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- Offre n° 2
"Quand la vérité
n'est pas libre, la vérité n'est pas
vraie" Jacques Prévert
Edition du Jeudi
11 novembre
2004 N°
875/22271
FRANCE
: (ANTISEMITISME) : Le
"scandale" Al Manar
"Hezbollah's channel" qui fait
désormais la une du site du Congrès
Juif Mondial en Israël, World Jewish
Congress est
dirigé vers l'Elysée, (palais du
Président de la République) et entre
les mains de Jacques Chirac, sommé
publiquement "de donner sa
position" sur cette affaire qui
mobilise tous les élus et représentants
juifs dans le monde. Le Président du
CRIF (Conseil
Représentatif des Institutions juives de
France) Roger Cukierman,
(photo) considéré par les
observateurs, comme le ministre d'Israël
en France, bénéficiant à ce titre du
service officiel permanent de protection
rapprochée, a réclamé la convocation
"urgente" du Comité
interministériel de lutte contre
lantisémitisme,
"sil a encore un sens"
après que le Conseil Supérieur de
lAudiovisuel (CSA) ait décidé
vendredi 19 novembre 2004 (veille de
shabat) dautoriser la télévision
satellitaire Al Manar, proche du
Hezbollah chiite libanais montrant en
images les ravages des "forces de la
domination américano-sioniste au
Proche-Orient". La toute puissante Ligue
Anti-Diffamation
américaine, qui avait réussi à faire
supprimer des scènes jugées
"antisémites" du film de Mel
Gibson, La Passion du
Christ, The Anti-Defamation
League (ADL), dans un
communiqué publié à New-York
(Etats-Unis) a apporté son soutien au
CRIF dans sa demande d'interdiction d'Al
Manar TV et écrit au Président de la
République Jacques Chirac. Le "Centre Simon
Wiesenthal"
de South Roxbury, Los Angeles,
Californie, (Etats-Unis) et Europe, qui
veut faire interdire l'organisation
islamique française UOIF (Union
des Organisations Islamiques de France) a
adressé une lettre à Dominique Baudis,
Président du CSA lui demandant de
reconsidérer son autorisation,
soulignant que "le CSA et !es
"autres officiels qui ont accordé
au Hezbollah un nouveau permis de
tuer" (...) seront tenus pour
co-responsables de toutes les
conséquences violentes qui pourraient en
résulter". Le Consistoire central
s'est dit "choqué" et le
Consistoire de Paris
"scandalisé". La LICRA
(Ligue internationale contre le racisme
et l'antisémitisme) estime que
l'autorisation du CSA "suscite
l'inquiétude et
l'incompréhension". "Au moment
où toutes les autorités politiques et
européennes rejoignent les associations
antiracistes sur le constat du
développement et du rajeunissement de
l'antisémitisme traditionnel (...)
comment comprendre qu'un média diffusant
des messages ouvertement antisémites et
appelant au meurtre contre les juifs du
monde entier soit autorisé à entrer
dans les foyers de nos concitoyens
?". "Comment comprendre, et
accepter que les enfants de la
République parmi les plus fragilisés
puissent être ainsi exposés à un
discours d'éducation à la haine ?"
Le président de SOS-Racisme,
organisation proche du CRIF et fondée
par l'Union des Etudiants
Juifs de France,
UEJF, Dominique Sopo, a demandé à
rencontrer le président du CSA,
Dominique Baudis, pour lui exposer
"ses très vives inquiétudes".
"Al Manar sera en France un vecteur
supplémentaire de propagande de
lislamisme politique radical. Je
pense quil y a bien mieux à offrir
à la jeunesse que la diffusion
dune pensée profondément
réactionnaire et haineuse".
Interpellé à lAssemblée
Nationale par le député
UDF des Alpes-Maritimes Rudy Salles,
Président du groupe d'amitié
France-Israël et Président du groupe
d'études sur les droits de l'homme, le
ministre de la Culture et de la
Communication, Renaud Donnedieu de
Vabres a expliqué
quen autorisant Al-Manar, le CSA se
donnait les moyens dun
"contrôle draconien". Rudy
Salles s'est adressé au gouvernement en
ces termes : "Monsieur le Premier
ministre, (Jean-Pierre
Raffarin) je m'adresse à
vous sur une question de la plus extrême
gravité qui peut porter atteinte à la
paix civile dans notre pays, aller à
l'encontre des valeurs de la République
et mettre en péril la politique que vous
menez contre l'antisémitisme".
Enfin, le porte-parole du Parti
Socialiste, PS, Julien Dray,
député, "s'est indigné" du
feu vert donné par le CSA à la
télévision Al Manar, "conçue
comme un outil de propagande au service
du terrorisme et de
l'antisémitisme" demandant au
Premier ministre d'intervenir. Julien
Dray affirme que cette télévision
"n'a pas sa place dans le paysage
audiovisuel français", concluant :
"Par cette décision, le CSA porte
un bien mauvais coup aux exigences
républicaines". Plus
de détails : DOSSIER AL MANAR ; Conventionnement de
Al Manar : le CSA répond au CRIF Pétition
en ligne du CRIF : http://www.crif.org/index02.php?menu=petition
lien mort
Source : Fil-info-france
25 novembre 2004
Autre sujet : Yasser
Arafat
Dossier Proche-Orient
Reproduction
libre
si aucune modification apportée. Source
www.fil-info-france.com
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Offre n° 3
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