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Offre n° 2


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Jeudi 14 octobre 2004 :
 
Paul Martin, Premier ministre du Canada, a entamé mercredi une visite officielle en France.  A cette occasion il sera reçu, jeudi, pour un entretien puis un déjeuner par le président de la République Jacques Chirac et, ce soir, pour un dîner, par le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin. Il aura également des entretiens avec les Présidents du Sénat, Christian Poncelet, et de l'Assemblée nationale, Jean-Louis Debré. Cette visite est la première visite officielle en France de Paul Martin, qui avait assisté aux cérémonies du 60ème anniversaire du débarquement en Normandie en juin 2004.
 
L'Assemblée Nationale a voté par 102 voix contre 12, mercredi soir un amendement assouplissant la législation concernant la publicité du vin. Contre l'avis du Gouvernement, représenté par le ministre de la santé, Philippe Douste-Blazy, contre l'avis du porte-parole du groupe socialiste à l'Assemblée, Jean-Marie Le Guen, le qualifiant "de dangereux pour la santé publique", le puissant lobby de l'alcool, représenté par le "groupe d'études viticoles" de l'Assemblée, des députés de toute étiquette ont voté cet amendement. Le député socialiste et ancien ministre de la Santé Claude Evin, a qualifié cet amendement de "n'être pas un simple aménagement technique mais un démantèlement total" de la loi qui porte son nom. Cet amendement permettra à la publicité de "comporter " des références relatives aux caractéristiques qualitatives du produit". Des références "attractives" contraires aux appels à la "modération" pour certains. Le professeur Michel Reynaud, vice-président de la Fédération Française d'Addictologie, qui réunit la plupart des associations professionnelles intervenant dans les champs des addictions (alcoologie, tabacologie, interventions en toxicomanie) avait solennellement demandé au gouvernement d'inviter les députés de la majorité à ne pas voter cet amendement. NDLR. Michel Reynaud, Professeur de psychiatrie au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Clermont-Ferrand, (Puy-de-Dôme), rappelle que 50 % des crimes et délits, en particulier les viols, sont commis sous l'emprise de l'alcool. Plus de détails : Loi du 10 janvier 1991 (dite loi Evin) parue au J.O. du 12 janvier 1991
 
ANTISEMITISME : Le Recteur Dalil Boubakeur, Recteur de la mosquée de Paris, président du Conseil Français du Culte Musulman, a été invité par Roger Cukierman, président du CRIF, à assister à une réunion du comité directeur qui s'est tenue mardi 12 octobre 2004, à Paris.
 
Selon, le CRIF, SOS-Racisme et la LICRA, présidée par Patrick Gaubert, député européen UMP, ont finalement décidé qu'elles ne participeraient pas à la manifestation contre le racisme et l'antisémitisme prévue le 7 novembre 2004, refusant de défiler aux côtés des Muslmans de "l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), du Collectif des musulmans de France proche de Tariq Ramadan et du collectif Ecole pour tous" signataire de l'appel.
 
Eliane Klein, déléguée régionale du CRIF Région Centre, et membre de l'Association Yad Layeled France, participe aux Rendez-vous de l'histoire de Blois, les 15, 16 et 17 octobre 2004, présidés par Madame Simone Veil, dont le thème cette année est "Les femmes dans l'histoire".
 
La chronique judiciaire de Pascal Mourot : Alain Juppé, 59 ans, maire de Bordeaux, ancien ministre du Budget, des Affaires étrangères, Premier ministre de Jacques Chirac, ancien adjoint aux Finances de la ville de Paris, qui a abandonné ses mandats de député (démission du 30 septembre 2004) et de président de l'UMP (parti de droite au pouvoir) avant ce procès, s'est présenté devant la 9ème chambre correctionnelle de la cour d'appel de Versailles, qui le rejuge dans l'affaire des emplois fictifs de l'ex-RPR (devenu UMP). Il est venu avec un nouvel avocat, Maître Jean-René Farthouat (avocat de Roland Dumas). En première instance, le 30 janvier 2004, il avait été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour "prise illégale d'intérêt", une peine qui entraîne automatiquement 10 ans d'inéligibilité. Alain Juppé a dit : "Je sais que mes réponses faites en première instance ont pu choquer, je veux m'en expliquer. Tout le monde savait que tous les partis politiques avaient pu fonctionner avec des expédients". "En 1988, j'avais cette perception des choses. J'ai donné pour instruction de se mettre en conformité et de mettre un terme aux pratiques qui pouvaient être discutables" a rappelé le secrétaire général de l'ex-RPR (1988 à 1994). Ce fut une perche tendue à la Présidente de la cour, Martine Ract-Madoux, qui est intervenue en ces termes : "Le parquet s'est trompé alors ? Si vous donnez l'ordre de faire cesser les pratiques, c'est que vous les connaissiez". Alain Juppé avait en effet dit ignorer ces pratiques lors du 1er procès. L'autre volet du dossier concerne la prise en charge par la Ville de Paris de 7 permanents du RPR jusqu'en 1993. L'ex-adjoint aux Finances de la ville de Paris a mis en cause Jacques Rigault, ex-directeur administratif, Antoine Joly, ancien secrétaire national du RPR chargé de l'administration, jugé à ses côtés, mais aussi Yves Cabana, son ex-directeur de cabinet. Jugée également, Louise-Yvonne Casetta, "ex-financière occulte" du mouvement gaulliste, a dit avoir obéi aux consignes de sa hiérarchie. Nouvelle question de la Présidente de la cour, Martine Ract-Madoux : hiérarchie ? Le secrétaire général ou le président du mouvement, Jacques Chirac ? Réponse : "Je m'arrête aux trésoriers". 2 ex-trésoriers du RPR, Jacques Boyon et Robert Galley, également jugés, nient toute implication. "Mme Casetta porte un chapeau trop grand pour elle", ajoute Robert Galley. "Qui a fabriqué le chapeau ?" rétorque la présidente à l'aise et en pleine forme, de voler si haut. Fin du procès : 29 octobre 2004. NDLR. Martine Ract-Madoux, magistrate, membre de la commission Kriegel (sur la violence télévisée), est proche du pouvoir, mais intraitable dès qu'il s'agit de corruption. Elle fut la présidente de la 17ème Chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris, spécialisée dans les affaires liées au droit de la Presse.




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