-
DIJON : François
Rebsamen soutient Jean-Noël Guérini à
Marseille !
|
13,7 millions d'euros
retrouvés sur des comptes au Luxembourg
et en Suisse |
|
Source quotidien international
francophone Fil-info-France
du jeudi 9 septembre 2011
FRANCE -
FIL INFO POLITIQUE -
Soutenu par François Rebsamen,
Jean-Noël Guérini, secrétaire du
Sénat, inculpé d'association de
malfaiteurs, trafic d'influence et prise
illégale d'intérêt : Jeudi
8 septembre 2011, à Marseille,
(Bouches-du-Rhône), Jean-Noël Guérini
(photo), 60 ans, sénateur
socialiste des Bouches-du-Rhône
(Provence-Alpes-Côte d'Azur),
secrétaire du Sénat,
président du Conseil général des
Bouches-du-Rhône, ancien Vice-Président
du Conseil régional de la région PACA, Provence-Alpes-Côte
d'Azur, ex-Conseiller
municipal du 2e secteur de Marseille et
ex-Conseiller de la
Marseille-Provence-Métropole Communauté
urbaine, a été mis en examen
(inculpé), d'"association de
malfaiteurs", de "trafic
d'influence" et de "prise
illégale d'intérêt", dans une
affaire de marchés publics présumés
truqués de récupération de déchets
ménagers. Nous avons demandé au chroniqueur
judiciaire Pascal Mourot,
spécialiste de la corruption, de nous
faire une synthèse de l'affaire
Guérini. Extraits : "Tout commence
par l'envoi en février 2009 d'au moins 2
lettres anonymes à plusieurs sources
marseillaises, dont l'une est policière,
l'autre au parquet. Elles portent sur
plusieurs délits et le délai de
prescription n'est pas atteint. Une
information judiciaire contre X est
ouverte en avril 2009. Le juge
d'instruction Charles Duchaine est
chargé du dossier. Des écoutes
téléphoniques sont mises en place.
Suite à des fuites dans la presse, on
sait que Jean-Noël Guérini - qui parle
tantôt français, tantôt corse - a
favorisé son frère dans des
attributions de marchés publics. Après
plusieurs perquisitions au domicile et
aux entreprises du frère Alexandre
Guérini, le juge Charles Duchaine
dispose de suffisamment d'éléments
concordants et de preuves pour
l'inculper. En décembre 2010, Alexandre
Guérini, 54 ans, est mis en examen pour
"détournement de fonds et de biens
publics, recel, blanchiment, abus de
biens sociaux, corruption active, trafic
d'influence et détention de
munitions" par ce même juge
d'instruction. Il est écroué à la
maison d'arrêt d'Aix-Luynes. Le
sénateur Jean-Noël Guérini
n'a toujours pas
été entendu dans cette affaire de
corruption présumée. Il est soutenu par
l'ancien secrétaire aux fédérations du
PS et ex-numéros 2 du Parti socialiste,
le sénateur François Rebsamen
(60 ans), également maire de Dijon et
président du Grand Dijon en Bourgogne.
En mars 2010, le député Arnaud Montebourg,
secrétaire à la rénovation au Parti
socialiste, publie un rapport sur la
Fédération du Parti socialiste de
Marseille où il demande sa "mise
sous tutelle" et la
"destitution" de Jean-Noël
Guérini. Arnaud Montebourg y dénonce
une gestion "féodale" de la
fédération socialiste des
Bouches-du-Rhône, accusant nommément
Jean-Noël Guérini, d'avoir transformé
la fédération en "machine à
distribuer des postes",
"utilisée comme un instrument
clientéliste" (sic). L'argent
public permettrait ainsi de s'assurer du
"silence" ou de la
"docilité" des élus
socialistes locaux. Ce
"clientélisme féodal"
reposerait sur "l'intimidation et la
peur", un "culte du chef"
d'où l'auto-proclamation de Jean-Noël
Guérini comme président de la
fédération du Parti socialiste des
Bouches-du-Rhône, un poste "qui
n'existe pas" dans les statuts du
parti, selon Arnaud Montebourg. François
Rebsamen met alors publiquement en cause
Arnaud Montebourg en ces termes :
"Montebourg, c'est Monsieur propre !
Mais quand on accuse, encore faut-il
avoir des preuves". Jean-Noël
Guérini annonce qu'il porte plainte pour
"diffamation" contre Arnaud
Montebourg, qu'il qualifie
"d'inquisiteur", auteur d'un
texte "mensonger, calomnieux et
diffamatoire". Le 31 mars 2011
Jean-Noël Guérini est réélu
président du Conseil général des
Bouches-du-Rhône par des élus
"faisant fi des nombreuses rumeurs
qui circulaient déjà" (sic)
déclare-t-il. En mai 2011, c'est un coup
de théâtre que le quotidien régional
"La Provence" révèle. Suite
à des perquisitions à l'étranger, 13,7
millions d'euros ont été saisis sur des
comptes bancaires au Luxembourg et en
Suisse ouverts par plusieurs sociétés
contrôlées par Alexandre Guérini, son
frère. Les juges Charles Duchaine et
Pierre Philippon, en charge de l'affaire
Guérini, s'intéressent également à
des transactions financières de
blanchiment d'argent présumé vers
d'autres pays : Israël, Espagne,
Angleterre et Panama. Mi mai 2011, une
ordonnance de remise en liberté est
signée en faveur d'Alexandre Guérini,
contre le versement d'une caution de 300
000.00 euros. Fin mai 2011, le directeur
de cabinet de Jean-Noël Guérini, Rémy
Bargès, est mis en examen pour
"destruction de preuves", suite
à un réquisitoire supplétif délivré
par le procureur de la République
Marseille, Jacques
Dallest. Enfin, jeudi 8
septembre 2011, à Marseille, Jean-Noël
Guérini, qui est mis en examen, continue
de rappeler qu'il a "toujours
démenti tout lien avec les affaires
touchant son frère", dénonçant
là des "manipulations
politiques". Il a fait savoir qu'il
"reste fidèle à ses idéaux"
(sic). Jean-Noël
Guérini, chevalier de la Légion
d'honneur, mis en examen pour
"association de malfaiteurs", a
également annoncé se "mettre en
congé du Parti socialiste" et du
Conseil général, en "déléguant
temporairement une grande partie de ses
prérogatives" à "son"
1er viceprésident (sic). "Jai
droit à la présomption dinnocence
et je rappelle fortement quune mise
en examen nest pas une
condamnation" s'exclame le
secrétaire du Sénat, la chambre haute
du Parlement, où siège à ses côtés François Rebsamen.
Et la dernière question le concerne.
Pourquoi François Rebsamen, chevalier de la
Légion d'honneur depuis 2002, défend-il
en des termes presque identiques,
Jean-Noël Guérini, pourtant confronté
à l'existence d'un système occulte de
surfacturation et de trafic d'influence
dans l'attribution de certains marchés
publics ? Que se passe-t-il vraiment dans
cette ville de Bourgogne où le
sénateur-maire-président - véritable
potentat local et mentor d'un certain
secrétaire local du PS de Dijon, Laurent
Grandguillaume -
s'est emparé de tous les pouvoirs et
contre-pouvoirs ? Existe-t-il un système
Guérini à Dijon, aux côtés d'élus
socialistes complaisants,
instrumentalisant les mêmes peurs et
menaces de poursuites en diffamation
contre certains journalistes trop
rigoureux ? Plus de détails en lisant
l'article complet : Jean-Noël Guérini
mis en examen pour "association de
malfaiteurs, trafic d'influence et prise
illégale d'intérêt". Blogger,
webmaster : Copyright et
conditions d'utilisation ;
Ecrire à Pascal Mourot : pascalmourot@hotmail.com ; Fil-info-France,
quotidien international pourquoi ?
LA CORRUPTION EN
FRANCE :
En 2010, la France
a été classée à la 25e place mondiale
pour la corruption par Transparency
International pour qui "la
corruption consiste en labus d'un
pouvoir reçu en délégation à des fins
privées". Pour la Commission des
communautés européennes, "la
corruption est liée à tout abus de
pouvoir ou toute irrégularité commis
dans un processus de décision en
échange d'une incitation ou d'un
avantage indu". La Banque mondiale
la définit comme étant le fait par un
élu, "d'utiliser sa position de
responsable dun service public à
son bénéfice personnel". "Le
cumul des mandats et des fonctions
exécutives (par exemple dans les
syndicats des eaux, des ordures
ménagères, etc.), dans le temps et
lespace, est un facteur favorisant
le clientélisme et générant des
conflits dintérêts" ,
rappelle "Anticor", association
anti-corruption. Pour Jean-Pierre
Murciano auteur de "Juge sur la
Côte d'Azur", "la
franc-maçonnerie est l'outil logistique
de la puissance de l'argent, qui est à
la base de la corruption." Une
affirmation remise en cause par François
Rebsamen, sénateur-maire de Dijon,
favorable au "cumul des
mandats" contre l'avis de Martine
Aubry et de Bertrand Delanoë. Epinglé
en 2008 par le célèbre hebdomadaire
"Le Canard Enchaîné",
François Rebsamen, administrateur
démissionnaire de Dexia, est également
président de l'agglomération du Grand
Dijon et Maître franc-maçon au Grand
Orient de France, principale obédience
maçonnique française. Quand, par
exemple, cet élu aura un seul mandat
exécutif à Dijon, la règle dite de
lécrêtement disparaîtra
automatiquement. "Mais l'abus de
pouvoir peut sembler parfaitement
légal", insiste le chroniqueur
judiciaire Pascal Mourot, "c'est
pourquoi il faut le combattre sans
répit, à Dijon, comme partout ailleurs,
un dernier mot qui rime avec
voleurs...". Ainsi; en juin 2011,
les sénateurs se sont accordés, juste
avant leur départ en vacances, une prime
"exceptionnelle" de 3 532 euros
en sus de toutes leur indemnités
mensuelles. Indemnités qui sont de 5
514,68 euros bruts, plus une indemnité
de résidence de 165,44 euros et une
indemnité de fonction de 1 420,03 euros,
soit 7 100 euros brut au total. A cette
somme s'ajoute l'IRFM d'un montant de 6
240,18 euros par mois au 1er mai 2011,
destinée à "faire face aux
diverses dépenses liées à l'exercice
du mandat". Il faut également
ajouter une indemnité de 5 170 euros
brut par mois pour les questeurs qui
touchent chacun, en plus, des frais de
représentation de 11 600 euros par an.
Face au scandale constitué par le
versement de cette prime
"exceptionnelle" votée par des
élus qui touchent déjà plus de 12 000
euros mensuel, le président du Sénat,
Gérard Larcher, a annoncé à la
télévision son "retrait", en
omettant, un tout petit détail. La prime
avait déjà été versée à tous les
sénateurs. Blogger, webmaster : Copyright et
conditions d'utilisation ;
Ecrire à Pascal Mourot : pascalmourot@hotmail.com ; Fil-info-France,
quotidien international pourquoi ?
Lien permanet : http://www.fil-info-france.com/francois_rebsamen_soutient_guerini.htm
-
SOS-Reporters
: Liberté d'expression et
liberté d'opinion sans frontière !
LIBERTE
D'EXPRESSION ET D'OPINION, DROITS :
Rappel des
droits ( textes ) fondamentaux :
A - "Tout
individu a droit à la liberté d'opinion
et d'expression, ce qui implique le droit
de ne pas être inquiété pour ses
opinions et celui de chercher, de
recevoir et de répandre, sans
considération de frontière, les
informations et les idées par quelque
moyen d'expression que ce soit"
- Article 19 de la Déclaration
universelle des droits de l'homme
Déclaration internationale des droits de
l'homme, adoptée par l'Assemblée
générale de l'ONU à Paris, le 10
décembre 1948.
B -
"Toute personne a droit à la
liberté d'expression. Ce droit comprend
la liberté d'opinion et la liberté de
recevoir ou de communiquer des
informations ou des idées sans qu'il
puisse y avoir ingérence d'autorités
publiques et sans considération de
frontières."
- Article 11-1 de la "Charte des
droits fondamentaux de l'Union
européenne".
2000/C 364/01. Nice, le 7 décembre 2000.
C -
"La libre communication des pensées
et des opinions est un des droits les
plus précieux de l'Homme : tout Citoyen
peut donc parler, écrire, imprimer
librement, sauf à répondre de l'abus de
cette liberté dans les cas déterminés
par la Loi."
- Article 11 de la Déclaration
des Droits de l'homme et du citoyen du 26
août 1789.
-
Bon surf !
Happy surfing!
-
|