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FIL INFO AFGHANISTAN - Rapport américain sur le bombardement de l'hôpital de MSF à Kunduz, "un effarant catalogue d'erreurs", selon MSF : John Campbell, chef des troupes américaines et des 13 000 soldats de l'OTAN opérant en Afghanistan, a présenté mercredi 25 novembre 2015 le rapport de l'armée américaine sur le bombardement de l'hôpital de l'ONG Médecins sans frontières (MSF) à Kunduz, le 3 octobre 2015, pendant plus d'une heure, avec des frappes toutes les 15 minutes, faisant 30 morts, dont 13 personnels de MSF et 10 patients, et 37 blessés, dont 19 membres de l'équipe de MSF. 7 corps méconnaissables n'ont pas encore pu être identifiés. "Une erreur humaine" et "des incidents techniques" seraient à l'origine du drame, selon John Campbell, qui ajoute que l'équipage de l'avion américain avait identifié l'hôpital comme une base des Talibans. Mais MSF a aussitôt dénoncé ce rapport par la voix de son directeur général, Christopher Stokes, qui a qualifié le document "d'effarant catalogue d'erreurs" qui prouve "la négligence grossière des troupes américaines ainsi que leurs violations des règles de la guerre". Rappelons que l'hôpital de MSF est un centre de traumatologie qui est la seule structure de ce genre dans le Nord-Est de l'Afghanistan, fournissant gratuitement des soins chirurgicaux spécialisés vitaux. MSF avait demandé une enquête internationale humanitaire pour établir les faits, à la suite de ces bombardements, parlant de violation du Droit humanitaire international. L'ONG avait rappelé que pas plus tard que le jeudi 29 septembre 2015, elle avait fourni les coordonnées GPS de l'hôpital à la Coalition et aux autorités militaires et civiles afghanes. Médecins Sans Frontières (MSF) avait également diffusé le jeudi 5 novembre 2015 un rapport interne, avec un examen chronologique des événements (avant, pendant et après) qui montre qu'aucun élément explique pourquoi l'hôpital a été attaqué, soulignant qu'il n'y avait pas de combattants armés ou d'affrontements dans l'enceinte de l'hôpital. Christopher Stokes, directeur général de MSF, avait précisé que "certains rapports publics affirment que l'attaque sur notre hôpital pourrait être justifiée par le fait que nous y soignions des Talibans. Selon le droit international humanitaire, les combattants blessés sont des patients, ils ne peuvent pas être attaqués et doivent être traités sans discrimination. Le personnel médical ne devrait jamais être puni ou attaqué pour avoir fourni des soins à des combattants blessés". Blogger, webmaster, abonnés : Filinfo sources ; Fil-info-France, quotidien international pourquoi ? ; Copyright et conditions d'utilisation du fil info ; Signaler une contrefaçon du filinfo, fil infos, filnews ou fil actu, contrefaçon par imitation !


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