La police franco-israélienne est
intervenue en nombre et brutalement
samedi 9 juillet 2011 à l'Hôtel de
Ville de Paris,
en début d'après-midi, et a arrêté
une grosse centaine des sympathisants de
la cause palestinienne qui tenaient
un rassemblement pacifique devant
l'établissement.
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FRANCE
- SIONISME - BIENVENUE
EN PALESTINE
- Plusieurs centaines de Français
officiellement soupçonnés d'activités
terroristes par l'Etat d'Israël :
"Le ministère de l'Intérieur
israélien a dressé une liste de pax
soupçonnés d'activités
terroristes" indique un document
officiel de l'Etat d'Israël. (NDLR. pax
signifiant en jargon aéronautique,
passager). Dans l'édition du quotidien
international francophone Fil-info-France
datée du jeudi 7 octobre 2010, on
peut lire que les polices françaises et
israéliennes ont intensifié leur
collaboration entre le directeur
général de la police nationale
israélienne, Dudi Cohen et Frédéric
Péchenard,
directeur général de la police
nationale française, avec l'appui d'un
proche du président Nicolas Sarkozy,
le préfet Bernard
Squarcini, directeur de la DCRI (Direction
centrale du Renseignement intérieur).
"Comment sommes-nous fichés en
s'adressant simplement à "Nouvelles
frontières"
?", s'interroge cette
mère de famille, une des 200
participants français à l'opération
"Bienvenue en
Palestine le 8 juillet 2011"
interdits de vols, vendredi 8 juillet
2011 - en
présence de policiers français -
à l'aéroport de Roissy-Charles de
Gaulle, sur ces consignes écrites du
gouvernement israélien via les
compagnies aériennes Air France,
Alitalia, Austrian, Lufthansa, Swiss et
Malev. Samedi 9 juillet 2011, à Paris, Olivia Zemor,
62 ans, coordinatrice de la mission
"Bienvenue en Palestine" et
présidente de l'association, CAPJPO -
EuroPalestine,
entendait vivement protester contre cette
"discrimination politique",
encadrée par les forces de l'ordre
françaises qui répondaient aux
"exigences sionistes", avec
l'aval du président Nicolas Sarkozy,
leur ancien patron, et de Claude
Guéant, l'actuel ministre
de l'Intérieur. "Du jamais vu en 38
ans de carrière", a reconnu une
employée de l'aéroport en présence
d'Olivia Zemor. Les
participants refoulés ont fait un sit-in,
exigeant le "remboursement des
billets et la délivrance dune
reconnaissance écrite de leur
interdiction de circuler". Certains
obtiendront une attestation. D'autres
évoquent des poursuites pour
"discriminations" et
"entraves à la libre circulation
des personnes". Déjà, jeudi 7
juillet 2011, des participants à cette
"mission pacifique" qui n'ont
pu embarquer pour Tel-Aviv via Budapest,
se sont présentés au commissariat de
police de l'aéroport de Roissy-Charles
De Gaulle à Paris, pour déposer une
plainte y citant la compagnie aérienne
nationale hongroise Malév Hungarian
Airlines, pour
"discrimination à raison de leurs
opinions politiques", un délit puni
de 3 ans de prison. Mais les policiers
français auraient refusé
denregistrer leur plainte, un
fonctionnaire de police leur déclarant :
"Nous avons reçu lordre de ne
pas vous entendre. Voyez avec Israël !
" (sic). Le président du CRIF, Richard
Prasquier, serait intervenu
personnellement "au plus haut niveau
de l'Etat" juste avant que le ministère des
Affaires étrangères et européennes
français ne rappelle jeudi
7 juillet 2011 que "les autorités
israéliennes, seules compétentes en
matière d'entrée et de sortie sur leur
territoire, ont indiqué qu'elles ne
laisseraient pas y entrer les personnes
qu'elles considèrent représenter un
trouble pour l'ordre public". Les
militants des droits humains ont
également annoncé avoir rencontré des
difficultés pour ce voyage, dénonçant
une forme de "discrimination",
réprimée par le Code pénal français
(NDLR. articles 225-1 et
225-2 du code pénal).
Plusieurs compagnie aériennes auraient
même appelé des membres de
"Bienvenue en Palestine" pour
leur demander de renoncer à ce voyage de
solidarité envers les Palestiniens.
Cette information a été confirmée par
une source aéroportuaire française. Les
autorités israéliennes ont annoncé
avoir publié une liste d'environ 350
"indésirables" presque tous
des Français. "Cette liste était
bien destinée aux compagnies
aériennes", confirme le quotidien
israélien Yedioth Ahronoth.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a
donné l'ordre d'interdire l'entrée en
Israël aux militants pro-palestiniens en
déclarant : "Tout pays a le droit
d'interdire l'entrée de son territoire
à des perturbateurs et des
provocateurs." En Suisse, c'est le
terminal de la compagnie EasyJet de
l'aéroport de Genève-Cointrin
que devaient emprunter les participants
suisses, qui a été fermé, puis tous
les vols internationaux ont été
bloqués pendant 1 heure 30. Du vendredi
8 au samedi 16 juillet 2011, plusieurs
centaines d'hommes, de femmes et
d'enfants français, belges,
britanniques, allemands, italiens,
américains, devaient être en
"mission pacifique de solidarité
avec le peuple palestinien" (sic) en
se rendant en Cisjordanie occupée. Les
organisateurs avaient choisi cette date
pour marquer l'anniversaire de la
décision, du 9 juillet 2004, de la Cour
internationale de Justice déclarant
illégal le mur de séparation construit
par Israël en territoire palestinien de
Cisjordanie. "Bienvenue en Palestine
le 8 juillet 2011" est le nom d'une
opération militante, pacifique,
originale et inédite répondant à
l'appel de 15 associations palestiniennes
de la société civile internationale,
pour que les hommes, femmes et enfants se
retrouvent à leurs côtés, à
Jérusalem-Est et en Cisjordanie
occupée, pendant l'été 2011, pour
"clamer au monde entier leur droit
à vivre en paix sur leurs terres, à
circuler librement, à se débarrasser de
loccupation, des murs et des
ghettos" (sic). En Israël, tous les
militants ou journalistes étrangers en
relation avec un Arabe ou une
organisation arabe culturelle ou
humanitaire sont systématiquement
fichés par les services de la sécurité
intérieure israélienne, à l'instar en
France, des services des renseignements
généraux de la DCRI. En
France, un des exemples le plus célèbre
de fichage politique conduisant à
l'expulsion directe d'Israël, est celui
d'Olivia Zemor,
62 ans, présidente de l'association, CAPJPO -
EuroPalestine,
qui milite pour une "Paix Juste au
Proche-Orient". Le samedi 17 janvier
2009, Olivia Zemor appelle à une
marche sur l'ambassade d'Israël à Paris
pour protester contre l'opération
militaire israélienne à Gaza
"Plomb durci". 2 ans après,
Olivia Zemor, se rend en Israël pour
passer Noël 2010 avec des amis
palestiniens, via l'aéroport Ben
Gourion, lieu de passage obligatoire.
Fichée sur la "liste noire" du
renseignement israélien, elle sera
arrêtée, interrogée et emprisonnée 30
heures, avant d'être expulsée.
Olivia Zemor qui est pourtant juive,
rejoint Mairead Maguire, Prix Nobel de la
paix 1976, expulsée en juin 2010 et le
linguiste américain Noam Chomsky, juif
lui aussi, interdit en mai 2010 de se
rendre en Cisjordanie, où il devait
intervenir devant une université
palestinienne. Enfin, une manifestation
de soutien aux "otages
français" de l'opération
"Bienvenue en Palestine le 8 juillet
2011" s'est tenue à Paris, samedi 9
juillet 2011, devant l'Hôtel de ville de
Paris. Monseigneur Jacques Gaillot,
ancien évêque d'Evreux, et Olivia Zemor
étaient présents. Selon les organisateurs
qui proposent en ligne une vidéo,
la "police franco-israélienne"
est intervenue en nombre et brutalement
en début d'après-midi, et a arrêté
une "grosse centaine" des
sympathisants de la cause palestinienne
qui tenaient un rassemblement pacifique
devant l'établissement. Plus de détails
: Site officiel Bienvenue en
Palestine ; Déclaration
universelle des droits de l'Homme ;
Liste des 15 associations palestiniennes
: Al-Rowwad Cultural
and Theatre Training Centre, Alternative
Information Center, BADIL, Resource
Center for Palestinian Residency and
Refugee Rights, Bilin Popular
Resistance Committee,
Friends of Freedom and Justice, Bilin, Grassroots
Palestinian Anti-Apartheid Wall Campaign (StoptheWall), Holy Land Trust, International
Solidarity Movement, Open Bethlehem, Palestinian
Centre for Rapprochement between People, Palestine Justice
Network, Palestine
Solidarity Project, Popular Struggle
Coordinating Committee, Siraj Center for
Holy Land Studies, Youth Against
Settlements (Hebron)
Blogger, webmaster : Conditions
d'utilisations Fil-info-France
Rappel des
droits ( textes ) fondamentaux :
A -"Tout
individu a droit à la liberté d'opinion
et d'expression, ce qui implique le droit
de ne pas être inquiété pour ses
opinions et celui de chercher, de
recevoir et de répandre, sans
considération de frontière, les
informations et les idées par quelque
moyen d'expression que ce soit" - Article 19 de la Déclaration
universelle des droits de l'homme
Déclaration internationale des droits de
l'homme, adoptée par l'Assemblée
générale de l'ONU à Paris, le 10
décembre 1948.
B -
"Toute personne a droit à la
liberté d'expression. Ce droit comprend
la liberté d'opinion et la liberté de
recevoir ou de communiquer des
informations ou des idées sans qu'il
puisse y avoir ingérence d'autorités
publiques et sans considération de
frontières." - Article 11-1 de la "Charte des
droits fondamentaux de l'Union
européenne".
2000/C 364/01. Nice, le 7 décembre 2000. C -
"La libre communication des pensées
et des opinions est un des droits les
plus précieux de l'Homme : tout Citoyen
peut donc parler, écrire, imprimer
librement, sauf à répondre de l'abus de
cette liberté dans les cas déterminés
par la Loi."
- Article 11 de la Déclaration
des Droits de l'homme et du citoyen du 26
août 1789.
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