Les
indignés d'Israël défient le Premier
Ministre Benjamin
Netanyahu !
Les indignés d'Israël sous
les tentes de la protestation ! |
Manifestations de jour comme
de nuit à Tel Aviv |
Source quotidien international
francophone Fil-info-france du
lundi 8 août 2011
ISRAEL
REVOLUTION
- La Bourse de Tel Aviv s'effondre et les
indignés d'Israël ont réuni plus de
300 000 manifestants contre Benjamin
Netanyahu : Alors que l'indice
boursier TA-25, l'équivalent en France
du CAC 40, a spectaculairement
rétrogradé dimanche 7 août 2011 à son
plus bas niveau constaté en octobre
2000, les indignés
d'Israël ont
réuni plus de 300 000
manifestants,
un niveau de protestation jamais atteint
dans l'Etat juif. Mais si la bourse de Tel Aviv
s'effondre, ce n'est pas directement lié
à ce mouvement social sans précédent.
L'indice TA-25 a chuté de 7 %, le TA-100
a baissé de 7,2 % et le Blue Tech 50 a
plongé de 7,61 %, à 246,15 points. La
cause directe est la perte historique de
la note Standard & Poor
des Etats-Unis
d'Amérique,
qui passe de AAA à AA +, une première
dans l'histoire économique mondiale. En
urgence, le ministre des Finances, Yuval Steinitz a
convoqué le rabbin Yitzhak Cohen, son
adjoint, et l'adjoint au gouverneur de la
Banque d'Israël,
ainsi que Karnit Flug, président de la Securities
Authority d'Israël,
Shmouel Hauser, superviseur des banques
Dudu Zaken, le Comptable général du
ministère des Finances, Michal Abadi, et
Oded Sarig, commissaire des marchés de
capitaux, assurance et épargne au sein
du ministère des Finances. Dans
l'édition du quotidien international
francophone Fil-info-France du
jeudi 4 août 2011,
on a pu lire que Youval Steinitz s'est
dit "surpris" par l'ampleur du
mouvement de protestation sociale"
reconnaissant là, une "situation
très dramatique" qu'il n'a
"pas vu venir, parce qu'il n'y avait
pas de signes avant-coureurs".
Aujourd'hui, Youval Steinitz doit faire
face à une véritable "catastrophe
nationale" pour Israël qui doit
anticiper les mouvement spéculatifs
boursiers et mondiaux. Les indignés
d'Israël, mères de famille, enfants et
petits-enfants, retraités, étudiants ou
syndicalistes, forts de leur important
succès, vont donc être confrontés dans
les heures qui viennent à une autre
réalité. Eux qui aspiraient - de
jour comme de nuit -
depuis près de 3 semaines, à des
réformes sociales immédiates, des
logements abordables, un service public
renforcé, des secteurs éducatifs et de
santé préservés, pourront-ils obtenir
maintenant du Premier ministre de droite,
Benjamin Netanyahu,
ce qu'il leur refusait avant
l'effondrement de la bourse de Tel Aviv ?
Cela pourrait être une
"aubaine" tombée du ciel pour
"BiBi" (NDLR. surnom de
Netanyahu), dans un pays où justement le
ciel compte beaucoup... Benjamin
Netanyahu, sans solution ou "pas
avant 24 mois" à la crise du
logement, est ouvertement accusé d'être
le "chantre du capitalisme
sauvage" (sic) et le protecteur
d'une vingtaine de familles juives qui
"contrôlent des cartels ou des
conglomérats qui génèrent à eux seuls
la moitié du PIB de l'Etat
d'Israël". Et à cet instant, les
indignés d'Israël sont perplexes sous
les tentes du boulevard
Rothschild à Tel Aviv,
l'équivalent des Champs Elysées à
Paris. En face d'eux, le maire de Tel
Aviv-Jaffa, Ron Huldai,
un proche de Bertrand
Delanoë, maire de Paris,
dénoncé par tous pour ses liens avec
les promoteurs immobiliers qui ont fait
bondir le prix des logements de 32 % en 1
an. En réponse, Ron Huldai menace de
faire évacuer par les forces de police
toutes les tentes, devenues le symbole de
la "RévoluZion".
Seul constat, une incompréhension totale
entre gauche et droite, un vrai malaise
de la société israélienne au bord de
l'affrontement physique. "Rien de
plus attristant de voir des Juifs se
dresser contre d'autres Juifs",
raconte un retraité juif émigré de Dijon
(Bourgogne, France). D'autant que le pays
ne compte aucun civil, tous sont
militaires ou militaires de réserve,
déclarant être "toujours prêt à
se battre quand il le faut". Mais
Benjamin Netanyahu, accusé par les
protestataires de ne "rien vouloir
entendre", a effectivement d'autres
comptes en tête. A l'intérieur du pays,
celui du nombre de voix favorables au
débat fondamental sur l'Etat juif,
actuellement en question à la Knesset,
le parlement israélien. A l'extérieur,
celui du nombre grandissant de pays
favorables à la création
en septembre 2011 à l'ONU, d'un Etat
palestinien.
C'est une comptabilisation jugée
essentielle pour la survie du Grand
Israël. Enfin, il faut savoir que l'Etat
juif calcule actuellement le montant des
droits colossaux que lui rapporterait
l'exploitation des deuxièmes plus
importants gisements gaziers au monde,
ceux du Léviathan en mer Méditerranée,
soit environ 45 milliards de dollars
américains. Dans ce cas, Israël
deviendrait la richissime "Norvège" de
la Méditerranée ou la nouvelle Arabie saoudite de
l'or noir. Le problème est que certains
gisements sont situés soit au large de
la Bande de Gaza,
soit au large du Liban,
dans des eaux maritimes jamais reconnues
officiellement par l'ONU. Israël aurait
cependant signé des contrats sans aucune
légitimité territoriale maritime. Cette
question devrait être débattue à
l'ONU. Et pour terminer, il faut rappeler
qu'il existe une autre préoccupation
majeure pour Israël. C'est la
déstabilisation de la Syrie,
qui permettrait, selon des militaires
israéliens de haut rang, d'en faire une
"tête de pont" pour une
intervention militaire en Iran, pays qui
serait sur le point de se doter de l'arme
atomique. Plus de détails : Les Juifs ne sont
plus le peuple élu - Israël n'est pas
la terre promise ; J'aime pas Israël ; Gazastrophe ;
Le célèbre avertissement de 2003,
"la société
israélienne seffondre et ses
leaders gardent le silence",
de l'ancien président de la
Knesset,
le parlement israélien, d'Avraham
Burg, également ancien
président de l'Agence juive. Blogger,
webmaster : Conditions
d'utilisations Fil-info-France
Source quotidien international
francophone Fil-info-france du
mercredi 4 août 2011
ISRAEL
REVOLUTION
- L'ETE JUIF ? - Les indignés
israéliens se mobilisent contre le
Premier ministre Benjamin
Netanyahu :
Principal accusé dans une crise sociale
sans précédent en Israël, Stanley
Fischer, Gouverneur de la
Banque d'Israël, s'est dit
"surpris" par l'ampleur du
mouvement de protestation sociale et
reconnaît là, une "situation très
dramatique" qu'il n'a "pas vu
venir, parce qu'il n'y avait pas de
signes avant-coureurs". Mais,
Stanley Fischer rend responsable de la
crise le manque de
"concurrence". Les
rassemblements de soutien depuis 17 jours
aux manifestants contre
la vie chère - de jour comme de nuit -
dans plus de 20 villes d'Israël sont
"plus qu'un simple mouvement de
protestation", une "véritable
révolution" absolument non violente
voire "bon enfant". 87 % des
Israéliens soutiennent ce mouvement
social et 54 % se disent
"mécontents" de la gestion de
cette crise par le Premier ministre
Benjamin Netanyahu,
selon un sondage publié par le quotidien
israélien Haaretz.
Des grèves sont annoncées. Elles
seraient - à l'instar des printemps
arabes - le début d'une véritable
"révolution"
dressée contre le Premier ministre
israélien de droite, Benjamin Netanyahu,
accusé d'être le "chantre du
capitalisme sauvage" (sic). Un
Premier ministre, qui, avec son
gouvernement, serait au "service de
magnats de la finance" et des
"Tycoons", les milliardaires et
nouveaux riches israéliens. Le mot
"magnats" revient très souvent
dans les conversations. Les indignés
israéliens
entendent dénoncer la "puissance
des monopoles et des cartels en
Israël", pays qui serait
entièrement "contrôlé par 20
familles juives fortunées qui
contrôlent des cartels ou des
conglomérats qui génèrent à eux seuls
la moitié du PIB de l'Etat d'Israël. 10
compagnies israéliennes contrôlent 30 %
du marché et 16 compagnies contrôlent
la moitié de l'argent de l'Etat juif.
Enfin un sondage de institut Rotem
indique que 51 % des Israéliens
dépensent plus quils ne gagnent,
selon une étude qui porte sur 500
ménages représentatifs. Blogger,
webmaster : Conditions
d'utilisations Fil-info-France
Source quotidien international
francophone Fil-info-france du
mardi 3 août 2011
ISRAEL
REVOLUTION
- L'ETE JUIF ? - Les Israéliens
indignés préparent la marche du million
contre le Premier ministre Benjamin
Netanyahu :
"Tout a commencé par un simple
appel au boycott sur la hausse des prix
du fromage blanc..." se rappelle un
étudiant, adepte des réseaux sociaux
sur Internet. Et aujourd'hui 3 août
2011, dans tout le pays, ils seraient
plus d'un million à réagir à la
"mauvaise gouvernance
Netanyahu". "Bibi go home
!" ou "Netanyahu dégage
!" sont les slogans des nouveaux
indignés israéliens en lutte contre les
ravages de la "spéculation
immobilière", la "vie
chère" et l'injustice sociale.
Tandis que le célèbre boulevard
Rothschild à Tel Aviv
transformé en Capharnaüm,
devenu une sorte de place Tahrir
continue, entièrement recouverte dans
ses allées par des tentes neuves, le
Premier ministre Benjamin Netanyahu,
accusé d'être le "chantre du
capitalisme sauvage" (sic), a
décidé de la mise en place de comités
d'études mixtes, publics et privés,
supervisés par le ministre des Finances,
Yuval Steinitz. Ces comité mixtes
étudieront de près les prix du
logement, les impôts et la
"cherté" de la vie. Mais
Benjamin Netanyahu
a déjà prévenu : "Nous ne
toucherons pas au budget de la
Défense" (...) Et si nous ne
faisons pas preuve de responsabilité,
nous risquons de nous retrouver dans la
même situation que la Grèce et
lEspagne". Mais 87 % des
Israéliens soutiennent ce mouvement
social et 54 % se disent
"mécontents" de la gestion de
cette crise par le Premier ministre Benjamin Netanyahu
selon un sondage publié par le quotidien
israélien Haaretz.
Les indignés
israéliens
entendent dénoncer sous leurs tentes la
"puissance des monopoles et des
cartels en Israël", pays qui serait
entièrement "contrôlé par une
poignée de familles fortunées".
Une vingtaine de familles juives
contrôlent des cartels ou des
conglomérats qui génèrent à eux seuls
la moitié du PIB de l'Etat d'Israël. En
2011, le prix des loyers en Israël sur
fond de spéculation immobilière sans
précédent, rend une vie
"normale" impossible aux
israéliens, Juifs ou Arabes confondus.
De nombreux manifestants témoignent
quotidiennement de leur malaise commun.
Un paradoxe pour ce pays qui connaît le
plein emploi et un taux de croissance
situé au-dessus de 4 voir 4,5%, avec
réserves de 56 milliards deuros.
Dans tout le pays, 150 000 fonctionnaires
municipaux sont en grève. Les mairies
ont fermé au public. Les ordures ne sont
plus ramassées. Les leaders de la
contestation sociale, mères de famille,
retraités, étudiants ou syndicalistes,
préparent via les réseaux sociaux
"Facebook" et
"Twitter", une "méga
manifestation", une marche d'un
million de participants. Une épreuve de
force exceptionnelle et jamais vue dans
l'Etat juif. Des patrons ont réagi en
tentant de licencier des manifestants
grévistes. Les syndicats de taxi et des
transports envisagent de rejoindre le
mouvement, eux-mêmes confrontés à une
forte hausse du prix des carburants, y
compris du gazole. Dès 2003, l'ancien
président de la Knesset,
le parlement israélien, Avraham
Burg, également ancien
président de l'Agence juive,
avait tiré la sonnette d'alarme avec une
remarquable lucidité. Son texte devenu
célèbre - publié dans le monde entier,
y compris en France - était intitulé
"la société
israélienne seffondre et ses
leaders gardent le silence".
Nous publions ici, le premier chapitre :
"La révolution sioniste a toujours
reposé sur deux piliers : une voie juste
et un leadership éthique. Ils ont tous
les deux disparu. Aujourdhui, la
nation israélienne sappuie sur un
échafaudage de corruption, lui-même
posé sur des fondations
doppression et dinjustice. En
tant que telle, la fin de
lentreprise sioniste est déjà à
notre porte. Il existe une vraie
probabilité que notre génération soit
la dernière génération du sionisme. Il
se peut quil y ait un Etat juif,
mais il sera dun autre genre,
étrange et affreux." Lundi 1er
août 2011, les indignés continuent
de défier - de jour comme de nuit - le
pouvoir pourtant confronté à une très
grande menace territoriale pour le Grand
Israël, la création
en septembre 2011, d'un Etat palestinien.
Mais les jeunes Israéliens installent à
cet instant des tentes dans 20 villes
israéliennes, et Benyamin Netanyahu a
déjà modifié son agenda. (Lire ici le texte
intégral d'Avraham Burg) Blogger,
webmaster : Conditions
d'utilisations Fil-info-France
Source quotidien international
francophone Fil-info-france du
mardi 2 août 2011
ISRAEL
REVOLUTION
- L'ETE JUIF ? - Les jeunes Israéliens
indignés continuent de défier le
Premier Ministre Netanyahu :
Sous un soleil écrasant, aux côtés de
nombreux Juifs français, les
correspondants permanents en Israël du
quotidien international francophone
"Fil-info-France"
rapportent que les grandes
manifestations -
de jour comme de nuit - contre la vie
chère "sans précédent" sont
plus qu'un simple "mouvement de
protestation". 87 % des Israéliens
soutiennent ce mouvement social et 54 %
se disent "mécontents" de la
gestion de cette crise par le Premier
ministre Benjamin Netanyahu,
selon un sondage publié par le quotidien
israélien Haaretz.
Des grèves ont débuté. D'autres sont
annoncées. Les mairies sont fermées. Le
secteur public est touché. C'est le
début d'une véritable "révolution"
sociale dressée contre le Premier
ministre israélien de droite, Benjamin Netanyahu,
accusé d'être le "chantre du
capitalisme sauvage" (sic). Un
Premier ministre, qui, avec son
gouvernement, serait au "service de
magnats de la finance" et des
"Tycoons", les milliardaires et
nouveaux riches israéliens. Le mot
"magnats" revient très souvent
dans les conversations. Les indignés
israéliens
entendent dénoncer sous leurs tentes la
"puissance des monopoles et des
cartels en Israël", pays qui serait
entièrement "contrôlé par une
poignée de familles juives
fortunées". Une vingtaine de
familles qui contrôlent des cartels ou
des conglomérats qui génèrent à eux
seuls la moitié du PIB de l'Etat
d'Israël. L'aggravation des
"inégalités sociales" et la
"dégradation des services
publics" sont "très
visibles" dans les "domaines de
la santé et de l'éducation"
témoignent les nouveaux indignés. Dans
la capitale économique du pays, Tel
Aviv, le prix de l'immobilier a augmenté
de 32 % en 2010, soit 64 % depuis 2008. A
Jérusalem, devenue la nouvelle
"capitale de la spéculation",
le prix de l'immobilier a augmenté de 17
% en 2010. En 2011, le prix des loyers en
Israël rend une vie "normale"
impossible aux Arabes israéliens comme
aux Juifs israéliens et de nombreux
manifestants témoignent quotidiennement
de leur malaise commun. Un paradoxe pour
ce pays qui connaît le plein emploi et
un taux de croissance situé au-dessus de
4 voir 4,5%, avec réserves de 56
milliards deuros. (Lire ici le texte
intégral d'Avraham Burg)
Plus de détails dans l'édition du
quotidien international francophone
Fil-info-France datée du lundi 1er
août 2011 Blogger,
webmaster : Conditions
d'utilisations Fil-info-France
Source quotidien international
francophone Fil-info-france du
lundi 1er août 2011
ISRAEL
REVOLUTION
- L'ETE JUIF ? - Message des jeunes
Israéliens indignés au Premier Ministre
: "Netanyahu dégage !" :
Selon 2 des 5 correspondants permanents
en Israël du quotidien international
francophone "Fil-info-France",
les manifestations
contre la vie chère - sans précédent -
réunissant dans 10 villes, 150 000
Israéliens, sont "plus qu'un simple
mouvement de protestation". 87 % des
Israéliens soutiennent ce mouvement
social et 54 % se disent
"mécontents" de la gestion de
cette crise par le Premier ministre
Benjamin Netanyahu
selon un sondage publié par le quotidien
israélien Haaretz.
Des grèves sont annoncées. Elles
seraient - à l'instar des printemps
arabes - le début d'une véritable
"révolution"
dressée contre le Premier ministre
israélien de droite, Benjamin Netanyahu,
accusé d'être le "chantre du
capitalisme sauvage" (sic). Un
Premier ministre, qui, avec son
gouvernement, serait au "service de
magnats de la finance" et des
"Tycoons", les milliardaires et
nouveaux riches israéliens. Le mot
"magnats" revient très souvent
dans les conversations. Les indignés
israéliens
entendent dénoncer la "puissance
des monopoles et des cartels en
Israël", pays qui serait
entièrement "contrôlé par une
poignée de familles juives
fortunées". L'aggravation des
"inégalités sociales" et la
"dégradation des services
publics" sont "très
visibles" dans les "domaines de
la santé et de l'éducation"
témoignent les nouveaux indignés. Dans
la capitale économique du pays, Tel
Aviv, le prix de l'immobilier a augmenté
de 32 % en 2010, soit 64 % depuis 2008. A
Jérusalem, devenue la nouvelle
"capitale de la spéculation",
le prix de l'immobilier a augmenté de 17
% en 2010. En 2011, le prix des loyers en
Israël rend une vie "normale"
impossible aux Arabes israéliens comme
aux Juifs israéliens et de nombreux
manifestants témoignent quotidiennement
de leur malaise commun. Là, plus de
distinction raciale dans les
revendications. Tous déclarent
"être victimes" et vouloir
"être présents" pour dire que
"boucler les fins de mois - même en
se privant - est devenu impossible".
Nombreux sont ceux qui dénoncent le
"détournement de l'argent des
impôts par les magnats" et les
"Tycoons". Les premiers jeunes
indignés de Tel Aviv, parmi lesquels de
nombreux étudiants protestataires, ont
installé des tentes sur le boulevard
Rothschild. Ils réclament "un
avenir", une "visibilité pour
leur futur". Et ils font rapidement
des émules via les réseaux sociaux
"Facebook" et utilisent
"Twitter". Le peuple semble
vouloir se préparer à une épreuve de
force inédite par l'ampleur contre
Benjamin Netanyahu. Principalement
laïcs, les manifestants dénoncent
également toutes les inégalités en
réclamant la "justice sociale pas
la charité". Ce qui marque le plus
les journalistes présents - lorsqu'ils
sont vraiment à l'écoute des
Israéliens - c'est la perte totale de
confiance dans leur dirigeants. Le
"besoin sécuritaire d'Israël face
aux Palestiniens est devenu si
prioritaire, que nous en avons oublier le
quotidien", déclare un
syndicaliste. Des propos qui sont plus
qu'une opinion, puisqu'ils reviennent
systématiquement dans les conversations
des manifestants. "Le quotidien a
complètement été oublié", dixit
le peuple d'Israël en août 2011. Un
exemple souvent cité est une récente
catastrophe nationale. L'important
incendie de forêt qui a ravagé en
décembre 2010 le massif du Carmel, près
de Haïfa, dans le nord d'Israël.
Israël avait des avions de chasse, des
drônes, des chars, des missiles, des
bombes même atomiques, mais pas de
camions de pompiers ou d'avion Canadairs
pour agir. Le bilan humain sera très
lourd. 44 morts et tout a brûlé dans le
parc national du mont Carmel. Pourtant,
dès 2003, l'ancien président de la Knesset,
le parlement israélien, Avraham
Burg, également ancien
président de l'Agence juive,
avait tiré la sonnette d'alarme avec une
remarquable lucidité. Son texte devenu
célèbre - publié dans le monde entier,
y compris en France - était intitulé
"la société
israélienne seffondre et ses
leaders gardent le silence".
Nous publions ici, le premier chapitre :
"La révolution sioniste a toujours
reposé sur deux piliers : une voie juste
et un leadership éthique. Ils ont tous
les deux disparu. Aujourdhui, la
nation israélienne sappuie sur un
échafaudage de corruption, lui-même
posé sur des fondations
doppression et dinjustice. En
tant que telle, la fin de
lentreprise sioniste est déjà à
notre porte. Il existe une vraie
probabilité que notre génération soit
la dernière génération du sionisme. Il
se peut quil y ait un Etat juif,
mais il sera dun autre genre,
étrange et affreux." Lundi 1er
août 2011, les indignés continuent
de défier - de jour comme de nuit - le
pouvoir pourtant confronté à une très
grande menace territoriale pour le Grand
Israël, la création
en septembre 2011, d'un Etat palestinien.
Mais les jeunes Israéliens installent à
cet instant des tentes dans 20 villes
israéliennes, et Benyamin Netanyahu a
déjà modifié son agenda. (Lire ici le texte
intégral d'Avraham Burg) Blogger,
webmaster : Conditions
d'utilisations Fil-info-France
Lien permanet : http://www.fil-info-france.com/indignes_israel.htm
Impressionante manifestation
contre la vie chère et pour la justice
sociale en Israël
-
SOS-Reporters
: Liberté d'expression et
liberté d'opinion sans frontière !
LIBERTE
D'EXPRESSION ET D'OPINION, DROITS :
Rappel des
droits ( textes ) fondamentaux :
A - "Tout
individu a droit à la liberté d'opinion
et d'expression, ce qui implique le droit
de ne pas être inquiété pour ses
opinions et celui de chercher, de
recevoir et de répandre, sans
considération de frontière, les
informations et les idées par quelque
moyen d'expression que ce soit"
- Article 19 de la Déclaration
universelle des droits de l'homme
Déclaration internationale des droits de
l'homme, adoptée par l'Assemblée
générale de l'ONU à Paris, le 10
décembre 1948.
B -
"Toute personne a droit à la
liberté d'expression. Ce droit comprend
la liberté d'opinion et la liberté de
recevoir ou de communiquer des
informations ou des idées sans qu'il
puisse y avoir ingérence d'autorités
publiques et sans considération de
frontières."
- Article 11-1 de la "Charte des
droits fondamentaux de l'Union
européenne".
2000/C 364/01. Nice, le 7 décembre 2000.
C -
"La libre communication des pensées
et des opinions est un des droits les
plus précieux de l'Homme : tout Citoyen
peut donc parler, écrire, imprimer
librement, sauf à répondre de l'abus de
cette liberté dans les cas déterminés
par la Loi."
- Article 11 de la Déclaration
des Droits de l'homme et du citoyen du 26
août 1789.
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Bon surf !
Happy surfing!
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