chef des inspecteurs de l'ONU en charge du désarmement pour une reprise éventuelles des discussions en vue du retour des inspections de l'ONU interrompues en 1998.

8 août 2002 : Alors que la menace d'une intervention militaire américaine pour renverser Saddam Hussein se précise, la communauté internationale se mobilise contre cette initiative armée. Le chancelier allemand Gehrard Schroeder s'est déclaré "clairement opposé à une intervention" estimant que cela pourrait "détruire l'alliance internationale contre le terrorisme". ** Le parlement irakien a renouvelé son offre faite au Congrès américain d'envoyer une mission américaine chargée d'enquêter sur les stocks d'armes de destruction massive qu'est supposé détenir le président Saddam Hussein. Le président Bush avait formellement rejeté cette invitation. ARABIE SAOUDITE : Le ministre des affaires étrangères saoudien, le prince Saoud Al Façal, a déclaré mercredi que son pays n'autoriserait pas les Etats-Unis à utiliser son territoire pour lancer une attaque contre l'Irak.

9 août 2002 : A l'occasion du 14ème anniversaire de la fin de la guerre entre l'Irak et l'Iran, le président Sadam Hussein a, dans un discours à la nation, mis en garde les "forces du mal" (les Etats-Unis et la Grande-Bretagne) : "Quiconque attaquera son pays est voué à un échec peu glorieux." Il a par ailleurs appelé l'ONU "à respecter ses engagements".

10 août 2002 : Une importante explosion s'est produite vendredi dans une entreprise de construction près de Jalahabad a fait 25 morts et près de 85 blessés. Le souffle de l'explosion a endommagé une cinquantaine de maisons alentour. On n'ignore pour le moment s'il s'agit d'un acte criminel car selon des témoins, des explosifs sont stockés dans le bâtiment. ETATS-UNIS : Une réunion a eu lieu vendredi à Washington entre de hauts responsables du Département d'Etat du Pentagone et 6 partis d'opposition irakiens dans le but de mettre sur pied un "après-Saddam Hussein". ** Le Conseil du Commandement de la Révolution a officiellement nommé Saddam Hussein candidat à un nouveau mandat présidentiel de 7 ans lors du référendum du 15 octobre prochain. La constitution irakienne stipule que le candidat au poste de président de la République doit d'abord être choisi par le Conseil du Commandement de la Révolution et ensuite soumis à la population par un référendum.

Vendredi 16 août 2002 : Le Conseil du Commandement de la Révolution a officiellement nommé Saddam Hussein candidat à un nouveau mandat présidentiel de 7 ans lors du référendum du 15 octobre prochain. La constitution irakienne stipule que le candidat au poste de président de la République doit d'abord être choisi par le Conseil du Commandement de la Révolution et ensuite soumis à la population par un référendum.

Mardi 20 août 2002 : Sabri al-Bana, plus connu sous le nom d'Abou Nidal, 65 ans, chef du Fatah-Conseil Révolutionnaire, issu de la scission du Fatah de Yasser Arafat en 1974, a été retrouvé mort pas balles dans son appartement de Bagdad. C'est le quotidien palestinien Al-Ayyam qui a été le premier à relater son décès, parlant d'un suicide. Abou Nidal a perpétré des attentats sanglants (notamment en Europe entre 1970 et 1985) dans une vingtaine de pays faisant plus de 900 victimes. Plus de détails sur Abou Nidal et son mouvement terroriste

Mercredi 21 août 2002 : Le vice-premier-ministre, Tarek Aziz, a confirmé la mort d'Abou Nidal, 65 ans, chef du Fatah-Conseil Révolutionnaire, retrouvé mort par balles dans son appartement de Bagdad. Il se serait bel et bien suicidé. Selon un haut responsable irakien, qui a voulu conserver l'anonymat, Abou Nidal avait été placé en résidence surveillée pour avoir "comploté contre le régime irakien, ce qui l'avait poussé au suicide". Mais selon certains opposants, Abou Nidal aurait été retrouvé le corps criblé de balles.

Jeudi 22 août 2002 : Le Fatah-Conseil Révolutionnaire conteste la thèse du suicide de son chef Abou Nidal, annoncée les autorités irakiennes. Selon lui, abou Nidal a été assassiné par les services secrets irakiens. Plus de détails sur le Fatah-Conseil Révolutionnaire.

Samedi 24 août 2002 : L'aviation américano-britannique a bombardé vendredi des installations de défense anti-aérienne dans la zone d'exclusion dans le nord du pays. Ces zones d'exclusion, au nord et au sud de l'Irak, ont été imposées par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, après la guerre du Golfe en 1991. Mais l'Irak ne reconnaît pas ces zones car elles ne font l'objet d'aucune résolution de l'ONU. Selon les autorités irakiennes, depuis 1991, 1484 civils irakiens ont été tués lors des bombardements américano-britanniques .

Lundi 26 août 2002 : L'aviation américano-britannique a poursuivi ses bombardements sur les zones d'exclusion aériennes tuant 8 civils irakiens près de Bassorah.

31 août 2002 : L'aviation américano-britannique a bombardé raid vendredi des installations de défense aériennes dans la zone d'exclusion aérienne du sud du pays que Bagdad ne reconnaît pas car n'ayant fait l'objet d'aucune résolution de l'ONU.

3 septembre 2002 : Bagdad a invité des journalistes et des photographes à visiter une usine de phospates, près de Al-Qaïm, à 500 km à l'ouest de Bagdad, que Washington soupçonne de produire des composants nucléaires. Selon Bagdad les inspecteurs en désarmement de l'ONU ont visité 6 fois cette usine et n'y ont rien trouvé de suspect.

5 septembre 2002 : La Ligue Arabe, réunie au Caire, et l'Union européenne se sont formellement opposés mercredi à toute frappe militaire américaine contre l'Irak sans un mandat de l'ONU.

11 septembre 2002 : Le vice-président Taha Yassine Ramadan a appelé les "Arabes à attaquer les intérêts matériels et humains des Etats-Unis" en cas de frappes américaines sur l'Irak.

13 septembre 2002 : L'ambassadeur irakien auprès de l'ONU a immédiatement répondu à George Bush déclarant que président américain "essaie de tromper l'opinion publique internationale" et qu'il "n'a aucune preuve que l'irak soit lié au terrorisme" et l'accuse d'avoir "énoncé une longue liste de mensonges" dans son discours.

14 septembre 2002 : Bagdad a refusé tout retour des inspecteurs en désarmement de l'ONU. Le vice-premier ministre Tarek Aziz a déclaré vendredi que "l'Irak donnerait une leçon aux Etats-Unis en cas de frappes" ajoutant que Washington cherche à contrôler l'Irak et son pétrole et à protéger Israël".

17 septembre 2002 : Selon un scientifique dissident irakien, responsable du programme nucléaire irakien jusqu'en 1994, et qui vit maintenant aux Etats-Unis, interviewé pour le "Times" de Londres, l'Irak disposerait de plus d'1 tonne d'uranium appauvri importé en contrebande du Brésil et peut produire des engins nucléaires.

18 septembre 2002 : Saddam Hussein a accepté mardi, et sans condition, le retour des inspecteurs de l'ONU chargés du désarmement déclarant qu'il répondait ainsi à "la pression amicale des autres pays arabes" et que "les Etats-Unis n'avaient plus de prétexte valable pour l'attaquer". Pékin et Moscou se sont déclarés satisfaits par ce volte-face du président irakien tandis que Londres et Washington rejetaient cette offre. La France elle, a déclaré qu'il "fallait prendre Saddam Hussein au mot". Pour les pays arabes, c'est une grande victoire diplomatique. L'AIEA s'est dite prête à reprendre immédiatement ses inspections si l'ONU le décidait.

18 septembre 2002 : Bagdad a confirmé à l'ONU sa décision d'accepter le retour immédiat et sans condition des inspecteurs de l'ONU chargés du désarmement. Le président Bush parle de "subterfuge".

20 septembre 2002 : Selon l'ancien inspecteur de l'ONU chargé du désarmement en Irak, Scott Ritter, 90 à 95 % des armes de destruction massive irakiennes ont été détruites lors des inspections onusiennes. Scott Ritter n'a pas exclu que Bagdad puisse disposer d'importants stocks d'armes chimiques qui, selon lui, sont périmés : "ce n'est plus qu'une matière visqueuse, inutile et sans danger". Rappelons qu'un scientifique irakien dissident, qui vit aux Etats-Unis, avait accordé une interview au Times de Londres dans laquelle il affirmait que l'Irak était en mesure de fabriquer des armes de destruction massive d'ici Noël. ** Badgad a espéré que sa décision d'accepter le retour des inspecteurs de l'ONU se doit d'être une première étape vers la levée des sanctions imposées depuis 1990.

20 septembre 2002 : Badgad a réaffirmé ne détenir aucune arme nucléaire, chimique ou biologique. Les inspecteurs de l'ONU chargés du désarmement pourraient arriver pour débuter leurs inspections à la mi-octobre.

25 septembre 2002 : GRANDE-BRETAGNE : Lors d'une réunion extraordinaire de la Chambre des Communes, le premier ministre Tony Blair a présenté un rapport de 55 pages par lequel il démontre que l'Irak serait prête à développer des armes de destruction massive et développer l'arme nucléaire d'ici un ou deux ans par l'aide étrangère ou 5 ans par ses propres moyens. IRAK : En réponse à ces accusations, le ministre des affaires étrangères a annoncé qu'il était prêt à accueillir les experts en désarmement.

26 septembre 2002 : Bagdad a une nouvelle rejeté les accusations du premier ministre britannique qui a publié mardi un rapport selon lequel l'Irak détiendrait des stocks d'armes de destruction massive et les a qualifiées de "mensonges et d'allégations".

27 septembre 2002 : L'aviation américano-britannique a bombardé jeudi l'aéroport de Bassorah pour y détruire une rampe de radars mobiles de défense anti-aérienne. Selon Bagdad, ce sont les radars civils de l'aéroport qui ont été détruits.

28 septembre 2002 : Au cours d'une interview à la télévision nationale, le vice-premier ministre Tarek Aziz a déclaré que son pays "était déterminé à se défendre contre toute frappe américaine" mais "n'a pas les moyens d'attaquer Israël".

3 octobre 2002 : L'Irak a qualifié d'inacceptable ce revirement de position de la part des Etats-Unis. ** A Dokan, dans le Kurdistan irakien, dans le nord du pays, les chefs du Parti démocratique du Kurdistan (PDK) Massoud Barzani et de l'Union patriotique du Kurdistan (UPK) Jalal Talabani ont signé mardi un accord de paix et de normalisation de leurs relations visant "à mettre de l'ordre dans la maison kurde".

4 octobre 2002 : L'aviation américano-britannique a bombardé jeudi le sud de l'Irak. Selon un porte-parole militaire irakien, 5 civils ont été tués et 11 autres blessés. Bagdad a demandé au Secrétaire Général de l'ONU de faire cesser les "agressions aériennes et navales américaines, britanniques et australiennes".

7 octobre 2002 : L'ambassadeur irakien auprès de l'ONU a déclaré dimanche que Bagdad "n'est pas par principe opposée à une nouvelle résolution du Conseil de Sécurité de l'ONU sur les modalités d'investigation de son armement". Jusqu'alors Saddam Hussein imposait que toute nouvelle résolution soit liée à la levée de l'embargo international qui frappe son pays depuis 1990.

10 octobre 2002 : L'aviation américano-britannique a lancé mercredi un raid sur le nord du pays sur une batterie de missiles sol-air. Selon un porte-parole irakien, 4 civils ont été tués et une dizaine d'autres blessés pendant l'opération.

11 octobre 2002 : Pour la troisième fois en 15 jours, l'aviation américano-britannique a bombardé l'aéroport de Bassorah détruisant les équipements radars. ** Bagdad a par ailleurs invité les Etats-Unis "pour une inspection immédiate" de deux sites jugés suspects par Washington.

12 octobre 2002 : Selon le New York Times, qui a interviewé plusieurs responsables américains, qui ont préféré garder l'anonymat, Washington a élaboré un plan qui prévoit d'instaurer un gouvernement militaire américain, confié au général Francks (qui dirige actuellement de la guerre en Afghanistan) après une éventuelle guerre contre l'Irak. Ce gouvernement s'occuperait de la gestion de l'Irak, des champs pétroliers, du procès de certains dirigeants irakiens pour crimes de guerre et se chargerait de la transition vers un régime civil.

14 octobre 2002 : Bagdad a adressé samedi une lettre dans laquelle elle invite les experts en armement des Nations-Unies à inspecter tous ses sites Washington réfute cette lettre arguant que l'Irak "continue de jouer avec les mots" et cherchera de nouveau à "se dérober à ses obligations".

15 octobre 2002 : Bagdad a adressé samedi une lettre dans laquelle elle invite les experts en armement des Nations-Unies à inspecter tous ses sites Washington réfute cette lettre arguant que l'Irak "continue de jouer avec les mots" et cherchera de nouveau à "se dérober à ses obligations". KOWEIT : Les troupes américaines stationnées dans le pays ont été une nouvelle fois la cible, lundi, pour la troisième fois en moins d'une semaine, d'une attaque à l'arme automatique. Aucune victime n'est à déplorer. QATAR : Le secrétaire général de la Ligue Arabe, Amr Moussa, a déclaré lundi à son départ de Doha "qu'aucun soldat arabe ne participera à une action militaire contre l'Irak."

16 octobre 2002 : 11 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour valider Saddam Hussein à son poste de président pour un nouveau mandat de 7 ans. Les résultats ne laisseront aucune surprise. Aux dernières élections, Saddam Hussein avait été plébiscité avec plus de 99 % des voix. ETATS-UNIS : Le Conseil de Sécurité de l'ONU étudie aujourd'hui lors d'une séance publique le projet de résolution proposé par Américains et Britanniques prônant un recours à la force contre l'Irak. Le premier ministre israélien est arrivé mardi soir à Washington. Il devrait rencontrer aujourd'hui le président Bush.

17 octobre 2002 : Saddam Hussein a été réélu à son poste de président pour un nouveau mandat de 7 ans avec 100 % des voix. ETATS-UNIS : Le Conseil de Sécurité de l'ONU étudie depuis hier lors d'une séance publique le projet de résolution proposé par Américains et Britanniques prônant un recours à la force contre l'Irak. 67 orateurs doivent prendre la parole ainsi que les 15 pays membres composant le Conseil de Sécurité qui demeurent très divisés sur ce projet de résolution.

18 octobre 2002 : Alors que 10 000 personnes ont défilé dans les rues de Bagdad pour célébrer la réélection de leur président, Saddam Hussein, qui a prêté serment jeudi pour un nouveau mandat de 7 ans. ** Le chef de la représentation diplomatique espagnole à Bagdad, Fernando Valderrama, a donné sa démission jeudi suite à la décision du gouvernement espagnol de soutenir une action militaire contre l'Irak.

19 octobre 2002 : ETATS-UNIS : Lors des débats publiques devant le Conseil de Sécurité de l'ONU sur la question irakienne, Washington a accepté le principe du vote d'une seconde résolution contraignante pour l'Irak dans le cas d'un revirement de Bagdad sur la mission des inspecteurs en désarmement de l'ONU.

21 octobre 2002 : Le président Saddam Hussein, moins de 5 jours après sa réélection avec 100 % des voix, a amnistié dimanche tous les condamnés, y compris les prisonniers politiques. Seuls les détenus condamnés pour espionnage au profit d'Israël et des Etats-Unis resteront en prison. La mesure a été appliquée immédiatement.

22 octobre 2002 : Les prisons de tout le pays sont vides. Environ 150 000 prisonniers, de droit commun et politiques, ont été libérés dimanche. Amnesty International qualifiant d'"initiative positive" la libération de tous les prisonniers irakiens a demandé à Bagdad de se justifier sur un nombre non défini de disparus. Le régime irakien a toujours refusé la venue sur son territoire d'une délégation d'Amnesty International. ETATS-UNIS : Selon le porte-parole du Congrès National Irakien (opposition), Washington a annoncé lundi son intention de former militairement et armer environ 5000 opposants irakiens dès le mois de novembre. La plupart des opposants ne proviennent pas d'Irak. Il y a 4 ans, Washington avait officiellement pris des mesures pour apporter son soutien à l'opposition irakienne. Les fonds viennent d'être déboqués : environ 92 millions de dollars. ** Les Etats-Unis ont proposé un nouveau projet de résolution sur l'Irak devant les 4 membres du Conseil de Sécurité de l'ONU bénéficiant du droit de véto, et qui tient compte des réticences de la France, de la Chine et de Russie quant au recours systématique à la force si Bagdad se soustrait aux inspections.

23 octobre 2002 : Les tombes de soldats des pays membres du Commonwealth et de Grande-Bretagne, morts pendant la Seconde Guerre Mondiale, ont été saccagées. Un porte-parole du gouverneur de Basra a confirmé l'information ajoutant que des Irakiens, furieux des menaces américano-britanniques qui pèsent sur leur pays, s'en étaient pris aux sépultures. Environ 54 000 soldats sont enterrés à Basra dans le sud-est de l'Irak.

1er novembre 2002 : Dans un communiqué diffusé jeudi par le département d'état, Washington a appelé ses ressortissants "à ne pas se rendre en Irak" car ils "courent le risque de se faire enlever, l'Irak restant un pays dangereux".

2 novembre 2002 : ETATS-UNIS : Selon un sondage de l'Institut Harris rendu publique jeudi, 63 % des Américains seraient favorables à une intervention militaire contre l'Irak. ** 13 000 universitaires, et 17 000 partisans, ont signé une lettre ouverte par laquelle ils affirment leur opposition à une intervention militaire contre l'Irak.

5 novembre 2002 : Dans une lettre adressée au secrétaire général de l'ONU, Naji Sabri, le ministre des affaires étrangères, a demandé à ce qu'il fasse cesser les patrouilles américano-britanniques sur le nord et le sud du pays, zones d'exclusion aériennes délimitées par Washington et Londres à la fin de la guerre du Golfe sans qu'aucune résolution de l'ONU n'ait été votée. ** Le chef de file de l'extrême-droite autrichienne, Joerg Haider a rencontré lundi le président irakien Saddam Hussein provoquant une vaste montée de critiques de la classe politique autrichienne qui a condamné cette visite. ARABIE SAOUDITE : a annoncé dimanche qu'elle ne mettrait pas à disposition des Etats-Unis ses bases militaires dans l'éventualité d'une frappe militaire contre l'Irak, même dans le cas d'une résolution de l'ONU, provoquant la chute immédiate des cours du pétrole.

6 novembre 2002 : Bagdad s'est dit prête mardi à accepter toute résolution votée par l'ONU sur son désarmement (toujours en discussion à la suite de l'opposition de 3 des 5 membres permanents du Conseil de Sécurité, la France, la Chine et la Russie) à condition qu'elle n'impose aucun recours militaire américain contre l'Irak. L'Irak a jusqu'à présent refusé toute forme de résolution.

8 novembre 2002 : ETATS-UNIS : Reprise des discussions à huis-clos jeudi au siège de l'ONU à New York sur le projet américain de résolution sur le désarmement en Irak. Des avancées auraient été faites. Washington souhaite que cette résolution soit votée au plus vite ; l'ONU souhaite étudier le projet à fond avant de se décider.

9 novembre 2002 : ETATS-UNIS : Après 8 semaines de négociations et d'âpres discussions, la résolution 1441 qui renforce considérablement les pouvoirs des experts chargés du désarmement en Irak a été votée vendredi à l'unanimité. L'Irak a 7 jours pour accepter cette résolution puis 30 jours pour adresser à l'ONU la liste complète de tous ses armements. Le chef de la mission d'experts en désarmement Hans Blix a annoncé qu'il se rendrait en Irak le 18 novembre prochain.

11 novembre 2002 : Le président Saddam Hussein a fait convoquer le parlement en session extraordinaire pour discuter la résolution 1441 de l'ONU sans toutefois en divulguer la date. ETATS-UNIS : Le président Bush s'est engagé samedi à "faire respecter le jugement du monde" (NDLR. La résolution 1441 de l'ONU sur le désarment en Irak".) Le secrétaire général de la Maison Blanche, Andrew Card, a affirmé, au cours d'une interview à la télévision NBC, "si l'Irak viole la résolution 1441 de l'ONU, les Etats-Unis n'auront pas besoin de la permission de l'ONU pour lancer une offensive contre l'Irak".

12 novembre 2002 : Le parlement s'est réuni lundi en session extraordinaire et recommande le rejet de la résolution 1441 de l'ONU. Il acceptera cependant la décision que prendra le président Saddam Hussein quelle qu'elle soit.

13 novembre 2002 : Le parlement s'est prononcé contre la résolution 1441 de l'ONU affirmant qu'elle "viole la souveraineté de l'Irak et enfreint toutes les lois internationales". Le fils aîné et très influent de Saddam Hussein, Oudaï, avait pourtant demandé au parlement d'accepter cette résolution. Washington a qualifié de "théâtre politique" le vote du parlement irakien. Saddam Hussein doit donner sa réponse à l'ONU vendredi.

14 novembre 2002 : Saddam Hussein a accepté mercredi, sans réserves, la résolution 1441 du Conseil de sécurité de l'ONU. Le chef des inspecteurs en désarmement, Hans Blix, a annoncé qu'il se rendrait à Bagdad le 18 novembre prochain pour préparer le terrain à la future équipe qui devrait commencer son inspection dès le 23 décembre.

19 novembre 2002 : Le chef des inspecteurs de l'ONU chargés du désarmement, Hans Blix, et le chef de l'AIEA, Mohammed Al Baradei, sont arrivés lundi à Bagdad où ils ont rencontrés de hauts responsables irakiens. Le président irakien a jusqu'au 8 décembre pour fournir la liste de tous ces sites d'armement, que l'ONU estime à environ 800. Les équipes d'inspecteurs de l'ONU devraient début leur mission d'inspection en Irak le 28 novembre prochain. Saddam Hussein a exhorté les inspecteurs "à respecter la dignité et la sécurité du pays".

20 novembre 2002 : Bagdad a déclaré mardi qu'elle remettra à l'ONU la liste de tous ses sites d'armes de destruction massive à la date prévue soit le 8 décembre prochain. ** Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a mis fin mardi à la polémique soulevée par le président Bush qui avait déclaré lundi que tout tir irakien sur l'aviation américano-britannique qui survole les zones d'exclusion aérienne dans le nord et le sud du pays (NDLR. Ces zones ont été décidées par Washington et Londres à la fin de la guerre du Golfe et ne font l'objet d'aucune résolution de l'ONU) sera considéré comme une violation de la résolution 1441. Kofi Annan a affirmé que ces tirs n'entrent pas dans le cadre de cette résolution et n'en constituent pas une violation.

21 novembre 2002 : Le chef des inspecteurs en désarmement de l'ONU, Hans Blix, et le chef de l'AIEA, Mohammed Al Baradei, ont terminé leur première visite d'évaluation en Irak qu'ils ont qualifié de "constructive". ** L'aviation américaine a lancé, pour la troisième fois cette semaine des bombardements contre des installations de défense aérienne irakienne près de Bassorah et Al Kut en représailles à des tirs irakiens sur les avions américains qui survolent les zones d'exclusion que l'Irak ne reconnaît pas car non définie par une résolution de l'ONU.

25 novembre 2002 : Une équipe d'inspecteurs en désarmement de l'ONU est arrivée à Bagdad où les inspections devraient commencer mercredi. 5 techniciens de l'ONU sont arrivés samedi dans le pays, venant s'ajouter aux 33 autres déjà présents, avec 20 tonnes de matériel en vue de préparer leur mission. Saddam Hussein a accusé Washington de "vouloir la guerre" malgré l'acceptation sans condition de la résolution 1441 de l'ONU.

27 novembre 2002 : Alors même que les inspecteurs en désarmement de l'ONU commencent aujourd'hui leurs inspections sur des sites "où tout mouvement d'entrée ou de sortie des lieux a été interdit", les Etats-Unis ont opposé leur droit de véto au programme de l'ONU "Pétrole contre nourriture" qui permet à l'Irak d'échanger leur pétrole contre des produits de première nécessité. Le programme a été renouvelé pour 9 jours au lieu des 90 jours habituels.

28 novembre 2002 : Les inspecteurs chargés du désarmement de l'ONU ont entamé mercredi leurs premières inspections. Selon un responsable de l'ONU, "les inspections se sont déroulées sans encombre".

29 novembre 2002 : Les inspecteurs chargés du désarmement de l'ONU poursuivaient jeudi leur mission. 4 sites, déjà inspectés en 1998, et soupçonnés par Washington de fabriquer des armes chimiques, ont été examinés par les experts en désarmement. Ils n'ont fait aucun commentaire à la fin de leur examen des sites.

2 décembre 2002 : L'aviation américano-britannique a bombardé le sud du pays et notamment Bassorah faisant 4 morts et 27 blessés. Le commandement central américain a annoncé que les tirs "étaient destinés à la DCA irakienne par mesure d'auto-défense".

3 décembre 2002 : Les inspecteurs de l'ONU et de l'AIEA chargés du désarmement poursuivent leur mission d'inspection des sites irakiens. Ils ont signalé que du matériel présent sur un site inspecté en 1998 était manquant. Il s'agit de caméras de surveillance et de pièces d'équipement "étiquetées par l'ONU". Selon Bagdad, les caméras de surveillance ont été détruites lors de bombardements en 1998 et les pièces ont été transférées vers d'autres sites.

4 décembre 2002 : Les inspecteurs de l'ONU et de l'AIEA chargés du désarmement ont pénétré sans incident, et pour la première fois, dans un palais présidentiel. Jamais auparavant, Saddam Hussein n'avait autorisé l'ONU à effectuer des visites dans ses palais. Le secrétaire général de l'ONU a félicité l'Irak pour "sa bonne coopération". ** Bagdad a par ailleurs annoncé qu'elle communiquerait un jour à l'avance, soit le 7 décembre, la liste complète de tout son arsenal.

5 décembre 2002 : Alors que les inspections de l'ONU se poursuivent, l'Irak a renouvelé fermement ses assertions : Bagdad ne possède plus d'armes de destruction massive. INDE : Le président russe Vladimir Poutine termine aujourd'hui sa visite en Inde. Mercredi, dans une déclaration commune avec le premier ministre indien Behari Vajpayee, les deux hommes se sont dits "formellement opposés à un recours à la force en Irak" critiquant "l'unilatéralisme de Washington".

6 décembre 2002 : Dans un discours radio télévisé à l'occasion de la fête marquant la fin du Ramadan, le président Saddam Hussein a salué mercredi "la patience" du peuple irakien estimant que "la présence des inspecteurs en désarmement était une opportunité pour l'Irak de prouver qu'il ne dispose pas d'armes de destruction massive". ** Il n'y a pas eu d'inspections jeudi pour cause de fête de fin de Ramadan. ** Le vice-président Taha Yassine Ramadan a accusé mercredi les inspecteurs en désarmement de l'ONU "d'être des espions à la solde de la CIA et du Mossad" ajoutant : "Les inspecteurs ne sont pas venus pour s'assurer que l'Irak ne possède pas d'armes de destruction massive, mais sont venus pour fournir de meilleures conditions et des informations plus précises pour l'attaque à venir".

7 décembre 2002 : L'équipe chargée du désarmement n'a pas procédé à de nouvelles inspections vendredi en raison de la fête de fin du Ramadan. Des milliers d'Irakiens se sont rendus dans les mosquées pour la prière du vendredi où les chefs religieux les ont appelés à "la mobilisation face aux Américains et à tous les peuples mécréants".

9 décembre 2002 : Badgad a transmis en temps et en heure son rapport (composé de plus de 13 000 pages) sur l'état de son programme d'armement, conformément à la résolution 1441 de l'ONU, aux inspecteurs de l'ONU qui l'ont acheminé dimanche soir à l'ONU à New York et à l'AIEA à Vienne alors que sur le terrain les inspecteurs ont procédé à de nouveaux examens de sites. 25 inspecteurs supplémentaires ont été dépêchés sur place. ** Le président Saddam Hussein a présenté vendredi soir ses excuses au peuple koweitien pour l'avoir envahi en 1990 tout en fustigeant les autorités koweitiennes qui selon lui "jouent le jeu des Etats-Unis".

10 décembre 2002 : Les inspecteurs en désarmement de l'ONU ont inspecté lundi une usine de production de chlore et de phénol située dans le complexe de Falouja à 80 km au nord-ouest de Bagdad et soupçonné par Washington de produire des armes de destruction massive. L'inspection a duré près de 4 heures.

11 décembre 2002 : 28 nouveaux inspecteurs en désarmement sont arrivés mardi à Bagdad. Les inspections se poursuivent où 5 nouveaux sites suspects ont été inspectés. ETATS-UNIS : ont provoqué un tollé général au siège de l'ONU à New York mardi en s'emparant, grâce à leur influence, du rapport unique fourni par l'Irak sur l'état de son armement non conventionnel, en déclarant qu'ils ne "voulaient pas que des informations sensibles contenues dans ce rapport ne tombent entre les mains de pays cherchant à se doter de ce type d'armes". Des copies ont été remises plus tard aux autres membres permanents du Conseil de Sécurité expurgés de certains passages. La Syrie a vivement protesté contre cette façon de procéder.

12 décembre 2002 : ETATS-UNIS : Le secrétaire général de l'ONU, Koffi Annan, s'est prononcé mercredi sur la façon dont Washington avait fait main basse sur la copie intégrale unique du rapport remis par l'Irak sur l'état de son armement la jugeant "regrettable". Il a espéré que cela ne se reproduira plus.

14 décembre 2002 : "Bagdad ne souhaite pas la guerre et si l'ennemi américain s'implique dans une agression, et si cette guerre lui est imposée, ce sera une dure leçon pour cette administration criminelle", tels sont les propos du vice-président Taha Yassine Ramadan lors d'une interview à la télévision qatariote Al-Jazeera. Il a poursuivi en ajoutant que l'Irak poursuivra sa coopération avec les inspecteurs chargés du désarmement conformément à son engagement bien que "la résolution 1441 soit mauvaise". RUSSIE : Après la rupture par l'Irak d'un important contrat pétrolier, aux motifs que la Russie n'exploitait "pas le gisement comme prévu", Moscou a annoncé qu'elle pourrait peut-être remettre en question son soutien à Bagdad face à une offensive militaire américaine.

16 décembre 2002 : Les inspecteurs chargés du désarmement ont mené une inspection surprise dimanche dans les locaux du ministère de la Défense. De nouveaux inspecteurs sont arrivés dans le pays pour permettre une accélération des inspections. 113 experts sont actuellement en Irak. ** Bagad a dénoncé les bombardements américano-britanniques lancés samedi sur le sud du pays. Washington précise que ces actions ont été menées "avec des armes de précision sur des des unités de communication de la défense aérienne irakienne" en représailles à la violation de la zone d'exclusion par des appareils irakiens. Rappelons que ces zones d'exclusion dans le nord et le sud du pays ont été décidées par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne au lendemain de la guerre du Golfe et ne font l'objet d'aucune résolution de la part du Conseil de Sécurité de l'ONU.

17 décembre 2002 : Les inspections se poursuivent. Le chef des inspecteurs chargés du désarmement, Hans Blix, a demandé à Bagdad de lui fournir la liste de tous les scientifiques irakiens qui ont participé aux programmes nucléaires. La résolution 1441 de l'ONU permet aux inspecteurs d'interroger soit sur place soit dans un pays étranger de tous les savants irakiens.

19 décembre 2002 : L'aviation américano-britannique a lancé de nouvelles attaques mercredi sur des bases radar irakiennes dans le sud du pays. Les raids aériens contre des cibles irakiennes sont quasi quotidiens.

20 décembre 2002 : ETATS-UNIS : Le chef des inspecteurs de l'ONU en charge du désarmement en Irak, Hans Blix, et le président de l'AIEA, Mohamed El Baradaï, ont fait part de leur évaluation du rapport de 12 000 pages remis par l'Irak sur son armement dans une réunion à huis clos à New York. Ils ont déclaré ne pouvoir ni confirmer ni démentir que les programmes d'armements de destruction massive ont été complètement éliminés" et devoir travailler davantage sur la déclaration". La Syrie, seul pays arabe parmi les 15 membres du Conseil de Sécurité, a refusé de participer à la réunion justifiant son refus par le fait qu'elle n'avait reçu qu'une version expurgée du rapport irakien. Pour le secrétaire d'Etat à la Défense Colin Powell, "il y a des omissions qui selon nous constituent des violations patentes" de la résolution 1441 du Conseil de Sécurité de l'ONU.

24 décembre 2002 : Dans une allocution à la télévision nationale, le président Saddam Hussein a invité les services de renseignements américains, et plus particulièrement la CIA, à venir enquêter sur les sites présumés développer, selon Washington, des armes de destruction massive. ** Dans une interview donnée hier à la télévision américaine CNN, le directeur de l'AIEA, Mohamed ElBaradei a déclaré que les inspecteurs de l'ONU chargés du désarmement avaient commencé à interroger les savants irakiens impliqués dans les programmes nucléaires. Washington a demandé à ce que ces savants soient interrogés hors d'Irak arguant que dans le pays ils risquaient d'être "victimes de pression".

25 décembre 2002 : Un avion sans pilote américain qui survolait la zone d'exclusion aérienne dans le sud du pays, imposée après la guerre du Golfe par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, sans résolution de l'ONU, a été abattu lundi par la chasse irakienne. RUSSIE : Le ministre des Affaires étrangères, Igor Ivanov, a déclaré qu'une "opération militaire américaine contre l'Irak nuirait aux intérêts russes dans la région". En effet, Moscou négocie avec Bagdad après la décision irakienne de mettre un terme à un contrat pétrolier, signé en 1997 avec la compagnie pétrolière russe Loukoil, pour un montant de 4 milliards de dollars. Bagdad a demandé à ce qu'une autre compagnie russe soit nommée.

26 décembre 2002 : Les inspecteurs de l'ONU chargés du désarmement, ont poursuivi, mercredi, jour de Noël, les inspections de plusieurs sites dits "sensibles" : un centre de fabrication de missiles, une usine de production de gaz et une fabrique de papier. Pour la première fois ils ont procédé à l'interrogatoire d'un ingénieur irakien sur le programme nucléaire de Saddam Hussein.

27 décembre 2002 : Alors que les inspecteurs de l'ONU chargés du désarmement, poursuivent leurs examens des sites irakiens, un responsable de l'organisme de contrôle irakien a déclaré que "pour l'instant, on peut dire qu'aucune preuve attestant que l'Irak dispose de stocks d'armes de destruction massive n'a pu être trouvée par l'ONU". ** L'aviation américano-britannique a bombardé jeudi un centre de communication irakien près de Tallil dans le sud du pays faisant 3 morts et 16 blessés l'agence de presse INA. EGYPTE : Le chef de la diplomatie égyptienne, Ahmed Amer, a déclaré jeudi que "l'Egypte ne ferait pas partie d'une offensive contre l'Irak."

28 décembre 2002 : GRANDE-BRETAGNE : Le Haut Commissaire de l'ONU aux Réfugiés, Ruud Lubers, a, dans une déclaration vendredi à la BCC, déclaré qu'une guerre contre l'Irak "serait un désastre humanitaire qui pourrait engendré un flux massif de réfugiés".

30 décembre 2002 : Alors que les inspecteurs de l'ONU chargés du désarmement entament leur deuxième mois de mission, Bagdad a remis samedi la liste de 500 scientifiques qui travaillaient sur des programmes d'armes de destruction massive. ** Selon le Washington Post, les forces armées américaines ont été déployées ce week-end en grand nombre dans le Golfe.

31 décembre 2002 : Les inspecteurs de l'ONU chargés du désarmement ont vérifié au moins 7 sites lundi et notamment une usine de fabrication de pièces détachées pour missiles, un centre de fabrication de pesticides et un centre de télécommunications. Hans Blix a jusqu'au 27 janvier prochain pour présenter son rapport définitif au Conseil de Sécurité de l'ONU.



Retour Irak


Retour sommaire





QUOTIDIEN
INDEPENDANT

( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS D'UTILISATION



> Retour à l'index ?
> Fil info par email ?
> Fil info sur votre site ?
> Rechercher sur ce site ?

HIER PASSIF ?
AUJOURD'HUI ACTIF !
DEVENEZ CORRESPONDANT
de PRESSE (bénévole)
Vous disposerez
librement
de votre page Internet...
Voir conditions
d'obtention
de la carte :
ICI

- Publicité -




 
Rappel : ces deux signes «» placés en bas de chaque page vous permettent de naviguer d'un numéro à un autre.