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Table ronde sur le problème de la scolarisation des
filles au Burkina Faso
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CULTURE © -
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cette mi novembre, la ville de
Guéret (Creuse) accueillait le
festival des solidarités
internationales, appelé
également Confluence des
générosités. Ainsi, selon
Guillaume Bertrand, coordinateur
de la manifestation et membre de
la maison des Droits de l'Homme
de Limoges, il est important de
faire un pont entre les
solidarités locales et
internationales, de montrer que
la solidarité se vit à toutes
les échelles.
Ainsi, le visiteur et participant
de ce festival pouvait côtoyer
aussi bien le comité de jumelage
de Guéret avec la ville
allemande de Stein (Allemagne),
l'association France Casamance
(Sénégal), les amitiés
créoles de la Creuse,
l'association franco-italienne de
la Creuse, Radio Pays de Guéret
entre autres parmi les 15
associations ayant répondu
présentes à cet appel.
La région Limousin est jumelée
avec le Burkina Faso, et, à
cette occasion, plusieurs
représentants étaient là pour
parler de cette coopération
autour de tables rondes. Solange,
retraitée et qui fut enseignante
pendant 38 ans, dont 18 ans de
détachement auprès du
ministère de l'éducation
burkinabé ayant comme mission la
promotion des femmes et
l'éducation des filles de sa
province du Plateau Central. Elle
a expliqué avec maints détails
le peu de scolarisation (6 %
seulement) des filles de sa
région et elle contribue, au
sein du réseau REZAS (réseau
zoodo action solidarité), à
sensibiliser les filles à ce
qu'elles apprennent autre chose
que les travaux ménagers, et à
mettre en place des méthodes de
suivi pour ces filles qui
atteignent l'enseignement
supérieur.
De nombreux problèmes se posent
à ce niveau avec le cas des
mariages forcés, l'excision, les
grosses précoces et non
désirées, les sites aurifères.
Ces derniers poussent ces jeunes
filles à abandonner l'école et
le but de ce réseau est d'aller
les récupérer et les ramener à
l'école. En effet, ces mines
permettent un accès facile à
l'argent pour tous ces jeunes,
les filles tombant dans la
prostitution et l'exploitation.
Ainsi, la violence la plus
fréquente faite à ces femmes
est l'exclusion sociale. Les
femmes sont à la merci des
hommes et ne peuvent pas dire
non. Si elles résistent, elles
sont chassées, laissées dans la
nature et ne peuvent même plus
parler à leurs enfants. Des
maisons des femmes existent dans
toutes les provinces pour les
récupérer.
Un autre problème qui existe est
celui de l'excision, pourtant
interdite par la loi, mais qui
continue à exister sous le poids
des coutumes, de la tradition et
de la religion. Les femmes non
excisées sont exclues du
village, et si quelqu'un
discutent avec elles, il est
exclu à son tour. Ce problème
burkinabé existe également au
Sénégal: une jeune fille
adolescente, qui tombe enceinte
de son professeur ou de
camarades, est exclue dès que sa
grossesse est connue.
Ce REZAS a même été surnommé
la Brigade Rouge à cause de leur
lutte contre les grossesses non
désirées. Ils recherchent
d'ailleurs un partenariat
d'échanges d'idées car ces
violences faites aux femmes
restant les pays dans tous les
pays.
Philippe, professeur de
Français, organisateur fin
octobre du premier festival des
solidarités à Ouagadougou et
président d'un comité de
coordination de 90 associations
est intervenu à son tour. Il
veut poser la question sur la
bonne gouvernance, tisser des
liens entre les jeunes et les
personnes âgées, détenteurs du
pouvoir, et créer un dialogue
inter-religieux.
3 personnes de la région
Nouvelle Aquitaine, ainsi qu'une
coordination avec une ONG
italienne se sont rendus
dernièrement à ce festival des
solidarités à Ouagadougou.
C'est aussi un partenariat avec
Radio Pays de Gueret et Radio
Venegre (radio éveil des
consciences paysannes) qui se met
en place. Cette radio est né
d'un contrat conclu avec les
paysans en 1980 suite à un
épisode de grande famine. Des
regroupements se sont ensuite mis
en place pour promouvoir
l'auto-suffisance en agriculture
et la défense des droits des
paysans Toutefois, même si
langue officielle est le
français, beaucoup ne la
comprennent pas. Il était alors
utile de mettre en place un moyen
de communication pour faire
comprendre les grandes décisions
politiques. Cette radio est donc
née et émet dans un rayon de 60
kilomètres , animée
essentiellement pas des paysans.
Ces deux radios veulent donc
lancer dès 2018 un échange de
programmes et d'équipes entre
les 5 permanents de l'équipe
burkinabéenne et les 3 salariés
creusois.
Entre ces différentes tables
rondes des intermèdes musicaux
permettaient aux visiteurs
participants de se relaxer: d'une
part, avec l'association P'Art Si
P'art Là qui entrainait le
public dans des prestations
interactives de "Samba Le
Le" , des "Copains
d'abord", "La cage aux
oiseaux" ou "L'enfant
et l'oiseau"; d'autre part,
les créoles ont fait découvrir
leur île en musique et rythme du
maloya.
Une après midi enrichissante où
on a pu croiser dans les allées
le maire Michel Vergnier
Infos plus :
Vous pouvez aider le réseau
REZAS dans leur action de
scolarisation des filles en
envoyant un courriel à madame
Solange André BA Diallo ,
adjaramatou151@gmail.com
© François
Jaumeau
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Lettre ouverte des entreprises et
entrepreneurs au Président de la République
Date : 10 janvier 2016 ; Liste des signataires :
Pierre Pringuet, Président de l'AFEP (NDLR.
L'Association française des entreprises privées
représentant plus de 100 des plus grands groupes
privés exerçant leur activité en France.)
Stanislas de Bentzman, Président de Croissance Plus
Philippe Varin, Président du Cercle de l'industrie
Laurent Bataille, Président des EDC
(Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens)
Sophie de Menthon, Présidente d'ETHIC
Pierre Gattaz, Président du MEDEF (NDLR.
Mouvement des entreprises de France, patronat.)
Elizabeth Ducottet et Philippe d'Omano,
Co-Présidents du METI (NDLR.
Mouvement des entreprises de taille
intermédiaire, partenaire de l'ASCEL,
l'Association de l'économie numérique.)
Source :
Premier quotidien international francophone
indépendant et participatif Fil-info-France : Lundi 11 janvier 2015
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