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la carte de l'Angola
ANGOLA
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- Nom officiel
- République
d'Angola
- Administration
- L'Angola
est divisé en 18 provinces : Bengo,
Benguela, Bie, Cabinda, Cuando Cubango, Cuanza
Norte, Cuanza Sul, Cunene, Huambo, Huila, Luanda,
Lunda Norte, Lunda Sul, Malanje, Moxico, Namibe,
Uige, Zaire.
- Capitale
- Luanda
- Chronologie
politique
Les Twas sont les premiers hommes à
peupler l'Angola.
1er millénaire après J. C. : Les
Bantous, principalement les Ambundus, occupent la
région, avec des communautés d'agriculteurs qui
savent travailler le fer. Ils forment des
royaumes puissants (Kongo). Ils sont aujourd'hui
encore majoritaires.
XIVe - début XVe siècle : Les Kongos
soumettent les Ambundus.
1482 : Le Portugais Diego Cao découvre
l'Angola.
1484 : La région côtière devient une
province portugaise.
1485 : Des colons portugais plantent de la
canne à sucre à Sao Tomé. Des esclaves sont
importés du continent et affaiblissent le
royaume Kongo. Pour mieux diriger le trafic, le
roi du Ndongo s'installe près de Luanda.
1491 : Les Portugais établissent des
relations de confiance avec le roi NzingaMkuvu.
Son successeur Afonzo 1er pousse à
l'européanisation du royaume.
1560 : Le navigateur portugais Paulo Dias
de Novais atteint l'embouchure de la rivière
Cuanza. Refusant de soutenir le roi Musungu dans
une guerre locale, il est jeté en prison pendant
6 ans.
1574 : Paulo Dias de Novais fonde une
mission à l'embouchure de la Cuanza, sous le nom
de São Paulo da Assunção de Luanda, qui
deviendra plus tard la ville de Luanda. La
région prend le nom du roi noir N'gola.
1575 : Paulo Dias de Novais développe
l'exportation d'esclaves que lui fournit le roi
d'Angola.
1580 : Le roi d'Angola met à mort les
Portugais résidant à sa cour. Début de la
première guerre avec les Portugais qui durera
jusqu'en 1625. La traite d'esclaves devient la
première activité du pays.
1589 : Mort de Paulo Dias de Novais à
Massangano où il avait érigé un fort. La
couronne alors espagnole reprend ses droits.
Chaque chef est placé sous le protectorat d'un
Blanc, missionnaire ou soldat.
1627 : Luanda devient la capitale
administrative de la colonie portugaise de
l'Angola.
1641 - 1648 : L'Angola est occupé par
les Hollandais. Le pays devient dépendant du
Brésil lorsque les Hollandais, qui ont conquis
le Pernambouc, s'emparent de Luanda pour
s'assurer de la fourniture d'esclaves.
1647 : Les Hollandais ont pour mission de
recouvrer l'Angola sous le commandement du
général Correira de San grand propriétaire
terrien brésilien nommé gouverneur de l'Angola.
1648 : L'Angola est reconquis.
1764 - 1772 : Souza Coutinho est
gouverneur d'Angola. Il fait de la traite
négrière la principale activité économique de
l'Angola.
1858 : Abolition de l'esclavage. Mais le
travail forcé reste en vigueur.
1877 - 1879 : Le Portugais Serpa Pinto
explore l'intérieur du pays.
26 février 1884 : Traité reconnaissant les
droits du Portugal sur l'embouchure du Congo.
1889 - 1901 : Des traités fixent les
limites du pays.
1899 et 1911 : Les corvées remplacent
l'ancien esclavage.
1955 : L'Angola reçoit le statut de
province portugaise.
1961 : Rébellion. 2000 Blancs sont
assassinés, ce qui entraîne des représailles
qui font près de 10 000 morts. Des centaines de
milliers de Noirs se réfugient au Congo.
1962 : Fondation du Front national de
libération de l'Angola (FNLA) qui entame la
lutte pour la libération de l'Angola.
1966 : Fondation de l'Union nationale pour l'indépendance
de l'Angola (UNITA).
17 juin 1974 : L'UNITA et les Portugais
signent un cessez-le-feu, qui est étendu au FNLA
et au MPLA.
15 janvier 1975 : Accord d'Alvor entre
Portugais et les 3 mouvements indépendantistes.
Gouvernement de transition.
Mars 1975 : Guerre civile. Le MPLA s'oppose au
FNLA et à l'UNITA. 400 000 Portugais prennent la
route de l'exode.
Octobre 1975 : L'Afrique du Sud envoie ses
soldats en Angola contre le MPLA.
11 novembre 1975 : Le MPLA, d'un côté,
l'UNITA et le FNLA de l'autre, proclament chacun
l'indépendance. L'Angola devient la République
populaire d'Angola. Antonio Agostinho Neto est
proclamé président de la République populaire
d'Angola. 2 gouvernements sont mis en place, l'un
du MPLA, soutenu par Cuba et l'Union soviétique,
l'autre du FNLA et de l'UNITA, qui bénéficie du
soutien de la CIA. Ces gouvernements dureront
jusqu'en janvier 1976. Les biens portugais sont
nationalisés. La guerre civile éclate entre le
Mouvement populaire de libération de l'Angola
(MPLA) du président Antonio Agostinho d'une
part, et l'UNITA et le FNLA, d'autre part.
Février 1976 : Le MPLA s'impose après de
violents combats grâce à l'aide de Cuba et de
l'URSS. La rébellion n'est pas vaincue, en
particulier l'UNITA qui est soutenue par
l'Afrique du Sud.
8 décembre 1978 : Le Premier ministre Lopo de
Nascimiento et de nombreux responsables de la vie
économique sont destitués par Agostinho Neto
lors d'une session extraordinaire du Comité
central du MPLA.
20 septembre 1979 : José Eduardo Dos Santos
(MPLA) succède à Agostinho Neto, qui est
décédé le 10 septembre 1979 à Moscou,
capitale de l'URSS.
1980 - 1986 : La guérilla de l'UNITA,
menée par Jonas Savimbi intensifie ses actions.
1982 : Loi instituant le système de
centralisation économique avec la création
d'entreprises d'Etat.
Mai 1987 : L'URSS et Cuba renforcent leur aide
à l'Angola. 50 000 soldats cubains sont
déployés pour lutter contre la guérilla de
l'UNITA.
1988 : Ouverture de l'économie au
libéralisme.
30 août 1988 : Retrait des troupes
cubaines du Sud de l'Angola.
15 novembre 1988 : Accord de principe signé
à Genève en Suisse entre l'Angola, l'Afrique du
Sud et Cuba, sous l'autorité des Etats-Unis,
pour le retrait des troupes cubaines.
1989 - 1991 : Retrait des troupes
sud-africaines et cubaines de l'Angola.
22 juin 1989 - Le président Eduardo Dos
Santos rencontre à Gbadolite au Zaïre, le chef
des rebelles de l'UNITA, Jonas Savimbi.
Décembre 1990 : Modification de la
constitution instaurant le multipartisme et la
restauration de la propriété privée.
25 décembre 1990 : Accord entre la compagnie
d'Etat Endiama et la Société De Beers pour la
vente de diamants.
6 mai 1991 : Le président Eduardo Dos
Santos promulgue la loi instaurant le
multipartisme.
25 mai 1991 : Les dernières troupes
cubaines quittent l'Angola.
31 mai 1991 : Signature à Lisbonne,
capitale du Portugal, d'un accord de paix entre
le Président Dos Santos et Jonas Savimbi, chef
de l'UNITA, sous l'égide de l'ONU, qui prévoit
un cessez-le-feu, l'intégration des combattants
rebelles au sein d'une seule armée nationale et
l'organisation d'élections pluralistes.
29 septembre 1991 : Jonas Savimbi fait son
retour à Luanda la capitale.
27 septembre 1992 : Les troupes de l'UNITA et
du MPLA sont dissoutes et intégrées au sein des
nouvelles Forces armées angolaises (FAA).
29 - 30 septembre 1992 : Premières
élections générales libres multipartites
depuis l'indépendance en 1975, remportées par
le président Dos Santos qui obtient 49,6 % des
voix contre 40 % pour Jonas Savimbi. LUNITA
dénonce des fraudes et rejette les résultats.
Il retire ses hommes des FAA, entraînant une
reprise de la guerre civile.
27 novembre 1992 : Instauration d'un
cessez-le-feu. Eduardo Dos Santos nomme comme
Premier ministre, Marcolino Moco, de l'ethnie
majoritaire, mais sous-représentée des
Ovimbundu, qui est celle de Jonas Savimbi.
Janvier 1993 : Reprise des combats.
19 mai 1993 : Les Etats-Unis qui avaient
toujours soutenus l'UNITA, reconnaissent le
gouvernement du MPLA du président Dos Santos.
15 septembre 1993 : L'ONU impose un embargo
sur le pétrole et les armes contre l'UNITA.
6 octobre 1993 : L'UNITA, qui contrôle 85 %
de l'Angola, accepte les résultats des
élections générales de 1992.
20 novembre 1994 : Signature d'un accord de
paix à Lusaka, capitale de la Zambie.
8 février 1995 : L'ONU déploie 7000 Casques
bleus en Angola dans le cadre de la Mission de
vérification (UNAVEM III), qui avaient quitté
le pays en 1992, avec pour mission de faire
respecter l'accord de paix de Lusaka.
5 mars 1995 : Les combats reprennent.
18 juillet 1995 : Réforme constitutionnelle
adoptée par le parlement qui prévoit la
création de 2 postes de vice-président, dont
l'un est destiné à Jonas Savimbi, et qui
devrait aboutir à la formation d'un gouvernement
d'union nationale.
Février 1996 : Début du processus de
démilitarisation de l'UNITA.
3 juin 1996 : Le président Eduardo Dos
Santos remplace le Premier ministre Marcolino
Moco, en poste depuis décembre 1992, par l'un de
ses proches, Fernando José de França Dias
Van-Dúnem.
17 juillet 1996 : Le Portugal, et 6 de ses
anciennes colonies, dont l'Angola, créent la
Communauté des pays lusophones, dont le but est
la défense de la langue portugaise.
13 novembre 1996 : Jonas Savimbi refuse le
poste de vice-président qui est supprimé.
11 avril 1997 : Mise en place d'un
gouvernement d'union nationale. L'Assemblée
nationale issue des élections de 1992 entre en
fonction.
30 juin 1997 : L'ONU crée la Mission
d'observation des Nations Unies en Angola (MONUA)
qui succède à l'UNAVEM.
Juillet 1998 : Reprise des combats. L'ONU
adopte de nouvelles sanctions contre l'UNITA dont
un embargo sur les ventes de diamants produits
dans les territoires contrôlés par les
rebelles.
22 août 1998 : L'Angola envoie des
troupes en République démocratique du Congo
(RDC) pour soutenir le président
Laurent-Désiré Kabila, menacé par la
rébellion.
Octobre 1998 : Jonas Savimbi se voit
retiré son statut de chef du principal parti
d'opposition.
26 janvier 1999 : Reprise de la lutte armée.
29 janvier 1999 : Le président Eduardo Dos
Santos s'octroie les pleins pouvoirs.
26 février 1999 : L'ONU ne renouvelle pas le
mandat de la MONUA, comme demandé par le
président Dos Santos.
20 mars 1999 : Les casques bleus de la
MONUA quittent l'Angola.
30 octobre 2000 : Rejet du plan de paix
présenté par la rébellion.
10 août 2001 : L'UNITA attaque un train
transportant des armes et des munitions au
Sud-est de Luanda.
-
- Climat
- Semi-aride
dans le sud et le long de la côte. Nord : saison
sèche de mai à octobre ; saison des pluies de
novembre à avril.
- Code ISO
- AO
- Devise nationale
- Non
connue.
- Drapeau
- Economie
- Pétrole,
diamants, minerai de fer, or, bauxite, uranium.
Café, millet.
- Fête nationale
- 11
novembre (1975, indépendance)
- Langue officielle
- Portugais
- Offre
n° 3
Liens
- Drapeau,
hymne national et heure locale
- Site officiel de la République
d'Angola
Ministère des Relations
extérieures
Ministère de la Défense nationale
Ministère de la Justice
Ministère des Finances
Ministère de la Culture
- Ambassade de France en Angola
Ambassade de la République
d'Algérie en Angola
Ambassade d'Angola à Washington
(Etats-Unis)
Unité Nationale pour
l'Indépendance Totale de l'Angola (UNITA)
- Affaire Falcone : vente d'armes à
l'Angola, Angolagate
- La faune en Angola
- Médias
- ANGOP, Angola Press, agence de
presse angolaise (en portugais, anglais ou
français)
Radio Nationale d'Angola (Radio
nacional de Angola)
Ango Noticias
Jornal de Angola
Ibinda
- Monnaie
- Nouveau
kwanza
- Offre
n° 4
Partis
politiques
- MPLA
: Mouvement Populaire de Libération de l'Angola
- UNITA : Union
Nationale pour l'Indépendance Totale de
l'Angola.
- PRS :
Parti du Renouveau Social
- FNLA
: Front National pour la libération de l'Angola
- PLD :
Parti Libéral Démocrate
- Population
- Angolais.
- 10,4
millions d'habitants
- Ovimbundu
(37 %), Kimbundu (25 %), Bakongo (13 %), Métis
(Européens et Africains) (2 %), Européens (1
%), Autres (22 %).
- Principales
villes
- Luanda,
Huambo, Lubango, Namibe.
- Religion
- Croyances
indigènes (47 %), Catholiques romains (38 %),
Protestants (15 %)
- Situation
géographique
- Etat
du sud-ouest de l'Afrique, bordé par l'Océan
Atlantique. Frontières avec la République
Démocratique du Congo, la Zambie, le Botswana,
la Namibie.
- Statut
- Après
une guerre civile qui a ravagé le pays pendant
plus de 25 ans, faisant 1,5 millions de victimes,
un processus de paix est engagé depuis 1994 sous
l'égide des Nations-Unies. Un gouvernement
transitoire a été mis en place. Président et
chef du gouvernement : Joao Manuel Goncalves
Lourenço (depuis le 26 septembre 2017).
- Superficie
- 1 246 700 km²
- Webcam
- Aucune
webcam n'a pu encore être trouvée.(Voir aussi
espace Webcam)
- A Lire
- Les affaires sous la guerre : Armes,
pétroles et argent sale en Angola de Global
Witness (ONG britannique), Sandrine Lapuyade
(Traduction)
- Portrait d'un révolutionnaire en
général : Jonas Savimbi de Yves
Loiseau, Pierre-Guillaume de Roux
Offre n° 5
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