François Rebsamen,
sénateur-maire de Dijon, rattrapé les
emprunts toxiques de DEXIA !
Source quotidien international
francophone Fil-info-France
du lundi 30 mai 2011
FRANCE
DEXIA
- EMPRUNTS TOXIQUES
- François Rebsamen, sénateur-maire de
Dijon, rattrapé par le scandale DEXIA : Mis
en demeure par la Commission
européenne de
céder ses actifs pour éviter la
faillite, le groupe franco-belge Dexia
vient d'annoncer que l'accélération de
son programme de cessions d'actifs aurait
un impact négatif de 3,6 milliards
d'euros au deuxième trimestre 2011.
"Le titre bondit de plus de 8
%" en bourse, annonce le quotidien
économique "Les Echos". C'est
en pleine crise financière que François
Rebsamen (photo), alors
numéro 2 du Parti socialiste,
administrateur Dexia Crédit Local,
filiale à 100 % de Dexia, "quittait
le navire" épinglé par le Canard
enchaîné qui révélait un bonus annuel
de 20 000,00 euros soit 44 fois le revenu
minimum d'insertion. Mais si
l'administrateur François Rebsamen,
accusé d'avoir "joué avec l'argent
du contribuable" dans le plus grand
secret, a quitté Dexia Crédit Local,
les collectivités ont dû faire face à
des emprunts spéculatifs à taux
variables, qualifiés de
"toxiques", anéantissant des
projets entiers de collèges, de lycées
ou autres établissements publics.
Certains élus de tous bords politiques
avaient même parlé
"d'arnaques". Ainsi, Claude
Bartolone, président du
Conseil général de Seine-Saint-Denis,
déclarait en août 2009 : "Qui
pouvait croire Dexia capable de se livrer
à une véritable arnaque des
collectivités locales et, de ce fait,
des contribuables français ?". Au
Parti socialiste, le nom de François
Rebsamen revient toujours, et
contrairement à ce qu'affirme le
sénateur-maire et président du Grand
Dijon, il a bien été administrateur de
Dexia Crédit Local dès 2001, menaçant
de "poursuites judiciaires" le
directeur de publication du quotidien
international francophone Fil-info-France
si le retrait de cette information
n'intervenait pas en juin 2006 (bien lire
année deux mille six). Et Claude
Bartolone d'ajouter alors :
"Largument de Dexia selon
lequel ces crédits ont permis aux
collectivités locales de faire des
économies très importantes est un
mensonge. Bien entendu, il y a un gain à
court terme, mais les analyses auxquelles
nous avons procédé, comme les
propositions des banques pour se
débarrasser de ces produits toxiques
depuis le printemps, convergent vers un
surcoût de lordre de 30 %
minimum", avait-il confirmé à
l'AFP en août 2009. Mercredi 25 mai
2011, Claude Bartolone, député, a
déposé à lAssemblée
nationale une proposition de
résolution visant à créer une
commission denquête sur les
emprunts et produits financiers dits
"toxiques" contractés ces
dernières années auprès des banques
par de nombreuses collectivités
territoriales. Claude Bartolone écrit
sur son blog : "Depuis des mois, je
demande en effet que la lumière soit
faite sur ces prêts dont beaucoup
délus locaux dénoncent
aujourdhui les dangers pour les
comptes publics. Le Parlement, garant de
lamélioration de léquilibre
des finances publiques, doit jouer tout
son rôle pour comprendre comment nous en
sommes arrivés à cette situation".
Ajoutant : "Cosignée par
lensemble de mes collègues du
groupe socialiste, radical, citoyen et
divers gauche (SRC), cette proposition de
résolution a été examinée
aujourdhui par la Commission des
finances de lAssemblée nationale,
compétente en matière de finances
locales et de produits bancaires. Les
députés membres de cette commission ont
considéré que les conditions requises
pour la création de cette commission
denquête étaient réunies et
quelle était opportune".
Conformément à la demande formulée par
le groupe SRC, cette proposition de
résolution sera ensuite débattue le 8
juin 2011 en séance publique à
l'Assemblée nationale. NDLR. Dexia, dont
François Rebsamen était l'un des
administrateurs en France, n'est pas la
seule banque à avoir placé des emprunts
spéculatifs à taux variables,
qualifiés de "toxiques"
auprès des collectivités locales et
aujourd'hui supportés par les plus
démunis. Enfin, François Rebsamen est
actuellement président du conseil
d'administration de la banque et
établissement public de crédit
"Crédit municipal de Dijon".
Etablissement public que François
Rebsamen a tenté en 2010 de
"filialiser à une banque
privée", selon les syndicats FDT
INTERCO, CFE CGC, UNSA, FO. Toujours
selon ces syndicats, François Rebsamen,
considéré par les médias locaux comme
étant le "plus riche élu de
Bourgogne" au titre des cumuls des
mandats, a tenté en 2010 de
"prélever, au profit de la seule
commune de Dijon dont il est le maire, la
quasi totalité des fonds propres de
lEtablissement sélevant à
environ 65 millions deuros".
Une grève aurait mis fin au projet
spéculatif du maire de Dijon. A titre
personnel, quelques jours seulement
après sa démission de Dexia Crédit
Local, François
Rebsamen a créé à Dijon, une société
civile immobilière, la SCI des roses
inscrite au registre du commerce et des
sociétés de Dijon sous le numéro D
509 304 283, en
date du 8 décembre 2008. Blogger,
webmaster : Conditions
d'utilisations Fil-info-France
Lien permanet : http://www.fil-info-france.com/francois,rebsamen,dexia.htm
LIVRE : Sélection du livre de Shlomo
Sand, historien israélien spécialisé
dans l'histoire contemporaine.
Comment le
peuple juif fut inventé ?
-
SOS-Reporters
: Liberté d'expression et
liberté d'opinion sans frontière !
LIBERTE
D'EXPRESSION ET D'OPINION, DROITS :
Rappel des
droits ( textes ) fondamentaux :
A - "Tout
individu a droit à la liberté d'opinion
et d'expression, ce qui implique le droit
de ne pas être inquiété pour ses
opinions et celui de chercher, de
recevoir et de répandre, sans
considération de frontière, les
informations et les idées par quelque
moyen d'expression que ce soit"
- Article 19 de la Déclaration
universelle des droits de l'homme
Déclaration internationale des droits de
l'homme, adoptée par l'Assemblée
générale de l'ONU à Paris, le 10
décembre 1948.
B -
"Toute personne a droit à la
liberté d'expression. Ce droit comprend
la liberté d'opinion et la liberté de
recevoir ou de communiquer des
informations ou des idées sans qu'il
puisse y avoir ingérence d'autorités
publiques et sans considération de
frontières."
- Article 11-1 de la "Charte des
droits fondamentaux de l'Union
européenne".
2000/C 364/01. Nice, le 7 décembre 2000.
C -
"La libre communication des pensées
et des opinions est un des droits les
plus précieux de l'Homme : tout Citoyen
peut donc parler, écrire, imprimer
librement, sauf à répondre de l'abus de
cette liberté dans les cas déterminés
par la Loi."
- Article 11 de la Déclaration
des Droits de l'homme et du citoyen du 26
août 1789.
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Bon surf !
Happy surfing!
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