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Des trans en sortie à La Loge des Gardes (Allier)

- PAGES INFO CULTURE  © -   Le 31 mars s'est déroulé la journée internationale de la visibilité trans. A cette occasion, les transgenres, transexuels et autres travestis ont multiplié les actions pour se faire reconnaître en tant qu'individus. Un constat s'impose toutefois : il est difficile d'être transgenre dans le monde actuel à l'heure où la loi pour le mariage pour tous a ouvert les mentalités concernant les différences, mais seulement pas toutes les différences. La transexualité a bien du mal à être reconnu autrement qu'en maladie mentale par le quidam de base, à être dévisagé dans la rue, à ce que nos employeurs nous mettent à l'écart. Cette exclusion se fait d'autant plus sentir lorsque nous sommes en transition, où nos traits changent alors que les papiers administratifs restent encore à notre nom de naissance. Le défenseur des droits prévoit des mesures d'accompagnements aux salarié(e)s trans durant cette période, mesures qui sont loin d'être mises en application par bien des employeurs. Des films (the danish girl), des séries (Louis-e-) essaient bien de sensibiliser l'opinion publique à ce qu'est la transexualité, mais les mentalités peinent à évoluer. Rencontre avec une femme transgenre, Fanny de son état qui m'espliqua qu'elle s'est toujours senti femme au plus profond d'elle, lui créant des malaises et des difficultés d'intégration dans sa vie scolaire et sociale. Dans les années 70/80, être trans était un tabou ; on n'en parlait pas comme actuellement ; internet n'existait pas et les moyens de se renseigner étaient plus compliqués qu'actuellement. Du coup, elle s'est retranchée dans la norme que l'on voulait lui imposer, en tentant de s'incorporer comme elle pouvait dans ce monde. Obtenir un rendez-vous avec un endocrinologue n'est pas chose aisée, surtout loin des grandes villes. 1 an d'attente parfois et encore avec un courrier de psychiatre ou du médecin traitant. Des amies trans m'ont alors orienté sur l'hôpital de Vichy, où l'attente n'est que de 6 mois, et sans besoin de courrier spécifique. Fanny rajouta que ce qui est usant, c'est qu'il faut toujours prouver ce que l'on est, quand son physique et son identité visuelle ne correspond pas avec son identité administrative ; se justifier que l'on est un individu aspirant à une vie normale, sans être considérée comme une bête de foire, un spécimen à exhiber. Elle espère que cette journée aura permis de faire mieux connaître ces personnes transgenres. A suivre ! © François Jaumeau Lien permanent de cette page ( url trackback ) : http://www.fil-info-france.com/pages-info-culture-francois-jaumeau-une-journee-pour-mieux-comprendre-les-trans.htm

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Lettre ouverte des entreprises et entrepreneurs au Président de la République

Date : 10 janvier 2016 ; Liste des signataires :

Pierre Pringuet, Président de l'AFEP (NDLR. L'Association française des entreprises privées représentant plus de 100 des plus grands groupes privés exerçant leur activité en France.)
Stanislas de Bentzman, Président de Croissance Plus
Philippe Varin, Président du Cercle de l'industrie
Laurent Bataille, Président des EDC (Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens)
Sophie de Menthon, Présidente d'ETHIC
Pierre Gattaz, Président du MEDEF (NDLR. Mouvement des entreprises de France, patronat.)
Elizabeth Ducottet et Philippe d'Omano, Co-Présidents du METI (NDLR. Mouvement des entreprises de taille intermédiaire, partenaire de l'ASCEL, l'Association de l'économie numérique.)



Source :
Premier quotidien international francophone indépendant et participatif Fil-info-France : Lundi 11 janvier 2015

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