- SOMMAIRE
FRANCE, vendredi 12
fevrier 2010, securite interieure, retraite,
reforme audiovisuel, corruption, squat,
discrimination
- Vendredi
12 février 2010 :
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- SECURITE INTERIEURE : Le
Projet de loi d'orientation et de
programmation pour la performance de la
sécurité intérieure dit LOOPSI 2,
n° 1697, déposé le 27 mai 2009 par Michèle
Alliot-Marie,
alors Ministre de l'Intérieur,
et renvoyé à la commission des lois
constitutionnelles, de la législation et
de l'administration générale de la
république, est actuellement en débat
à l'Assemblée
nationale, chambre basse du Parlement.
La vidéosurveillance, rebaptisée
vidéoprotection, et son extension sur la
voie publique à des personnes morales de
droit privé, a été approuvée par les
députés. Un délit d'usurpation
d'identité sur internet a été adopté.
Les fournisseurs d'accès FAI devront
bloquer les contenus illicites pour
lutter contre la pédopornographie sur le
Web. Le code pénal sanctionnera la
diffusion sur internet d'images incitant
les enfants à des jeux dangereux et
parfois mortels, comme le jeu du foulard.
La police aura la possibilité de
télécharger des "mouchards"
dans un ordinateur PC pour la captation
à distance de données informatiques
dans les affaires de criminalité en
bandes organisées. Les préfets auront
désormais la possibilité d'instaurer un
couvre-feu pour les mineurs de 13 ans. Ce
projet de loi est, selon Ligue des droits de
l'Homme LDH, "porteur
dun saut qualitatif considérable
dans la construction dune société
de la surveillance, du soupçon et de la
peur". Plus de détails : CNIL,
Commission nationale de l'informatique et
des libertés ; Forum des droits
sur Internet
RETRAITE : L'ancien
Premier secrétaire du Parti socialiste et
ex-concubin de Ségolène Royal,
François Hollande, s'exprimant dans
l'émission "A vous de juger"
diffusé à la télévision d'Etat,
France 2, a déclaré qu'il ne faut pas
changer l'âge légal du départ à la
retraite mais allonger "la durée de
cotisation".
REFORME AUDIOVISUEL : Les
juges de la section contentieuse du Conseil d'Etat,
la plus haute juridiction administrative
en France, ont annulé, jeudi 11 février
2010, les mesures antérieures à la loi
du 5 mars 2009, prévoyant la suppression
de la publicité sur les chaînes
publiques du groupe France Télévisions
entre 22 heures et 6 heures. Le Conseil
dEtat a annulé la lettre de la
ministre de la Culture et de la
Communication du
15 décembre 2008 demandant au
président-directeur général de France
Télévisions darrêter la
commercialisation despaces
publicitaires sur les chaînes du groupe
entre ces heures, ainsi que la
délibération du conseil
dadministration prenant acte de
cette lettre. Il a estimé quune
telle mesure portant atteinte aux
ressources du groupe, qui sont un
élément de son indépendance, ne
pouvait relever que de la compétence du
législateur.
CORRUPTION : Dans
l'affaire dite des "sondages de
l'Elysée", une plainte contre X
pour "délit de favoritisme" a
été déposée par Anticor,
association dont le président d'honneur
est le juge Eric Halphen. Elle précise
sur son site internet que cette plainte
vise Publifact, le cabinet de l'ancien
journaliste Patrick Buisson. Le Parti
socialiste avait renoncé en janvier 2010
à demander la création d'une commission
d'enquête sur cette affaire. Selon le chroniqueur
judiciaire Pascal Mourot,
le "délit de favoritisme est
parfaitement constitué" et le mis
en cause est parfaitement connu, Nicolas
Sarkozy, Président de la République.
NDLR. Le montant de la prestation a été
facturé 1,5 millions d'euros. "Le
non respect de la réglementation
relative aux marchés publics impliquant
la nécessaire mise en concurrence
dentreprises pouvant répondre à
loffre de service de la Présidence
est dûment caractérisé et
linutilité de certaines dépenses,
le cabinet détudes ayant facturé
à la Présidence des études et des
sondages qui avaient été publiés dans
la presse et donc qui avaient déjà
été payés caractérise le délit"
selon Anticor. Le Premier Président de
la Cour des Comptes, Philippe Seguin,
décédé le jeudi 7 janvier 2010, avait
révélé cette affaire le 15 juillet
2009, en adressant un courrier au Chef de
l'Etat, provocant un mini scandale
politique.
SQUAT :
Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de
l'association Droit au logement
DAL a déclaré : "Il n'y a pas
d'urgence à mettre les gens dehors en
plein hiver sans relogement" après
l'expulsion à l'aide de bulldozers, d'un
squatt,
92 rue Victor Hugo, à Bagnolet en
Seine-Saint-Denis. La ville de Bagnolet,
dirigée par les élus communistes et
dont Marc Everbercq est
le maire, avait demandé à la
préfecture, l'exécution d'une décision
de justice du tribunal d'instance de
Pantin en date du 17 février 2009.
DISCRIMINATION : Selon
la Caisse de
solidarité dijonnaise,
la "chasse aux Roms sest de
nouveau déchaînée depuis plus
dune semaine à Dijon", ville
moyenne dont le maire est le sénateur
socialiste et président du Grand Dijon François Rebsamen.
La ville de Dijon est livrée depuis
l'arrivée à la mairie en 2001 de
François Rebsamen à la spéculation
immobilière. "Le but apparent est
de vider les casernes à labandon,
où une centaine dentre eux vivent
tant bien que mal" précise
l'association Caisse de solidarité
dijonnaise. Le vendredi 11 décembre 209,
le Tribunal dInstance de Dijon
avait en effet décidé daccorder
plusieurs mois de délais à cette
occupation, avant que lexpulsion
puisse être mise en oeuvre. En dépit de
ce sursis, depuis plus dune
semaine, la Police aux Frontières et les
policiers dijonnais contrôlent
quotidiennement les habitants de "la
caserne", rentrent dans les maisons,
emmènent chaque jour des personnes en
garde à vue, distribuent des OQTF
(Obligation de Quitter le Territoire
Français) en dépit des lois relatives
aux ressortissants européens, et
menacent de sévir si les familles ne
partent pas delles mêmes. Blogger,
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