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J.F Maxou Heintzen en scène
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CULTURE © -
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- L'association
du patrimoine de La Chapelaude
(Allier) organisait dimanche
dernier une conférence chantée
autour des chansons de la guerre
de 1914-18. J.F Maxou Heintzen,
musicien, conteur, chercheur,
docteur en histoire, professeur
de mathématiques récemment
retraité, passionné et
collectionneur des chansons
d'actualité a ainsi animé cette
après-midi devant quelques 80
personnes au gré de documents
projetés et exposés, et au
rythme de la vielle et du banjo.
Il existe 1 232 chansons de
guerre écrites ou parodiées de
1914 à 1917 qu'Henri Leblanc a
compilé et confié à la
Bibliothèque Nationale. C'est
donc une infime partie de ce qui
existe qui a été proposé en la
salle polyvalente de La
Chapelaude.
L'histoire d'un paysan de
Couleuvre, le souvenir dans la
mémoire des Anciens de la guerre
de 1870 ont servi de lancement à
cette après-midi ludique et
pédagogique, avant de cerner ce
qu'était la chanson à cette
époque. Les CD et autre MP3
n'existaient pas encore, les
moyens d'enregistrement étaient
limités. On n'écoutait pas ces
chansons seuls comme
actuellement, un baladeur sur les
oreilles, mais collectivement.
Elles avaient un but et servaient
à raconter les évènements,
véhiculés en milieu urbain par
les chanteurs de rue. "Sous
les toits de Paris" leur
rend d'ailleurs hommage.
Ces chansons servaient à
l'arrière à raconter
l'actualité, à maintenir le
moral et à émouvoir. Dans ce
cas, la femme sera représentée
tour à tour comme une Marianne,
comme une infirmière ou comme
une maman. Elles jouent alors le
rôle de média. De grands noms,
comme Camille St Saëns, vont
intervenir.
Au front, par contre, elles
servent à garder le moral, à
oublier et à se révolter.
Ainsi, le genre du comique
troupier va faire florès. La
chanson de Craonne (ou chanson de
Laurette, ou sur le plateau -
autres appelations-), jamais
interdite mais auto-censurée,
est la chanson du ras le bol
généralisée sur le front
occidental, après l'épisode
sanglant du chemin des dames.
Elle aura son pendant sur le
front oriental avec la valse
d'Odessa, concernant la révolte
de la mer noire.
"Foch nous a fauché
Nivelle nous a nivellé
Mangin nous a mangé
Joffre nous a offert"
Cette guerre tant meurtrière a
vu fleurir quelques monuments
pacifistes avec la mention
"maudite soit la
guerre" comme à Rocles ou
à Meillard pour le Bourbonnais.
Mais, bien peu osèrent s'opposer
au régime en place. Pierre
Brisson, maire de Fransèches,
est ainsi l'un des rares
députés à avoir refusé de
voter les pleins pouvoirs à
Clémenceau.
Une conférence très
interressante suivie par une
très large majorité de
personnes ayant plus de 60 ans.
Il est dommageable de constater
que les jeunes préfèrent être
devant des jeux vidéos ou des
matchs de rugby plutôt que de
réfléchir à l'avenir en se
penchant sur leur passé.
Prochains rendez-vous de J.F
Maxou Heintzen avec La Chavanée,
le 02 décembre en l'église
d'Audes et le 09 décembre en
l'église St Pierre de
Montluçon.
© François
Jaumeau
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Lettre ouverte des entreprises et
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Date : 10 janvier 2016 ; Liste des signataires :
Pierre Pringuet, Président de l'AFEP (NDLR.
L'Association française des entreprises privées
représentant plus de 100 des plus grands groupes
privés exerçant leur activité en France.)
Stanislas de Bentzman, Président de Croissance Plus
Philippe Varin, Président du Cercle de l'industrie
Laurent Bataille, Président des EDC
(Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens)
Sophie de Menthon, Présidente d'ETHIC
Pierre Gattaz, Président du MEDEF (NDLR.
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Elizabeth Ducottet et Philippe d'Omano,
Co-Présidents du METI (NDLR.
Mouvement des entreprises de taille
intermédiaire, partenaire de l'ASCEL,
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Source :
Premier quotidien international francophone
indépendant et participatif Fil-info-France : Lundi 11 janvier 2015
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